Comparaison en fin de saison 2013-2014/2012-2013 (82 matchs)
Entre parenthèses, le bilan de chaque équipe et leurs résultats lors du précédent classement après quarante matchs (mi-saison donc). En cas d'égalité, le classement est déterminé par le nombre de victoires la saison dernière en partant du principe qu'il est plus difficile d'améliorer un bon bilan qu'un mauvais.
Le podium final
+23 Phoenix Suns (48/34, +10)
Tout n'est pas que déception à Phoenix. A défaut d'être qualifiée en playoffs, l'équipe des Suns est celle qui a le plus progressé en nombres de victoires d'une saison sur l'autre. Maigre consolation bien sûr, d'autant plus qu'il faudra confirmer la saison prochaine.
+ 22 Charlotte Bobcats (43/39, +6)
La fin de saison des Bobcats n'est aucunement comparable à la saison dernière. Qualifiés en playoffs, ils terminent deuxième de ce classement et échouent à un rien de la première place. Reste à réussir de beaux playoffs pour que la dernière saison des Bobcats de l'histoire reste inoubliable.
+21 Portland Trail Blazers (54/28, +11)
Les Blazers ont souffert en fin de saison, mais moins que la saison dernière. Du coup, ils se retrouvent tout de même sur le podium grâce à leur début de saison en forme de boulet de canon.
Les places d'honneur
+15 Washington Wizards (44/38, +11)
Les Wizards ont réussi leur objectif en se qualifiant pour les playoffs. Et d'une certaine manière ils ont également réussi un second objectif en réalisant une meilleure fin de saison qu'en 2013 alors que le retour de John Wall avait marqué un changement notable dans les résultats de l'équipe. De bonne augure pour les playoffs et les saisons à venir?
+14 Toronto Raptors (48/34, +6)
Une des bonne surprises de la saison et en particulier de la seconde moitié. Les Raptors battent leur record de franchise et progressent grandement par rapport à la saison dernière. A confirmer la saison prochaine.
+9 Houston Rockets (54/28, +5)
La bonne surprise de l'an dernier est la confirmation de cette année. Les Rockets ont encore progressé nettement par rapport à la saison dernière et se posent désormais en outsiders pour le titre.
+9 Minnesota Timberwolves (40/42, +2)
Les Timberwolves ont progressé nettement. Mais pas assez pour que cela soit satisfaisant puisqu'ils ne sont pas en playoffs et n'ont même pas un bilan positif. Alors oui, c'est nettement mieux. Mais c'est très en-dessous des attentes.
+9 Cleveland Cavaliers (33/49, +6)
Tout comme les Wolves, les Cavaliers ont nettement progressé en terme de résultats cette saison. Mais tout comme les Wolves également, c'est très décevant par rapport aux attentes soulevées par le roster en début de saison.
+8 Dallas Mavericks (49/33, +6)
Pour se qualifier en playoffs, il fallait faire mieux que la saison dernière. Et les Mavericks l'ont fait, et de belle manière.
+7 Indiana Pacers (56/26, +9)
Le début de saison permettait d'augurer une saison exceptionnelle pour les Pacers. D'une certaine manière elle l'est avec un titre de conférence et une chance à défendre en playoffs. Mais du point de vue des résultats chiffrés, s'il y a eu progrès par rapport à la saison dernière, la dynamique n'est pas la même: en 2013, le début était lent avec une accélération en fin de saison, en 2014, c'est l'inverse. De quoi être inquiet?
+7 Nouvelle-Orleans Pelicans (34/48, +3)
Les Pelicans ont connu une saison de progrès indéniable. Mais la marge de progression est encore énorme et on ne peut s'empêcher d'être déçu pour une équipe qui a sacrifié son tour de draft 2014 pour une ambition court-moyen terme de playoffs qui semble encore aujourd'hui bien loin de se réaliser. Mais les blessures n'ont pas aidé.
Les équilibristes
+4 San Antonio Spurs (62/20, +2)
Ils progressent encore! Alors que beaucoup d'équipes piétinent en SR, ont des difficultés à confirmer, les Spurs se permettent de réussir la troisième meilleure saison régulière depuis l'arrivée au club de Tim Duncan à une victoire de la meilleure performance de puis la création de la franchise (2005-06). Reste maintenant à confirmer en playoffs.
+4 Golden State Warriors (51/31, 0)
Une des surprises de la saison dernière qui a eu du mal à confirmer en début de saison. Mais en montant en puissance tout au long de l'année, les Warriors réussissent néanmoins à rester dans une courbe positive et se positionnent désormais comme une franchise qui compte.
+3 Chicago Bulls (48/34, -4)
Blessure de Derrick Rose. Départ de Luol Deng. Et pourtant, un bilan meilleur que la saison dernière. A croire que les Bulls ne se réalisent que dans l'adversité. Une belle saison encore malgré tous les regrets possibles et imaginables. Avec des si...
+3 Orlando Magic (23/59, -4)
Le Magic progresse. Lentement mais sûrement. Mais vraiment lentement.
+1 Los Angeles Clippers (57/25, -4)
Les Clippers ont battu leur record de franchise qui datait de...la saison dernière. D'une victoire seulement mais on peut dire que Doc Rivers et ses troupes ont réussi leur saison régulière. Reste maintenant le plus dur, passer des tours en playoffs et aller en finale de conférence, ce qui n'a jamais été réalisé par cette franchise.
+/- 0 Detroit Pistons (29/53, +2)
Beaucoup de bruit pour rien pourrait être le résumé de la saison des Pistons. Beaucoup d'agitation à l'intersaison, un entraîneur limogé, un changement de GM à venir. Pour un bilan équivalent à celui de l'an dernier. Peu encourageant.
+/- 0 Sacramento Kings (28/54, 0)
Beaucoup s'accordent à trouver que Cousins a passé un cap. Que Thomas est une bonne surprise. Que Gay a trouvé sa place. Et pourtant, le bilan des Kings est le même que la saison dernière, pas même une petite victoire de plus. Un peu décourageant là encore.
-1 Oklahoma City Thunder (59/23, -2)
La saison du Thunder est presque équivalente à celle de l'an dernier. A la différence près que celle de l'an dernier avait été un long fleuve tranquille tandis que celle-ci a plutôt été agitée avec les blessures de Westbrook et Perkins et la saison de MVP de Durant. Et surtout, OKC n'a pas progressé mais autour, beaucoup d'autres si. Les playoffs seront évidemment le vrai test.
Les contre-performances
-5 Brooklyn Nets (44/38, -6)
Beaucoup font de Brooklyn un épouvantail pour les playoffs. Pourtant, leur saison a été moins bonne que la saison dernière malgré tous les renforts de l'été. Et l'an dernier à la même époque, personne ne donnait cher de leurs chances en playoffs. Une preuve encore que SR et playoffs sont deux mondes bien distincts.
-6 Memphis Grizzlies (50/32, -6)
Les Grizzlies ont sauvé leur peau. Qualifiés pour les playoffs, ils le sont, mais avec un résultat nettement inférieur à celui de l'an dernier. Reste à voir s'ils vont élever leur niveau en playoffs.
-6 Atlanta Hawks (38/44, -1)
Les Hawks ont connu une deuxième moitié de saison compliquée. Tiraillés entre le découragement et la volonté de se battre jusqu'au bon, ils ont alterné le moyen et le très mauvais. Ils finissent néanmoins la saison avec quelques certitudes sur le niveau de jeu du roster et plein d'espoir en des jours meilleurs.
Les échecs cuisants
-12 Miami Heat (54/28, +1)
Vous allez me dire que je suis bien présomptueux de placer Miami, le peut-être futur vainqueur du championnat pour la troisième fois consécutive, dans les échecs cuisants. Pourtant, si le championnat s'arrêtait maintenant, on ne pourrait faire que cela: sixième bilan de la ligue alors qu'ils étaient premier l'an dernier, douze défaites de plus que l'an dernier, rien de bien reluisant pour cette saison régulière du Heat. Mais en playoffs il est évidemment encore possible d'écrire la légende.
-15 Philadelphie 76ers (19/63, -4)
Opération réussie. Les Sixers ont testé plein de joueurs, fait du ménage dans le roster et on fait la saison qu'on attendait. Avec un jeune meneur de jeu plein d'avenir et un entraîneur désormais installé, le meilleur est peut-être à venir.
-16 Boston Celtics (25/57, -6)
Boston ne tanke jamais. Sauf quand c'est nécessaire. Et en l'occurrence, on peut considérer que cette saison, cela l'était. Une année à oublier du point de vue comptable pour la franchise légendaire qui a gagné moins de matchs cette saison qu'elle ne compte de finale de conférence depuis sa création. Mais l'intersaison permettra peut-être à cette franchise du passé de devenir une franchise d'avenir.
-17 New York Knicks (37/45, -11)
Une deuxième franchise légendaire dans le bas du classement. Mais là, on est au moins sûr que c'est involontaire. Une année à oublier comme en ont déjà connu les Knicks. Une nouvelle ère débute en souhaitant qu'elle soit plus victorieuse que la précédente.
-18 Los Angeles Lakers (27/55, -2)
Et de trois. Les Lakers qui arrivaient réussi l'exploit au prix d'un tendon de Kobe Bryant d'arracher les playoffs l'an dernier en fin de saison ont cette année parfaitement assumé leur rôle d'équipe de fin de tableau. Un troisième club légendaire sur le carreau, à croire que cette saison est vraiment un tournant dans l'histoire de la NBA.
-18 Utah Jazz (25/57, -8)
Le Jazz est une équipe jeune. Sans grand espoir en début de saison, les résultats ont simplement confirmé que l'expérience est la clé de la réussite. Mais l'avenir est loin d'être morose au bord du lac salé.
-21 Denver Nuggets (36/46, -4)
On en peut pas dire que Brian Shaw aura connu une année paisible. Et s'il reste en place on pourra même considérer qu'il a connu le pire des baptêmes possible. Les chutes font la célébrité du Colorado et celle de Denver cette saison montre que la ville en est bien la capitale.
-23 Milwaukee Bucks (15/67, -15)
Et le bonnet d'âne revient aux Bucks. On s'set beaucoup moqué la saison dernière du duo Ellis/Jennings mais on voit à quel point les remplacer est finalement difficile. Une année charnière pour les Bucks, avec une vente à venir et probablement un nouveau départ qui fera table rase du passé.
Total ensemble de la ligue: +1
Total Est -21 / total Ouest +22
Par division (entre parenthèses, le résultat après 40 matchs)
SOUTHEAST +22 (+13)
SOUTHWEST +22 (+10)
PACIFIC +10 (+4)
CENTRAL -4 (-2)
NORTHWEST -10 (-1)
ATLANTIC -39 (-21)
Les deux divisions du Sud ont connu les progrès les plus forts. Il faut dire qu'elles abritent à elles deux la moitié des qualifiés en playoffs. A noter la saison catastrophique en tous points de la division atlantique.