Milwaukee : Caron Butler ne veut plus partir

Voici ce que Caron Butler pensait d’un éventuel transfert il y a tout juste une semaine :

« Je sais que ça me mettrait dans une bonne situation parce que, de toute façon, ça ne peut pas être pire. »

Une victoire (la première en 2014) et un match à 30pts, 7rbds et 5 passes plus loin, le discours est bien différent.

« J’ai passé un moment avec le propriétaire après le match car je voulais vraiment qu’il sache à quel point je suis heureux d’être ici, » assure-t-il au Journal Times. « Je veux être ici, à Milwaukee. Je veux faire partie de l’aventure. C’est chez moi ici et je veux aider ces gars à progresser. »

Mais pourquoi ce revirement de situation ?

« Les premiers à quitter le navire quand le bateau tangue sont les rats. Ce n’est pas ma mentalité. Je ne suis pas de ceux qui quittent le navire. »

A sa décharge, les Bucks venaient de perdre 18 de leurs 20 derniers matches lorsque Butler a craqué. Plus frustrant encore, son temps de jeu se réduisait comme peau de chagrin et tout cela a eu raison de sa motivation.

« C’est un petit marché, le projet doit être attractif »

Bien qu’il soit né juste à côté de Milwaukee, Caron Butler n’est pas venu chez les Bucks en pré-retraite. Au contraire, il se sent toujours en forme et surtout, il a besoin de sentir que la franchise a un vrai projet d’avenir.

« C’est un petit marché. C’est chez moi mais beaucoup de gens ne sont pas d’ici. Il faut rendre les choses attractives si vous voulez que des agents libres aient envie de rejoindre un petit marché comme celui-ci. Si un gars qui est né ici ne peut pas heureux, qui va vouloir venir ? Je n’ai jamais eu la langue dans ma poche. Je m’exprime. Aujourd’hui, je suis heureux et je veux rester ici mais je continuerai à m’exprimer. »

En revanche, Caron Butler ne s’en cache pas, il veut jouer. Ses 18 minutes de moyenne par match en janvier ne lui conviennent pas et si Milwaukee veut le conserver (il sera libre cet été), il faudra prendre ce désir en considération.