Maic ... ce ne serait pas...
Le retour du
FINAL TAPE !
Un game 6 aux allures des plus grands duels du Western Spaghetti. Hier soir, l'avant match sentait comme un scénar entre John Wayne et Clint Eastwood. L'un des deux acteurs avaient plus de balles dans son chargeur.
Les role players :
Iman Shumpert a subi il y a tout juste un an la même blessure que Derrick Rose. Revenu courant février, le sophomore n'a jamais retrouvé le niveau de jeu qui était le sien à la sortie de la fac. Peu de jump, manque de conditions athlétiques, il a pourtant persévéré, avec la confiance totale de Mike Woodson. Mais depuis le début de la série, sa défense sur Paul Pierce, son pressing et son renouveau physique lui permettent de revenir au top de sa forme et de son basket. Hier soir, il a tout simplement été exceptionnel, remplaçant dans le rôle du bad shot maker Jr smith : 17pts à 6/9, 6 rebonds et 2 stls.
Les Knicks ont été critiqués pour avoir signé durant l'été de nombreux papys. Des critiques confirmées :Kurt Thomas a été viré, Rasheed Wallace a pris sa retraite, Marcus Camby n'a plus aucune utilité. Et puis il y a Kidd qui crucifie son ancienne équipe des Nets, qui aligne 3 shoots à longue distance à OKC... . Pablo Prigioni, quant à lui, ne s'était illustré que par son professionnalisme et sa science du jeu. mais pas au scoring. Hier soir, avec 14pts à 4/6 à 3pts, il offre les paniers importants. C'est lui qui envoie NY en orbite dès les premiers instants du match.
Mike Woodson : avec un effectif si friable, un Franchise Player qui n'a pas assumé la pression, et un lieutnant de ce dernier dans les choux depuis 48 minutes, rien ne s'annonçait facile. L'affaire du deuil a particulièrement énervé Woody, qui aurait convoqué ces joueurs après la rencontre du game5 pour leur passer une soufflante. Un coaching qui s'avère payant, car NY a très bien défendu sur 5 des 6 matchs. Offensivement, il a des armes entre les mains. Son bilan à la tête des Knicks est à ce jour le meilleur dans l'histoire des coach des Knicks, dépassant le grand Red Holzmann.
Carmelo Anthony : S'il a été décisif en fin de première mi-temps, et sur son 3pts en fin de rencontre, Melo a encore connu une soirée difficile. Très bien rentré dans cette série, la guerre mentale, dans laquelle les Knicks sont entrés eux-mêmes, l'a complètement déstabilisé. C'est la faiblesse de New York. C'est équipe est friable mentalement, et a voulu jouer sur un terrain qui lui était miné. Melo doit jouer sans pression pour être performant, ce qui est un problème à ce niveau de la compétition. Il n'en reste pas moins un sacré joueur offensif. A lui de prouver qu'il a l'étoffe d'un grand.
JR Smith : Même chose que pour Melo finalement. Mais lui a fait rentrer les Knicks dans cette guerre des mots contre Boston. Brillant sur les 3 premiers matchs, il n'a pas gérer la pression.
Nous y sommes !!
13 ans que les Knicks n'avaient pas passé un premier tour. A l'époque, les Knicks avaient sweepé les Raptors de Toronto 3-0, c'était en 2000. NY allait atteindre les finals de conf, avant de s'incliner 4-2 contre Indiana de Larry Bird, mark Jackson, Rick Smits, Reggie Miller et Ron Artest.
C'est une longue traversée du désert qui prend fin ce jour. On peut remercier Donnie Walsh, mais aussi Ernie Grunwald, et enfin Mike Woodson. On n'oubliera pas les mauvais choix de Scott Layden (trade d'Ewing, Van Horn, de Camby et nene), Isiah Thomas (Marbury, curry, crawford, Lenny Wilkens), qui ont entrainé New York dans la plus longue spirale de défaite de son histoire.
face à nous, Indiana et l'avantage du terrain ! si les Knicks n'ont pas montré une sérennité irréprochable, les Pacers n'ont pas été plus en verve de ce côté là. New York a donc les armes pour passer ce nouveau tour. Il faudra compter sur un grand duo Smith - Anthony, mais aussi sur un axe défensif Chandler - Shumpert, et l'apport d'un Stoudemire revenant sur le banc.
un p'tit pour la route, parce que quand même, c'est Boston