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by sebduth » 06 September 2022, 10:28
Pour les finances de manière générale, il ne faut pas raisonner tout à fait comme à la maison.
Déjà une dette n’est pas un problème, ne pas avoir de dette peut même être perçu par un économiste comme un problème (ou une incompétence), car cela peut illustrer que tu n’investis pas, donc que tu stagnes ou régresses, surtout dans un monde concurrentiel.
Quand Laporta annonce une dette à 1,3 milliard, c’est peut-être un problème, peut-être pas : tout dépend de la capacité à rembourser et à générer des revenus en face.
Pour comprendre les manœuvres récentes, il faut regarder les règlements de cap de la masse salariale de la Liga : étant donné les résultats financiers récents (liés au COVID, aux nouveau salaires hors marché de certains joueurs, etc…), la masse salariale autorisée au Barça s’est considérablement affaiblie, ce qui l’interdisait de recruter. Au fond ce ne sont pas les indemnités de transfert que le club ne pouvait pas payer (par de l’endettement), ce sont les salaires, bloqués par la Liga.
La priorité des dirigeants a donc été de faire remonter le niveau du cap, ce qui passait par des revenus rapides (les leviers) et une baisse de la masse salariale (départ de gros salaires).
Par ces opérations le club a pu recruter, ce qui lui a permis de se renforcer, ce qui doit permettre d’améliorer les résultats et l’engouement populaire, donc in fine les revenus, donc réduire la dette : passage en cercle vertueux.
Le club a été plombé par une gestion financière et sportive calamiteuse depuis grosso modo le départ de Neymar, gestion qui en plus a été accentuée par le COVID, la billetterie étant une énorme source de revenus du club. Le Real, lui, est passé entre les gouttes, moins plombé par l’effet COVID, et avec des résultats sportifs dans la période qui ont compensé les pertes. De toute façon Florentino Perez a toujours été en avance sur la valorisation financière de son effectif, il en avait fait son modèle déjà à l’époque Zidane Figo et avait justement sorti le club d’une dette abyssale.
mais ca va hein juste qu'on peut imaginer la même chose dans ces clubs.
Le GOAT des GOAT c'est Boban ! De San Antonio à Houston, en passant par Detroit, Los Angeles ... 
Philly .. 
