Le Jazz frustré par l’arbitrage

Victimes d’un flop de Chauncey Billups lors de leur dernière défaite contre les Clippers, les membres du Jazz ne sont pas forcément enchantés par l’arbitrage.

Si Mo Williams ne s’est pas exprimé sur le sujet, probablement par peur d’être tapé au portefeuille par la ligue, Al Jefferson a lâché quelques mots qui en disent long sur le sentiment des joueurs d’Utah sur le traitement qui leur est réservé en général.

« N’allez pas me créer des problèmes », a d’abord lancé Big Al après le match.

Un journaliste lui a alors rappelé que ce n’était pas la première fois qu’il n’avait beaucoup de coups de sifflet en sa faveur et donc peu de lancers.

« Je suis certain que ce ne sera pas la dernière fois… », a alors rétorqué l’intérieur.

Victimes du star-system ?

Le Jazz a un beau collectif mais pas de véritable star. Et ce n’est pas nouveau, les grands joueurs ont tendance à avoir plus de réussite avec les arbitres. Un constat que Tyrone Corbin établit plus ou moins volontairement.

« Nous sommes une équipe qui attaque d’abord à l’intérieur et pour une raison ou une autre, les autres équipes ont l’air d’avoir plus de lancers que nous. »

Pour savoir de quel côté est la star, il suffit parfois de lancer un ballon par terre, de regarder trois joueurs se lancer derrière lui et observer le coup de sifflet. Exemple lorsque DeMarre Carroll, Paul Millsap et Blake Griffin se sont lancés sur une balle perdue à un peu plus de trois minutes de la fin.

« Moi, Paul et Blake nous sommes juste battus pour le ballon », raconte Carroll. « Il est tombé et ils ont sifflé une faute sur moi, mais vous savez, vous devez respecter le coup de sifflet. Vous devez respecter le jeu. C’était juste trois compétiteurs qui se disputaient le ballon et on m’a sifflé la faute. »

Le coup de sifflet était peut-être justifié sur cette action, mais l’accumulation semble commencer à irriter les joueurs d’Utah.