Ecologie
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Dude
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Ecologie
Un gigantesque "continent" de déchets se forme dans le Pacifique Nord
Déchets récupérés en septembre 2007
© Oceanographic Research Vessel Alguita
Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans sont acheminés par les courants marins vers un nouveau "continent"[1] boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² !
En 1997, le capitaine Charles Moore a été le premier à découvrir cette zone improbable de l'océan Pacifique où les déchets plastiques flottants s'accumulent. Ainsi, selon des observations effectuées depuis plus de 15 ans par l'Algalita Marine Research Foundation , sous l'effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires, flottent pendant des années avant de se concentrer dans deux larges zones connues sous les noms de "Plaque de déchets du Pacifique est" (Eastern Pacific Garbage Patches) et "Plaque de déchets du Pacifique ouest" (Western Pacific Garbage Patches). Ces deux plaques forment la "Grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l'Europe ou encore six fois la superficie de la France ! Il est estimé que ce "continent" de déchets totalise un poids de 3,5 millions de tonnes et jusqu'à 750 000 débris par km²... la suite : http://www.notre-planete.info/actualite ... _ocean.jpg
Déchets récupérés en septembre 2007
© Oceanographic Research Vessel Alguita
Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans sont acheminés par les courants marins vers un nouveau "continent"[1] boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² !
En 1997, le capitaine Charles Moore a été le premier à découvrir cette zone improbable de l'océan Pacifique où les déchets plastiques flottants s'accumulent. Ainsi, selon des observations effectuées depuis plus de 15 ans par l'Algalita Marine Research Foundation , sous l'effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires, flottent pendant des années avant de se concentrer dans deux larges zones connues sous les noms de "Plaque de déchets du Pacifique est" (Eastern Pacific Garbage Patches) et "Plaque de déchets du Pacifique ouest" (Western Pacific Garbage Patches). Ces deux plaques forment la "Grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l'Europe ou encore six fois la superficie de la France ! Il est estimé que ce "continent" de déchets totalise un poids de 3,5 millions de tonnes et jusqu'à 750 000 débris par km²... la suite : http://www.notre-planete.info/actualite ... _ocean.jpg
Rêve d'une Licorne, d'un Petit Luka et d'un French Prince sous le même maillot
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Sam D.
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Re: Ecologie
J'en ai souvent entendu parler de cette catastrophe, mais jamais accompagnée d'une solution ou d'un début d'effort
Sans doute car ce sont des eaux dont tout le monde se fout, et donc aucun dirigeant ne daigne se bouger le cul, bande d'enculés.
Je cherche je cherche et je viens de trouver un paragraphe qui en parlait, c'est parti pour la rigolade :
Malheureusement, le nettoyage de cet océan de déchets semble insurmontable, la superficie à couvrir est trop importante et les coûts seraient colossaux selon Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation : "il n'y a rien que nous puissions faire maintenant, à l'exception de ne pas faire plus de mal." De plus, cela serait dommageable aux organismes qui survivent sur ce nouvel "eldorado".
Mais bien sûr enculé, on envoie des hommes sur la Lune, on fore à des km de profondeur, on arrive à recréer les conditions du Big Bang, on creuse des tunnels sous la mer, un seul pays dépense des milliards en publicité rien que pour trouver qui aura la plus grosse dans une élection, mais on est incapables de faire quoi que ce soit face aux déchets humains (je parle du plastique) qui se sont accumulés car la tâche est insurmontable et ça couterait trop cher (LOL )
Quel monde pourri
Sans doute car ce sont des eaux dont tout le monde se fout, et donc aucun dirigeant ne daigne se bouger le cul, bande d'enculés.
Je cherche je cherche et je viens de trouver un paragraphe qui en parlait, c'est parti pour la rigolade :
Malheureusement, le nettoyage de cet océan de déchets semble insurmontable, la superficie à couvrir est trop importante et les coûts seraient colossaux selon Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation : "il n'y a rien que nous puissions faire maintenant, à l'exception de ne pas faire plus de mal." De plus, cela serait dommageable aux organismes qui survivent sur ce nouvel "eldorado".
Mais bien sûr enculé, on envoie des hommes sur la Lune, on fore à des km de profondeur, on arrive à recréer les conditions du Big Bang, on creuse des tunnels sous la mer, un seul pays dépense des milliards en publicité rien que pour trouver qui aura la plus grosse dans une élection, mais on est incapables de faire quoi que ce soit face aux déchets humains (je parle du plastique) qui se sont accumulés car la tâche est insurmontable et ça couterait trop cher (LOL )
Quel monde pourri
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."
Re: Ecologie
Sam D. wrote: Malheureusement, le nettoyage de cet océan de déchets semble insurmontable, la superficie à couvrir est trop importante et les coûts seraient colossaux selon Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation
Dire que Marshall Eriksen en parle dans un épisode d'HIMYM, coincidence?
Concernant l'actu, je pense surtout que les gens ne savent simplement pas concrètement l'état des choses. donc une action de gouvernement n'aura pas beaucoup d'impact..
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Sam D.
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Re: Ecologie
Mido wrote: Concernant l'actu, je pense surtout que les gens ne savent simplement pas concrètement l'état des choses. donc une action de gouvernement n'aura pas beaucoup d'impact..
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."
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Sam D.
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Re: Ecologie
Sommet sur le climat à Doha: Pourquoi on n'en attend rien
Encore un sommet pour rien? Ce lundi s’ouvre à Doha, au Qatar, la 18ème Conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Un titre ronflant pour deux semaines de débats dont on n’espère plus grand-chose. Il semble probable qu’aucun accord ne sera conclu sur une prolongation du protocole de Kyoto et que l'élaboration d'un nouveau traité sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre ne devrait guère progresser.
Pourquoi Doha ne provoque ni la mobilisation des responsables politiques ni celle de l'opinion publique? Pour Emmanuel Guérin, directeur du programme Energie et climat à l’Institut pour le développement durable et les relations internationales (Iddri), il y a «un décalage frappant entre l’urgence d’agir, rappelée par certains événements dramatiques cette année, et les négociations internationales qui ont une dynamique et une autonomie propre. On peut le déplorer car il faudrait pouvoir faire preuve de plus de volontarisme politique même dans une conjoncture adverse».
«L’énergie à mettre dans le changement s’est évaporée»
La «conjoncture», comprendre la crise économique, serait donc en partie responsable du manque de mobilisation autour des questions climatiques. «Le fait que la crise touche particulièrement l’Europe freine les négociations, car traditionnellement c’est elle qui en est le moteur politique», estime Emmanuel Guérin. «De plus, réduire les émissions de gaz à effet de serre suppose des changements profonds de mode de production et de consommation, ce qui n’est pas neutre pour les différents groupes de pression et d’intérêt, poursuit l’expert. Tant que cette croissance faible est subie et non consentie, elle produit plus de crispations que de changements structurels. L’énergie à mettre dans le changement s’est évaporée.»
L’urgence devra attendre 2015
Le sommet de Doha, victime de la crise et d’un sauve-qui-peut des économies occidentales qui la subissent, n’avait de toute façon pas le premier rôle dans la série des négociations climatiques. Laurence Tubiana, directrice de l’Iddri, rappelle que «ces négociations ont connu, ces trois dernières années, trois moments forts consécutifs: à Copenhague en 2009, l’accord obtenu à l’arrachée et dans la douleur, avait permis d’obtenir pour la première fois des engagements chiffrés de réduction d’émissions en 2020 de la part des Etats-Unis et des grands pays émergents; à Cancun en 2010, peu de progrès substantiels avait été faits, mais le processus multilatéral onusien, malmené à Copenhague, avait été remis sur les rails; à Durban l’an dernier, le Fonds Vert pour le Climat avait officiellement vu le jour, et un processus, devant se conclure en 2015, par un accord juridiquement contraignant pour tous après 2020 était lancé.» «Tous les yeux sont déjà tournées vers l’échéance de 2015, qui sera le grand moment de ces négociations», pense Emmanuel Guérin. L’urgence climatique va devoir attendre.
Encore un sommet pour rien? Ce lundi s’ouvre à Doha, au Qatar, la 18ème Conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Un titre ronflant pour deux semaines de débats dont on n’espère plus grand-chose. Il semble probable qu’aucun accord ne sera conclu sur une prolongation du protocole de Kyoto et que l'élaboration d'un nouveau traité sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre ne devrait guère progresser.
Pourquoi Doha ne provoque ni la mobilisation des responsables politiques ni celle de l'opinion publique? Pour Emmanuel Guérin, directeur du programme Energie et climat à l’Institut pour le développement durable et les relations internationales (Iddri), il y a «un décalage frappant entre l’urgence d’agir, rappelée par certains événements dramatiques cette année, et les négociations internationales qui ont une dynamique et une autonomie propre. On peut le déplorer car il faudrait pouvoir faire preuve de plus de volontarisme politique même dans une conjoncture adverse».
«L’énergie à mettre dans le changement s’est évaporée»
La «conjoncture», comprendre la crise économique, serait donc en partie responsable du manque de mobilisation autour des questions climatiques. «Le fait que la crise touche particulièrement l’Europe freine les négociations, car traditionnellement c’est elle qui en est le moteur politique», estime Emmanuel Guérin. «De plus, réduire les émissions de gaz à effet de serre suppose des changements profonds de mode de production et de consommation, ce qui n’est pas neutre pour les différents groupes de pression et d’intérêt, poursuit l’expert. Tant que cette croissance faible est subie et non consentie, elle produit plus de crispations que de changements structurels. L’énergie à mettre dans le changement s’est évaporée.»
L’urgence devra attendre 2015
Le sommet de Doha, victime de la crise et d’un sauve-qui-peut des économies occidentales qui la subissent, n’avait de toute façon pas le premier rôle dans la série des négociations climatiques. Laurence Tubiana, directrice de l’Iddri, rappelle que «ces négociations ont connu, ces trois dernières années, trois moments forts consécutifs: à Copenhague en 2009, l’accord obtenu à l’arrachée et dans la douleur, avait permis d’obtenir pour la première fois des engagements chiffrés de réduction d’émissions en 2020 de la part des Etats-Unis et des grands pays émergents; à Cancun en 2010, peu de progrès substantiels avait été faits, mais le processus multilatéral onusien, malmené à Copenhague, avait été remis sur les rails; à Durban l’an dernier, le Fonds Vert pour le Climat avait officiellement vu le jour, et un processus, devant se conclure en 2015, par un accord juridiquement contraignant pour tous après 2020 était lancé.» «Tous les yeux sont déjà tournées vers l’échéance de 2015, qui sera le grand moment de ces négociations», pense Emmanuel Guérin. L’urgence climatique va devoir attendre.
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The Answer
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Re: Ecologie
Courage Noël!
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Sam D.
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Re: Ecologie
Ben ouais, quand les gouvernements ont la marge de manœuvre pour se préoccuper de l'environnement, ils ne le font pas, et quand ils DOIVENT s'en occuper, ils ne le font pas non plus. Ces connards trouveront toujours un prétexte pour faire passer le profit avant la protection de l'environnement.
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
Dimanche il y avait un reportage sur D8 je crois, sur les solutions pour payer moins cher le coût lié à la voiture.
On sait qu'avec les électriques, le problème c'est l'autonomie, et le temps de rechargement. Sauf qu'il y a maintenant des stations de rechargement qui rechargent en 30min !!!
Encore mieux, en Israël (!), une société a mis au point une nouvelle idée : implanter des stations automatiques partout dans le pays. Le mec arrive avec sa voiture, il entre, un tapis roulant l'emmène et en 5min, la batterie est changée. Aussi rapide qu'à la pompe. Le pire, c'est que c'est Renault qui produit la voiture (Fluence).
25 000 euros neuve, et ensuite un forfait équivalent à 12 centimes le km. C'est pas révolutionnaire niveau porte-monnaie, mais à première vue ça ne revient pas moins cher que l'essence.
Autre idée, révolutionnaire celle-là, en Suède, et là, je veux bien que quelqu'un m'explique pourquoi cette solution n'est pas davantage mise en place dans les pays riches, en France notamment...
L'idée : un suédois a mis au point le recyclage de tous nos déchets organiques domestiques (peau de banane, os de poulet, viande/légumes gaspillés, etc etc), pour fabriquer...du carburant. Au départ il avait fait ça avec nos déchets les plus "personnels" mais les suédois ne fournissaient pas assez de matière première et il a réussi avec les déchets organiques domestiques.
Tout ce qui partait à la poubelle (et qui est organique) devient du carburant. C'est assez énorme. Ca s'appelle le biogaz (vu qu'en fait c'est juste le gaz qui est récupéré). C'est en développement depuis les années 90 en Suède. Et je n'ai jamais entendu personne en parler en France... Apparemment c'est en place à Lille. Les véhicules de la ville roulent au biogaz. Mais dans les autres villes ?
On sait qu'avec les électriques, le problème c'est l'autonomie, et le temps de rechargement. Sauf qu'il y a maintenant des stations de rechargement qui rechargent en 30min !!!
Encore mieux, en Israël (!), une société a mis au point une nouvelle idée : implanter des stations automatiques partout dans le pays. Le mec arrive avec sa voiture, il entre, un tapis roulant l'emmène et en 5min, la batterie est changée. Aussi rapide qu'à la pompe. Le pire, c'est que c'est Renault qui produit la voiture (Fluence).
25 000 euros neuve, et ensuite un forfait équivalent à 12 centimes le km. C'est pas révolutionnaire niveau porte-monnaie, mais à première vue ça ne revient pas moins cher que l'essence.
Autre idée, révolutionnaire celle-là, en Suède, et là, je veux bien que quelqu'un m'explique pourquoi cette solution n'est pas davantage mise en place dans les pays riches, en France notamment...
L'idée : un suédois a mis au point le recyclage de tous nos déchets organiques domestiques (peau de banane, os de poulet, viande/légumes gaspillés, etc etc), pour fabriquer...du carburant. Au départ il avait fait ça avec nos déchets les plus "personnels" mais les suédois ne fournissaient pas assez de matière première et il a réussi avec les déchets organiques domestiques.
Tout ce qui partait à la poubelle (et qui est organique) devient du carburant. C'est assez énorme. Ca s'appelle le biogaz (vu qu'en fait c'est juste le gaz qui est récupéré). C'est en développement depuis les années 90 en Suède. Et je n'ai jamais entendu personne en parler en France... Apparemment c'est en place à Lille. Les véhicules de la ville roulent au biogaz. Mais dans les autres villes ?
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Crockets
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Re: Ecologie
Marseille pourrait donc rouler écologiquement grâce aux joueurs de leur club de foot, intéressant !
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Samefisto
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Re: Ecologie
Il y a une station dans l'est de la France il me semble. C'est un excellent procédé qui mériterait effectivement d'être plus répondu. Comme c'est le cas en Allemagne.Sam D. wrote:Dimanche il y avait un reportage sur D8 je crois, sur les solutions pour payer moins cher le coût lié à la voiture.
On sait qu'avec les électriques, le problème c'est l'autonomie, et le temps de rechargement. Sauf qu'il y a maintenant des stations de rechargement qui rechargent en 30min !!!
Encore mieux, en Israël (!), une société a mis au point une nouvelle idée : implanter des stations automatiques partout dans le pays. Le mec arrive avec sa voiture, il entre, un tapis roulant l'emmène et en 5min, la batterie est changée. Aussi rapide qu'à la pompe. Le pire, c'est que c'est Renault qui produit la voiture (Fluence).
25 000 euros neuve, et ensuite un forfait équivalent à 12 centimes le km. C'est pas révolutionnaire niveau porte-monnaie, mais à première vue ça ne revient pas moins cher que l'essence.
Autre idée, révolutionnaire celle-là, en Suède, et là, je veux bien que quelqu'un m'explique pourquoi cette solution n'est pas davantage mise en place dans les pays riches, en France notamment...
L'idée : un suédois a mis au point le recyclage de tous nos déchets organiques domestiques (peau de banane, os de poulet, viande/légumes gaspillés, etc etc), pour fabriquer...du carburant. Au départ il avait fait ça avec nos déchets les plus "personnels" mais les suédois ne fournissaient pas assez de matière première et il a réussi avec les déchets organiques domestiques.
Tout ce qui partait à la poubelle (et qui est organique) devient du carburant. C'est assez énorme. Ca s'appelle le biogaz (vu qu'en fait c'est juste le gaz qui est récupéré). C'est en développement depuis les années 90 en Suède. Et je n'ai jamais entendu personne en parler en France... Apparemment c'est en place à Lille. Les véhicules de la ville roulent au biogaz. Mais dans les autres villes ?
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Bob
- 760
Re: Ecologie
Les bagnoles électriques c'est quand même une vaste plaisanterie par contre...
La production d’électricité est encore massivement polluante dans 99% des pays du monde, les batteries sont souvent peu recyclables et utilisent du lithium qui est une ressource non renouvelable dont les stocks sont pas forcément délirants étant donné l'utilisation ÉNORME qui en est faite pour la production de tout nos appareils high-tech.
Vraiment très agaçante la propagande permanente autour de cette technologie. Si demain la chine passait au tout électrique on serait bien emmerdé...
La production d’électricité est encore massivement polluante dans 99% des pays du monde, les batteries sont souvent peu recyclables et utilisent du lithium qui est une ressource non renouvelable dont les stocks sont pas forcément délirants étant donné l'utilisation ÉNORME qui en est faite pour la production de tout nos appareils high-tech.
Vraiment très agaçante la propagande permanente autour de cette technologie. Si demain la chine passait au tout électrique on serait bien emmerdé...
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
Heu...99% tu y vas un peu fort non ?
Après si tu connais les proportions, je suis preneur, mais produire du carburant avec le pétrole ça pollue lors de la production, et lors de l'utilisation non ? Au moins avec l'électrique, tu ne pollues pas après, ET pour la production, de plus en plus de processus verts sont mis en place et utilisés.
A première vue c'est beaucoup moins bien que le biogaz, mais ça parait quand même nettement mieux que le pétrole...
Après si tu connais les proportions, je suis preneur, mais produire du carburant avec le pétrole ça pollue lors de la production, et lors de l'utilisation non ? Au moins avec l'électrique, tu ne pollues pas après, ET pour la production, de plus en plus de processus verts sont mis en place et utilisés.
A première vue c'est beaucoup moins bien que le biogaz, mais ça parait quand même nettement mieux que le pétrole...
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Bob
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Re: Ecologie
Dans le renouvelable ya une très grosse part liée aux barrages qui sont pas tip tops pour les eco-systèmes...
A l'heure où encore beaucoup de grands pays produisent leur électricité à grand coup d'utilisation d’énergie fossile, où très peu de pays sont à même d'encaisser une hausse de la consommation électrique avec leur réseau actuel (typiquement la France ne pourrait pas traiter la surconsommation via la nucléaire) se palucher là dessus au détriment de technologies beaucoup plus prometteuses tout en étant assez mous niveau diversification et "verdisation" de notre production électrique je trouve ça désespérant...
A l'heure où encore beaucoup de grands pays produisent leur électricité à grand coup d'utilisation d’énergie fossile, où très peu de pays sont à même d'encaisser une hausse de la consommation électrique avec leur réseau actuel (typiquement la France ne pourrait pas traiter la surconsommation via la nucléaire) se palucher là dessus au détriment de technologies beaucoup plus prometteuses tout en étant assez mous niveau diversification et "verdisation" de notre production électrique je trouve ça désespérant...
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
Lol, je comprends pas ton post. Le graphique montre justement que la voiture électrique est moins polluante, quand on prend toutes les solutions, et du début à la fin du cycle...
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Bob
- 760
Re: Ecologie
L’électricité à base de charbon c'est à peine mieux or c'est 85% de Electricité chinoise par exemple ou encore la solution de l'Allemagne pour compenser l'arrêt du nucléaire...
Je trouve personnellement fou de miser autant sur une technologie comme celle là alors que si peu de pays sont vraiment prêts pour que cela serve à quelque chose. On met la charrue avant les Bœufs en quelque sorte
Je trouve personnellement fou de miser autant sur une technologie comme celle là alors que si peu de pays sont vraiment prêts pour que cela serve à quelque chose. On met la charrue avant les Bœufs en quelque sorte
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
Le charbon c'est catastrophique on est d'accord, mais l'avenir de l'électricité c'est pas le charbon (dans les pays riches).
Attends Bob, faut pas voir tout noir non plus. Au Danemark, 1/5 de l'électricité vient de l'éolien. En France, 75% vient du nucléaire. En Allemagne, malgré leur retour au charbon, ils sont à 20% de part d'énergie renouvelable... Et tu sais très bien que petit à petit ça augmente.
Faire de la voiture électrique en Asie oui c'est fou, faire de la voiture électrique chez nous, sachant que la part des énergies renouvelables augmente, perso je trouve pas ça fou.
Après bien sûr que l'exemple du biogaz par exemple semble largement meilleur, mais bon...
Attends Bob, faut pas voir tout noir non plus. Au Danemark, 1/5 de l'électricité vient de l'éolien. En France, 75% vient du nucléaire. En Allemagne, malgré leur retour au charbon, ils sont à 20% de part d'énergie renouvelable... Et tu sais très bien que petit à petit ça augmente.
Faire de la voiture électrique en Asie oui c'est fou, faire de la voiture électrique chez nous, sachant que la part des énergies renouvelables augmente, perso je trouve pas ça fou.
Après bien sûr que l'exemple du biogaz par exemple semble largement meilleur, mais bon...
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Dude
- 22885
Re: Ecologie
d'autant plus qu'à ce jour toyota avec la yaris et la Auris sont entrain de bouffer à une allure folle des parts de marché à Peaugeot, renault et compagnie en retard sur ces technologies.
toyota met en avant le prix de l'entretien très faible (adieux freins qui s'usent très ou trop vite, embrayage, etc etc...)
avec un prix de conso médiocre (de 2.5 à 4litres au 100 pour les plus chevaleresques) et à l'achat des prix attractifs :
exemple d'une auris neuve milieu de gamme hybride, 136 chevaux : tu t'en sors avec les bonus pour 17000 €.
c'est le prix d'une peugeot 132 chevaux diesel.
Et puis toyota mise sur le made in France, avec le label reçu il y a peu.
c'est loin d'être une mode : aujourd'hui les clients achètent hybride car ça raisonne écolo et économe.
toyota met en avant le prix de l'entretien très faible (adieux freins qui s'usent très ou trop vite, embrayage, etc etc...)
avec un prix de conso médiocre (de 2.5 à 4litres au 100 pour les plus chevaleresques) et à l'achat des prix attractifs :
exemple d'une auris neuve milieu de gamme hybride, 136 chevaux : tu t'en sors avec les bonus pour 17000 €.
c'est le prix d'une peugeot 132 chevaux diesel.
Et puis toyota mise sur le made in France, avec le label reçu il y a peu.
c'est loin d'être une mode : aujourd'hui les clients achètent hybride car ça raisonne écolo et économe.
Rêve d'une Licorne, d'un Petit Luka et d'un French Prince sous le même maillot
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Bob
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Re: Ecologie
Bah c'est pas aussi simple...Sam D. wrote:Le charbon c'est catastrophique on est d'accord, mais l'avenir de l'électricité c'est pas le charbon (dans les pays riches).
Attends Bob, faut pas voir tout noir non plus. Au Danemark, 1/5 de l'électricité vient de l'éolien. En France, 75% vient du nucléaire. En Allemagne, malgré leur retour au charbon, ils sont à 20% de part d'énergie renouvelable... Et tu sais très bien que petit à petit ça augmente.
Faire de la voiture électrique en Asie oui c'est fou, faire de la voiture électrique chez nous, sachant que la part des énergies renouvelables augmente, perso je trouve pas ça fou.
Après bien sûr que l'exemple du biogaz par exemple semble largement meilleur, mais bon...
Ya des parts parfois correctes d’énergie "propre" en Europe, sauf que fatalement l’énergie EN PLUS pour faire tourner des bagnoles il va pas pousser aux arbres !
Dans l'hypothèse où y aurait beaucoup de véhicules électriques à alimenter ça passera très vraisemblablement par de l’énergie fossile. Après peut être qu'un véhicule éléctrique consomme vraiment très peu d’énergie mais j'imagine qu'un parc important représenterait une consommation électrique vraiment pas négligeable.
Last edited by Bob on 04 December 2012, 18:44, edited 1 time in total.
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Bob
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Re: Ecologie
L'hybride c'est autre chose, sauf erreur ça ne passe le plus souvent pas par un chargement sur prise électrique mais la batterie se charge pendant l'utilisation du moteur classique.thedude wrote:d'autant plus qu'à ce jour toyota avec la yaris et la Auris sont entrain de bouffer à une allure folle des parts de marché à Peaugeot, renault et compagnie en retard sur ces technologies.
toyota met en avant le prix de l'entretien très faible (adieux freins qui s'usent très ou trop vite, embrayage, etc etc...)
avec un prix de conso médiocre (de 2.5 à 4litres au 100 pour les plus chevaleresques) et à l'achat des prix attractifs :
exemple d'une auris neuve milieu de gamme hybride, 136 chevaux : tu t'en sors avec les bonus pour 17000 €.
c'est le prix d'une peugeot 132 chevaux diesel.
Et puis toyota mise sur le made in France, avec le label reçu il y a peu.
c'est loin d'être une mode : aujourd'hui les clients achètent hybride car ça raisonne écolo et économe.
Ça a déjà plus de sens à l'heure actuelle que le full electric je trouve.
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Dude
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Re: Ecologie
<script src="http://player.ooyala.com/player.js?deep ... "></script>
incroyable cette video !
allez voir !!
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/ ... s-la-nuit/
incroyable cette video !
allez voir !!
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/ ... s-la-nuit/
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Dude
- 22885
Re: Ecologie
le pays qui enverrait des satellites dans l'espace, et qui disposerait de l'arme nucléaire de nuit : la corée du nord
notez la très visible frontière entre la Corée du Sud et la corée du nord.
on voit également cette frontière avec la Chine, pourtant pauvre dans cette région.
manquant d'énergie, le pays utilise ses ressources pour son industrie (et le nucléaire).
rien d'écologique, mais cette prise de vue a été faite il y a peu par la naza, qui souhaitait mettre à jour la pollution lumineuse de nuit sur la planête.
notez la très visible frontière entre la Corée du Sud et la corée du nord.
on voit également cette frontière avec la Chine, pourtant pauvre dans cette région.
manquant d'énergie, le pays utilise ses ressources pour son industrie (et le nucléaire).
rien d'écologique, mais cette prise de vue a été faite il y a peu par la naza, qui souhaitait mettre à jour la pollution lumineuse de nuit sur la planête.
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
C'est pas avec ce genre d'études réalisées avec la main droite dans le pantalon que les choses vont s'améliorer...
Le pic des terres agricoles a été atteint, selon des experts américains
C’est environ 2,5 fois la surface de la France qui pourrait revenir à la nature d’ici à 2060. D’après un groupe d’experts, la planète atteint actuellement son pic de terres agricoles, c’est-à-dire que les surfaces réservées à l’agriculture n’ont jamais été aussi importantes et ne le seront plus jamais. Selon leur rapport, l’augmentation des rendements et le ralentissement de la croissance démographique permettrait de réduire de 10% les surfaces cultivées dans le monde.
Même les biocarburants et la consommation de plus en plus forte de viande dans les pays émergents comme la Chine et l’Inde, qui implique des champs pour faire pousser l’alimentation du bétail, n’y pourraient rien: la productivité agricole les compenserait largement. «Nous croyons que l’humanité a atteint son pic de terres agricoles et qu’un retour net de terres à la nature est prêt à commencer», explique Jesse Ausubel, directeur du programme pour l’environnement humain à la Rockfeller university de New York. «Heureusement, la cause n’est pas l’épuisement de terres arables, comme beaucoup l’avaient craint, mais plutôt la modération de la population et de ses goûts, ainsi que l’ingéniosité des fermiers», poursuit-il.
Le changement climatique non pris en compte
Ainsi, environ 150 millions d’hectares pourraient redevenir des forêts d’ici à 2060. Alors que la terre comptait 1,53 milliard d’hectares de terres cultivées en 2009, elle pourrait se contenter de 1,38 milliard en 2060. L’étude pointe que l’Inde et la Chine ont déjà «économisé» des terres arables grâce à l’amélioration des rendements: si les récoltes étaient restées au niveau des années 160, l’Inde utiliserait 65 millions d’hectares de plus qu’actuellement pour nourrir sa population. De même, la Chine a épargné 120 millions d’hectares.
Ces prévisions vont à l’encontre de toutes les projections des Nations unies: selon la FAO, il faudrait 70 millions d’hectares de plus en 2050 pour nourrir près de neuf milliards d’humains. Jesse Ausubel explique que l’étude de l’université de New York se base sur des hypothèses fortes: une augmentation continue des rendements, un ralentissement progressif de la démographie, un freinage dans la culture de biocarburants et un appétit modéré pour la viande à travers le monde. L’étude ne prend pas non plus en compte les éventuels impacts du changement climatique sur l’agriculture, qui pourraient changer la donne.
Le pic des terres agricoles a été atteint, selon des experts américains
C’est environ 2,5 fois la surface de la France qui pourrait revenir à la nature d’ici à 2060. D’après un groupe d’experts, la planète atteint actuellement son pic de terres agricoles, c’est-à-dire que les surfaces réservées à l’agriculture n’ont jamais été aussi importantes et ne le seront plus jamais. Selon leur rapport, l’augmentation des rendements et le ralentissement de la croissance démographique permettrait de réduire de 10% les surfaces cultivées dans le monde.
Même les biocarburants et la consommation de plus en plus forte de viande dans les pays émergents comme la Chine et l’Inde, qui implique des champs pour faire pousser l’alimentation du bétail, n’y pourraient rien: la productivité agricole les compenserait largement. «Nous croyons que l’humanité a atteint son pic de terres agricoles et qu’un retour net de terres à la nature est prêt à commencer», explique Jesse Ausubel, directeur du programme pour l’environnement humain à la Rockfeller university de New York. «Heureusement, la cause n’est pas l’épuisement de terres arables, comme beaucoup l’avaient craint, mais plutôt la modération de la population et de ses goûts, ainsi que l’ingéniosité des fermiers», poursuit-il.
Le changement climatique non pris en compte
Ainsi, environ 150 millions d’hectares pourraient redevenir des forêts d’ici à 2060. Alors que la terre comptait 1,53 milliard d’hectares de terres cultivées en 2009, elle pourrait se contenter de 1,38 milliard en 2060. L’étude pointe que l’Inde et la Chine ont déjà «économisé» des terres arables grâce à l’amélioration des rendements: si les récoltes étaient restées au niveau des années 160, l’Inde utiliserait 65 millions d’hectares de plus qu’actuellement pour nourrir sa population. De même, la Chine a épargné 120 millions d’hectares.
Ces prévisions vont à l’encontre de toutes les projections des Nations unies: selon la FAO, il faudrait 70 millions d’hectares de plus en 2050 pour nourrir près de neuf milliards d’humains. Jesse Ausubel explique que l’étude de l’université de New York se base sur des hypothèses fortes: une augmentation continue des rendements, un ralentissement progressif de la démographie, un freinage dans la culture de biocarburants et un appétit modéré pour la viande à travers le monde. L’étude ne prend pas non plus en compte les éventuels impacts du changement climatique sur l’agriculture, qui pourraient changer la donne.
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."
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Dude
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Re: Ecologie
La justice américaine s'interpose entre les baleiniers japonais et Sea Shepherd
19 décembre 2012 à 10:12
Le «Steve-Irwin» de l'association écologique américaine Sea Shepherd, le 7 décembre 2011 près de Perth, en Australie. (Photo Greg Wood. AFP)
Visée par une interdiction d'approcher les navires nippons, l'ONG de défense de la mer a assuré qu'elle ne changerait rien à ses plans.
L’ONG écologiste et militante Sea Shepherd a juré dans la nuit de mardi à mercredi de continuer à harceler les baleiniers japonais dans l’Antarctique, malgré l’interdiction de s’en approcher d’eux formulée par un tribunal américain. Basée aux Etats-Unis, l’association Sea Shepherd et sa figure de proue Paul Watson, qui est recherché par Interpol, se sont vu interdire mardi par une cour d’appel fédérale «d’attaquer physiquement tout navire dirigé par les plaignants», dont l’Institut japonais de recherche sur les cétacés, vitrine officielle de la pêche baleinière, et plusieurs entreprises de pêche nippones.
La cour leur a aussi interdit de «naviguer d’une manière qui puisse mettre en danger la navigation en toute sécurité d’un tel navire». «En aucune circonstance les accusés ne doivent s’approcher à moins de 500 mètres des plaignants quand ils naviguent en pleine mer», indique l’injonction. Sur son site internet, Sea Shepherd a cependant promis de continuer à protéger les baleines. Lorsque les pêcheurs nippons arriveront sur place, «ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies», a souligné l’ONG.
Elle a en outre minimisé la portée du jugement, «rendu par un tribunal américain contre des navires néerlandais et australiens qui transportent des équipages internationaux et opèrent dans des eaux internationales depuis l’Australie et la Nouvelle-Zélande». L’avocat de Sea Shepherd, Charles Moure, a assuré mardi soir avoir «l’intention de combattre» cette injonction, dans un courriel à l’AFP.
Les autorités et baleiniers nippons ont salué pour leur part la décision judiciaire américaine. «Nous espérons que cette injonction permettra à la mission de pêche baleinière et de recherche dans l’Antarctique de se dérouler de façon sereine et en toute sécurité», a expliqué à l’AFP Shigehito Numata, un responsable de l’Agence des pêches du Japon. «Sea Shepherd pratique le sabotage par la violence en mettant en danger la vie de l'équipage et les biens de la flotte de recherche», a-t-il souligné.
Quatre navires, un hélicoptère et cent militants
La confrontation entre les baleiniers nippons et les défenseurs des cétacés s’est intensifiée ces dernières années, et la flotte japonaise est souvent revenue au port avec des prises moins élevées qu’espérées à cause du harcelement qu’elle subi. Le Japon pêche des baleines en vertu d’une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L’organisme international proscrit toute pêche commerciale.
L’injonction américaine ne constitue toutefois pas la décision finale sur l’appel en cours mais un ordre temporaire intervenant à la demande récente des plaignants nippons, à la suite de menaces proférées récemment par Paul Watson. «Je foule à nouveau le pont du Steve-Irwin», un des navires de la flotte de Sea Shepherd engagée dans le Pacifique Sud, s'était réjoui le «pirate écolo» sur le site de son ONG le 4 décembre.
Le Steve-Irwin a quitté Melbourne le 5 novembre pour prendre la tête de la neuvième campagne de l’association, la plus ambitieuse de son histoire, avec quatre navires - dont le Brigitte-Bardot - un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées. Recherché par le Costa Rica, où il est accusé d’avoir mis en danger un équipage lors d’une opération contre la chasse aux requins en 2002, Paul Watson, 61 ans, avait été arrêté à l’aéroport de Francfort le 13 mai. Il s'était enfui en dépit d’une assignation à résidence.
Watson a expliqué avoir mis quatre mois pour rejoindre l’Australie en traversant «deux océans et un nombre incalculable de rivières, franchissant trois chaînes de montagne, un désert, des lacs et des dizaines de villes».
19 décembre 2012 à 10:12
Le «Steve-Irwin» de l'association écologique américaine Sea Shepherd, le 7 décembre 2011 près de Perth, en Australie. (Photo Greg Wood. AFP)
Visée par une interdiction d'approcher les navires nippons, l'ONG de défense de la mer a assuré qu'elle ne changerait rien à ses plans.
L’ONG écologiste et militante Sea Shepherd a juré dans la nuit de mardi à mercredi de continuer à harceler les baleiniers japonais dans l’Antarctique, malgré l’interdiction de s’en approcher d’eux formulée par un tribunal américain. Basée aux Etats-Unis, l’association Sea Shepherd et sa figure de proue Paul Watson, qui est recherché par Interpol, se sont vu interdire mardi par une cour d’appel fédérale «d’attaquer physiquement tout navire dirigé par les plaignants», dont l’Institut japonais de recherche sur les cétacés, vitrine officielle de la pêche baleinière, et plusieurs entreprises de pêche nippones.
La cour leur a aussi interdit de «naviguer d’une manière qui puisse mettre en danger la navigation en toute sécurité d’un tel navire». «En aucune circonstance les accusés ne doivent s’approcher à moins de 500 mètres des plaignants quand ils naviguent en pleine mer», indique l’injonction. Sur son site internet, Sea Shepherd a cependant promis de continuer à protéger les baleines. Lorsque les pêcheurs nippons arriveront sur place, «ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies», a souligné l’ONG.
Elle a en outre minimisé la portée du jugement, «rendu par un tribunal américain contre des navires néerlandais et australiens qui transportent des équipages internationaux et opèrent dans des eaux internationales depuis l’Australie et la Nouvelle-Zélande». L’avocat de Sea Shepherd, Charles Moure, a assuré mardi soir avoir «l’intention de combattre» cette injonction, dans un courriel à l’AFP.
Les autorités et baleiniers nippons ont salué pour leur part la décision judiciaire américaine. «Nous espérons que cette injonction permettra à la mission de pêche baleinière et de recherche dans l’Antarctique de se dérouler de façon sereine et en toute sécurité», a expliqué à l’AFP Shigehito Numata, un responsable de l’Agence des pêches du Japon. «Sea Shepherd pratique le sabotage par la violence en mettant en danger la vie de l'équipage et les biens de la flotte de recherche», a-t-il souligné.
Quatre navires, un hélicoptère et cent militants
La confrontation entre les baleiniers nippons et les défenseurs des cétacés s’est intensifiée ces dernières années, et la flotte japonaise est souvent revenue au port avec des prises moins élevées qu’espérées à cause du harcelement qu’elle subi. Le Japon pêche des baleines en vertu d’une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L’organisme international proscrit toute pêche commerciale.
L’injonction américaine ne constitue toutefois pas la décision finale sur l’appel en cours mais un ordre temporaire intervenant à la demande récente des plaignants nippons, à la suite de menaces proférées récemment par Paul Watson. «Je foule à nouveau le pont du Steve-Irwin», un des navires de la flotte de Sea Shepherd engagée dans le Pacifique Sud, s'était réjoui le «pirate écolo» sur le site de son ONG le 4 décembre.
Le Steve-Irwin a quitté Melbourne le 5 novembre pour prendre la tête de la neuvième campagne de l’association, la plus ambitieuse de son histoire, avec quatre navires - dont le Brigitte-Bardot - un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées. Recherché par le Costa Rica, où il est accusé d’avoir mis en danger un équipage lors d’une opération contre la chasse aux requins en 2002, Paul Watson, 61 ans, avait été arrêté à l’aéroport de Francfort le 13 mai. Il s'était enfui en dépit d’une assignation à résidence.
Watson a expliqué avoir mis quatre mois pour rejoindre l’Australie en traversant «deux océans et un nombre incalculable de rivières, franchissant trois chaînes de montagne, un désert, des lacs et des dizaines de villes».
Rêve d'une Licorne, d'un Petit Luka et d'un French Prince sous le même maillot
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
Bravo à Sea Shepherd
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."
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Sam D.
- 33274
Re: Ecologie
Et pendant ce temps, tous les plus gros pollueurs continuent de polluer à fond les ballons...
Les glaciologues reconnaissent avoir sous-estimé la fonte des glaces polaires
Les glaciologues sont-ils trop optimistes? Selon un article paru dans la revue scientifique Nature Climate Change le 6 janvier, les membres du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec) auraient sous-estimé les prévisions de hausse du niveau des mers liées à la fonte des pôles.
Dans son quatrième rapport, publié en 2007, le Giec avait estimé que la hausse moyenne du niveau des mers serait de 18 à 59cm d’ici à la fin du siècle. Or, selon 26 experts interrogés dans la nouvelle étude, la fonte des glaces polaires, qui serait plus rapide et plus importante que prévu, ferait monter les océans de 29cm en moyenne, avec 5% de chances d’atteindre 84cm en 2100. En ajoutant les autres facteurs de hausse du niveau des mers, comme la dilatation des eaux liée au réchauffement et la fonte des glaciers terrestres, on arriverait rapidement à une montée du niveau des eaux d’un mètre et plus. Autant dire une catastrophe pour de nombreuses régions du monde susceptibles d’être inondées.
187 millions de personnes les pieds dans l’eau
«Notre analyse montre que la plus grande incertitude réside dans la contribution des glaces polaires à la hausse du niveau des mers», explique Jonathan Bamber, de l’université de Bristol. «Les glaciologues pensent qu’il y a une chance sur vingt pour que les mers montent d’au moins un mètre d’ici à 2100.» Dans ce cas de figure, ce seraient 187 millions de personnes qui devraient se déplacer, estiment les scientifiques.
Les glaces du Groenland et de l’Antarctique représentent 99,5% des glaciers mondiaux. S’ils fondaient complètement, le niveau des mers augmenterait de 65m. Le travail des glaciologues sera maintenant d’estimer quelle surface de glace va fondre et à quelle vitesse, en fonction de la hausse des températures du globe, qui font elles-mêmes l’objet de prévisions difficiles à établir.
Les glaciologues reconnaissent avoir sous-estimé la fonte des glaces polaires
Les glaciologues sont-ils trop optimistes? Selon un article paru dans la revue scientifique Nature Climate Change le 6 janvier, les membres du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec) auraient sous-estimé les prévisions de hausse du niveau des mers liées à la fonte des pôles.
Dans son quatrième rapport, publié en 2007, le Giec avait estimé que la hausse moyenne du niveau des mers serait de 18 à 59cm d’ici à la fin du siècle. Or, selon 26 experts interrogés dans la nouvelle étude, la fonte des glaces polaires, qui serait plus rapide et plus importante que prévu, ferait monter les océans de 29cm en moyenne, avec 5% de chances d’atteindre 84cm en 2100. En ajoutant les autres facteurs de hausse du niveau des mers, comme la dilatation des eaux liée au réchauffement et la fonte des glaciers terrestres, on arriverait rapidement à une montée du niveau des eaux d’un mètre et plus. Autant dire une catastrophe pour de nombreuses régions du monde susceptibles d’être inondées.
187 millions de personnes les pieds dans l’eau
«Notre analyse montre que la plus grande incertitude réside dans la contribution des glaces polaires à la hausse du niveau des mers», explique Jonathan Bamber, de l’université de Bristol. «Les glaciologues pensent qu’il y a une chance sur vingt pour que les mers montent d’au moins un mètre d’ici à 2100.» Dans ce cas de figure, ce seraient 187 millions de personnes qui devraient se déplacer, estiment les scientifiques.
Les glaces du Groenland et de l’Antarctique représentent 99,5% des glaciers mondiaux. S’ils fondaient complètement, le niveau des mers augmenterait de 65m. Le travail des glaciologues sera maintenant d’estimer quelle surface de glace va fondre et à quelle vitesse, en fonction de la hausse des températures du globe, qui font elles-mêmes l’objet de prévisions difficiles à établir.
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."