Sixers – Grizzlies : le miracle Mike Conley !

Menés 95-77 à 7 minutes et 30 secondes de la fin du match, les Grizzlies n’en menaient pas large à Philadelphie. Mis en panique par les Sixers, Memphis s’en est alors remis à son meneur Mike Conley qui a porté son équipe pour un formidable retour, en arrachant l’égalisation d’un tir à trois points avant de dominer la prolongation pour la victoire au bout du suspense (120-115). Avec 36 points à son compteur personnel, Conley établit un nouveau record en carrière et permet surtout à ses Grizz de se tirer d’un bien mauvais pas…

Triple double pour Michael Carter-Williams

Car les Sixers avaient effectivement pris ce match par le bon bout. Pas impressionnés le moins du monde par les leaders de la division Southwest, les coéquipiers de Michael Carter-Williams ont fait la course en tête du premier au dernier quart… Simplement, ils ont encore craqué dans le money time. Auteur d’un triple double (16 points, 11 rebonds, 11 passes), MCW a néanmoins vu sa soirée gâchée par son adversaire direct, Mike Conley, qui lui a fait la misère en fin de match, scorant 16 points à 4/5 à trois points !

Hollis Thompson (21 points à 7/8 aux tirs) et Robert Covington (24 points) ont réussi à alimenter la marque mais en face, la puissance de la raquette des Grizz a fini par faire flancher les Sixers. Marc Gasol (18 points, 9 rebonds) et Zach Randolph (24 points, 11 rebonds) ont lentement mais sûrement fatigués les jeunes pousses de Brett Brown et Conley n’a plus eu ensuite qu’à terminer le travail.

Les Sixers flanchent complètement dans le crunch time

Mais que de regrets pour les Sixers qui pouvaient déjà entrevoir la ligne d’arrivée, avant de caler net ! MCW sifflé pour la faute offensive pour l’une de ses 5 pertes de balles de fin de match, Thompson pour le contre illégal… et Conley qui enchaîne les trois points. Tout peut très vite basculer en NBA ! Et les Grizzlies l’ont à nouveau prouvé hier soir (120-115) en s’imposant en prolongation pour la deuxième fois d’affilée.

« Mike Conley m’a simplement dit qu’il n’était pas fatigué. ‘Laissez-moi jouer, on va gagner.’ Et de fait, il nous a portés à la victoire. » commentait un Dave Joerger heureux. « Ces deux derniers matchs ont été particulièrement difficiles et on aurait très bien pu arriver avec deux défaites. Mais heureusement, on est à deux victoires ! »

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