Face au Heat, Paul George a marqué les esprits

Mardi soir, Paul George s’est payé un luxe réservé à très peu de joueurs ces dernières années : dominer LeBron James. Une sortie en guise de confirmation pour l’ailier des Pacers qui, après un premier mois difficile, a enfin digéré l’absence de Danny Granger et son rôle plus important.

Si sa progression était déjà été notable en décembre (18,8 pts/match contre 14,3 en novembre), la réception du Heat et du triple MVP fut l’occasion de frapper fort.

« Jouer un des meilleurs, si ce n’est le meilleur joueur de la ligue, c’est une chance pour moi de voir où j’en suis », confirme George. « C’était un autre challenge pour moi de me mesurer à LeBron. Je voulais vraiment l’affronter. »

Une question d’opportunité

Pour Frank Vogel, ces 29 points et 11 rebonds face à James sont le signe annonciateur de l’éclosion d’une nouvelle star.

« C’était énorme pour lui », raconte le coach au Indianapolis Star. « Il a pris ça de manière très personnelle, pas seulement pour ce qu’il a fait l’an dernier en saison régulière mais parce qu’il n’avait pas fait une bonne série en playoffs. Il a été très critiqué. C’était très important pour lui de s’affirmer et de prouver qu’il progresse. Il est vraiment en train d’éclore devant nos yeux. »

Cette saison, George est en progression dans toutes les catégories statistiques. Il est passé de 12,1 points, 5,6 rebonds et 2,4 passes en 2011-12 à 16,7 points, 7,4 rebonds et 3,7 passes depuis le début de l’actuelle campagne.

Pour sa victime de mardi, il ne s’agissait que d’une question d’opportunité.

« Je pense que tout est question de confiance et d’opportunité », explique LeBron James. « Le simple fait que Danny Granger soit blessé lui a donné une chance de montrer ce qu’il peut faire. […] Il prend des rebonds, marque, réussit des actions décisives. Ce n’est pas comme s’il n’avait pas été là. Il était ce même joueur l’an dernier, mais il n’avait pas pu le montrer parce qu’il n’était pas autant utilisé que maintenant. »

Une opportunité qui n’a probablement pas fait plaisir à James. Car le plus fort, c’est que George a réussi une grosse sortie en étant aussi chargé de défendre sur le meilleur joueur du Heat, qu’il a contraint à perdre 7 ballons.