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Les « Red Heads », pionnières du basket féminin

En 2012, le Hall of Fame intronisait Reggie Miller, Don Nelson ou encore Ralph Sampson en son sein, mais également une équipe féminine de pionnières, les All-American Red Heads.

Cette équipe voit le jour en 1936 quand « Ole » Olson s’aperçoit du succès des « Terribles Suédois », son équipe masculine de basket qui voyage sur le territoire américain depuis le début des années 1920. Avec sa femme qui tient une chaîne de salons de coiffure, il décide de monter une équipe féminine qui partira elle aussi sur les routes des États-Unis pour jouer au basket.

Les premières femmes basketteuses de profession

Deux des sept premières joueuses sont rousses, ce qui donne visiblement l’idée à Ole Olson du nom de l’équipe, ainsi que de leur signe distinctif : les joueuses devront ainsi se teindre les cheveux au henné et porter un uniforme bariolé qui n’est pas sans rappeler les couleurs des Harlem Globe Trotters. Comme ces derniers, les « Red Heads » proposent autant un show que du basket. Il s’agit avant tout de faire le spectacle, en prouvant tout de même que les femmes peuvent également briller sur les parquets et prétendre à une place plus grande dans la société.

À l’époque, le basket féminin se disputait à 6 contre 6 et trois des six joueuses ne pouvaient pas dépasser la ligne médiane. Le basket se rapprochait alors du football américain (et des règles originelles de James Naismith) en cela que certaines joueuses étaient uniquement défenseuses et d’autres uniquement attaquantes.

Lors de leurs premières années, les « Red Heads » disputaient jusqu’à 180 matchs par monts et par vaux, et sans statistiques fiables, la légende raconte tout de même que 50% de leurs matchs se terminaient par des victoires contre des équipes exclusivement masculines. Et dans des matchs disputés avec les règles du basket masculin.

Trois équipes au plus fort de leur succès

Reprises et rachetées en 1948 par Orwell Moore, un coach de lycée, les « Red Heads » ont tellement de succès qu’elles donnent naissance à deux autres équipes : les « Ozark Hillbillies » (que l’on traduirait par les « Péquenauds des montagnes ») et les « Famous Red Heads ». Graduellement reconnue pour leurs exploits sportifs, les « Red Heads » seront invitées à se produire aux Philippines ou encore en Alaska (respectivement en 1940 et en 1957) avant de disparaître en 1986. Soit quand même cinquante ans après leur création !

Une longue histoire qui avait pourtant été oubliée, le petit-fils d’une des premières joueuses (Bernice Gondek Molina) ayant collecté tout ce qu’il pouvait sur l’équipe afin de faire entrer ces pionnières au Hall of Fame.

« Mon père savait que Titre IX (l’amendement de 1972 qui interdit toute discrimination sur la base du sexe dans les programmes d’éducation soutenus par l’État et a ainsi permis l’éclosion de compétitions sportives féminines dans les universités américaines) allait affecter les « Red Heads » parce que ça allait permettre à davantage de jeunes filles de jouer au basket », explique Tammy Harrison, le fils d’Orwell Moore, lors de leur introduction à Springfield. « Mais sans cette équipe, qui avait débuté en 1936, les opportunités pour les basketteuses seraient peut-être arrivées vingt ans plus tard. C’est mon avis, mais elles ont vraiment montré la voie. »

Les « Red Heads » en action

Article initialement publié en septembre 2012

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