NBA Power Ranking 2009-2010
1)
Golden State Warriors : Champions en titre, Golden State avait une intersaison calme à gérer. La plupart des joueurs sous contrat, et pas de cap à dépenser, le recrutement allait donc se faire uniquement via des salaires minimums. Ce fut néanmoins réussi, avec les signatures de quatre joueurs expérimentés et toujours très capables sur un terrain afin de renforcer le point faible de la Baie, la rotation. C'est ainsi que Steve Nash, Raja Bell, Rashard Lewis et Malik Rose arrivent pour jouer le back-to-back, peut-être le quatrième de l'histoire de la ligue depuis 1996.
2)
Charlotte Hornets : Les champions sortants ont subis une désillusion l'an passé avec une élimination face à Boston, dans une série très serrée. Malgré cela c'était une nouvelle saison régulière de haut niveau, ce qui a conforté le GM dans son idée de garder le groupe en place, hormis pour quelques timides tentatives de trades avortés. Le bilan de la FA est plutôt négatif, avec le départ du pivot back-up Diop, qui est consenti dans le but de donner du temps de jeu au sophomore Thompson. Garcia prolonge néanmoins pour un tarif raisonnable, l'effectif joue le titre, encore cette année.
3)
Denver Nuggets : C'est sûrement le grand gagnant de cette intersaison, à court terme en tout cas, avec la perte de Ellis certes, mais l'acquisition du meilleur arrière de la ligue sans aucun doute en la personne de Jamal Crawford, le trio Gay/Bosh/Rondo voit ainsi un des meilleurs two-ways de NBA arriver afin de former un monstre à trois têtes en attaque, et le maestro RR9 afin de caviardiser ses camarades. Bogut fera le travail en tant qu'éboueur en 5, et même si le banc paraît un peu tendre, avec notamment Anderson et Marco encore bien jeunes, le Colorado aura à coup sûr un représentant dans le haut de l'ouest !
4)
Phoenix Suns : On a soif de victoires dans l'Arizona, après trois saisons encourageantes du duo Lowry/Millsap, et une équipe qui se renforce au fil du temps, Arenas en cours de saison dernière, Dunleavy cet été. Smush Parker est prolongé pour 7 millions annuels jusqu'à 2011, même durée pour Lee, avec un montant moindre. L'équipe est toujours aussi profonde, tout dépendra de la capacité de Kyle Lowry à devenir un joueur majeur de cette NBA, et à emmener avec lui ses coéquipiers. Objectif finale de conférence pour Phoenix !
5)
Boston Celtics : C’est une intersaison bien compliquée pour les Celtics avec notamment les pertes de Amir Johnson, et à dans une mesure de Jamal Crawford, les finalistes perdants de l’an dernier auront de fait du mal à réitérer leur performance, oui c’est ce que j’aurais pu dire si la conférence est un peu moins à chier, en l’état, on les place deuxième de leur conférence, porté par le trio Melo, Harris et Vujacic et le nouvel arrivant, en provenance de Sacramento, Captain Kirk, qui va assurer le poste de second arrière.
6)
Minnesota Timberwolves : Une grosse côte par ici, avec les loups qui prennent le HCA à l’ouest. Le trio Nelson – Lee – Martin est extrêmement solide, et la raquette qui était le point faible depuis le départ de Kaman, sort renforcé de l’intersaison. Un duo Boozer/Okafor assez complémentaire et talentueux offensivement, supplée par un banc plutôt fort, avec Eddie House, titulaire dans deux équipes de playoffs sur les deux dernières années, Medvedenko, Barnes et Luke Walton. Attention néanmoins aux blessures, Okafor et Nelson commençant à avoir un certain historique de problèmes physiques sur les dernières années.
7)
San Antonio Spurs : Les vieux ont toujours de la ressource ! Le duo Dirk/Manu est assez expérimenté pour rester dans le top d'un ouest plus si fort dans le haut, mais plutôt sur les dernières places de PO. Un peu sceptique sur la capacité de Derrick Rose pour mener cette équipe néanmoins, la perte de Tinsley va se ressentir à ce niveau là. Pietrus est un bel apport dans cette équipe, et sûrement un upgrade à Ben Gordon. Le banc paraît néanmoins un peu faiblard, ce qui les place trop loin pour le HCA, une première depuis bien longtemps.
8)
Milwaukee Bucks : Les Bucks de l’illustre SylvesterTemple sortent d’une grosse désillusion eux aussi, avec une piteuse septième place et une élimination au premier tour, alors que de grandes ambitions avaient étés nourris avec l’arrivée du Chosen One, ensuite de nombreuses blessures et un coaching douteux ont mis à terre les Daims. Une pièce importante de cette équipe prendra la porte, Troy Murphy, en échange du rookie Tyreke Evans, qui a un potentiel important, et Gortat arrive dans la foulée en provenance de l’Arizona. Le fantôme d’Antoine Walker, signé pour une MLE aura la lourde tâche de faire oublier l’enfant de Milwaukee parti vers l’Oklahoma. Malgré un effectif relativement bancal, James suffira pour être bon dans cet est toujours dégueulasse.
9)
Houston Rockets : Une équipe toujours classée haut, et qui déçoit toujours, mais j’y crois encore, avec un Harrington qui aura plus de temps pour s’acclimater à sa nouvelle franchise, KD est un top joueur de cette ligue, la raquette Perkins Harrington est de haut niveau, et Foye est un excellent catch and shooteur, et le banc est correct, reste la mène qui est assez faible, Raul Lopez étant plus un remplaçant qu’un titulaire chez un contender.
10)
New Jersey Nets : Les Nets ont échoués au bord de la post-season l’an dernier, ils ont semblé vouloir miser lourd pour entourer leur pépite Al Jefferson, avec d’abord un trade pour faire venir Ridnour, un des meilleurs meneurs de la ligue, en échange d’un first pick et du rookie Mayo. Dans la continuité, Craig Smith est récupéré en échange d’un autre pick de draft. Vint plus tard la Free Agency, qui verra arriver Monta Ellis au maximum, pas conservé par les Nuggets. Objectif clair, les playoffs et pourquoi pas un parcours honorable ensuite, et ils s’en sont donnés les moyens avec un 5 majeur de très bon niveau, malgré un banc quelque peu faiblard.
11)
Oklahoma City Thunder : Après l’échec cuisant de son arrivée en NBA, Oklahoma a choisi la voie de la compétitivité en échangeant ses tours de draft contre des joueurs confirmés. C’est ainsi que Troy Murphy arrive en provenance du Wisconsin, OKC abandonnant le pick 5 au passage. Plus tard, le retour de Josh Howard fut annoncé, pour Deng, Delfino, et deux choix de draft, un projet ambitieux autour de quatre joueurs très forts, Westbrook Smith Howard et Murphy, mais pas grand-chose autour, Oden en guise de pivot et un banc très léger composé de Miller ou Banks en meilleurs éléments, hormis le toujours très bon Anthony Parker, mais ce dernier commence à ressentir le poids des années, il vient d’avoir 34 ans.
12)
Cleveland Cavaliers : Les Cavs sont toujours une place forte de cet est, malgré le trade de Tim Duncan, qui verra arriver un Carter peut-être plus complémentaire de Tyson Chandler, joueur historique de la franchise de l’Ohio. Mike Bibby est toujours une valeur sûre du poste de meneur, lui qui sort d’une saison à 18 points et 8 passes décisives. Autour de ce très beau trio, le tableau est un peu moins coloré et enthousiasmant. Les postes de second arrière et ailiers forts seront vraisemblablement tenus par Roger Mason et Brian Cook, pas franchement des pointures, le duo de pivots Haddadi/Tsakalidis n’est pas une certitude non plus. Cela donne une franchise assez compliquée à situer, avec un plafond un peu plus haut mais aussi des risques d’être bien plus bas en cas de blessures au vu de la pauvreté du banc, composé de Moon Tsakalidis et Arroyo.
13)
Sacramento Kings : La saison dernière a été encourageante pour Sacto, qui retrouvait les playoffs pour la première fois depuis la saison 2004. Le duo Lamarcus Aldridge/Michael Redd marche bien et paraît complémentaire. Dans sa volonté d’améliorer l’équipe, le front office a échangé le nouvel arrivant Hinrich et Pietrus pour Richard Jefferson, afin de former une ligne de wing complémentaire de LMA, le FP de l’équipe. A la free agency, les vétérans se sont bousculer pour jouer à Sacramento, Allen Iverson, Morris Peterson et Damon Jones sont donc désormais des Kings, et la rotation paraît équilibrée, et capable de titiller le haut de l’ouest.
14)
Indiana Pacers : Les Pacers sortent de la meilleure saison depuis la reprise de la franchise par RowLegion en 2001. 40 victoires et un premier tour de PO, les dirigeants ont donc voulus capitaliser sur cet élan, et ont montés un trade pour l’ancienne star déchue, Kobe Bryant. Indiana toujours mené par son duo Mo Williams – Andres Nocioni. Desagana Diop a été signé, afin de préparer l’après Lafrentz, qui n’est pas éternel et va sur ses 34 ans cette saison. Une équipe avec un cinq majeur plutôt fort donc, mais un banc qui laisse à désirer, composé notamment de Posey, Bowdler et Lafrentz et Mason. Attention aussi à la longueur de la saison, pour un effectif assez âgé.
15)
Toronto Raptors : Une intersaison réussie pour les Canadiens, qui récupèrent notamment Deron Williams, AS la saison dernière, le meneur aura fort à faire pour mener les Raptors, composé de bons roles players, avec Pavlovic, le très prometteur Thad Young, Kaman en provenance de la Louisiane, et le rookie Demar Derozan, jusqu’au playoffs. Le banc paraît de niveau suffisant pour jouer un rôle de bonne équipe à l’est, mais le plafond est néanmoins assez bas, notamment avec le manque de joueurs de calibre AS.
16)
New Orleans Pelicans : Pas mal de mouvements l’an dernier et sur cette intersaison en nouvelle Orleans, Carter a été récupéré, puis rééchangé afin d’accueillir Tim Duncan. Chris Kaman se voit montrer la porte de sortie vers le Canada, Ariza arrive en échange, Collison et Nate Robinson sont aussi swapés. Après tout ses mouvements, l’équipe est équilibrée, avec à priori un 5 majeur Parker – Iggy – Ariza - Odom – Duncan. Pas suffisant pour nous pour les placer en playoffs, avec notamment un manque de talent au scoring pour exister dans un ouest qui ressemble à une jungle.
17)
Seattle Supersonics : Après le trade de LeBron, la plupart des GMs de la ligue ne donnaient pas cher de la peau des Sonics, c’est donc en surprenant tout le monde que finalement, l’escouade de Marc Gasol s’invita en post-season, pour être assez sèchement sortis par des Warriors qui finiront champions. L’intersaison des Sonics a été intéressante, draft de Wes Matthews, retour de Dampier, signature de Tim Thomas, des moves intelligents, mais pas assez de talent dans cet équipe pour aller en PO selon moi, le manque d’un FP se fait cruellement ressentir, dans un ouest où les 9 équipes que j’ai placé devant ont un FP de calibre All-NBA.
18)
Portland Trail Blazers : Portland était dans le ventre mou l’an passé, avec la draft du phénomène Kevin Love, rookie de l’année, s’invitant même au match des étoiles, pour finir la saison avec une magnifique moyenne de 24-9, le FO a cependant préféré rester mesuré dans ses choix à l’intersaison. On sait de source sure que Luke Ridnour a été proposé mais que le GM a choisi de décliner. La draft, puis la FA voient arriver plusieurs belles pièces dans cet effectif, qui se veut de rester patient et cohérent dans ses ambitions, ainsi les vétérans Camby, Jones, et Stephen Jax viennent apprendre la NBA aux jeunes de l’équipe, et notamment au rookie sur qui le FO fonde de nombreux espoirs, Lawson. Pas si loin des playoffs finalement, avec un futur radieux qui s’annonce.
19)
Miami Heat : Classé dernier l’an passé, et finalement playoffable, on va cette fois faire confiance à l'effectif, et faire le pari de placer cette équipe en playoffs, malgré la perte de son meilleur joueur, sixième homme de l’année et meilleure progression, Craig Smith. Pour le remplacer, de l’expérience, ou des vétérans cramés, c’est selon, sûrement entre les deux. Si Okur semble pouvoir encore rendre quelques services, Battier et Knight sont lessivés avec de nombreuses saisons compliquées dans le rétroviseur. Jennings a un profil assez compliqué pour performer en année 1, et il ne semble pas pouvoir tenir la cadence face aux autres meneurs NBA.
20)
Detroit Pistons : Après une saison bien morose dans le Michigan, la draft a réveillé tout les fans des Bad boys, la loterie les ayant fait outrageusement monter jusqu’à la première place. Après quelques vaines tentatives de trade-down, la cible initiale a été choisie en première position, Stephen Curry, un meneur de jeu avec un sens du shoot jamais vu, et une insolence folle avec un ballon de basket. La relève du légendaire Billups est en place, néanmoins, l’effectif me paraît mal agencé, avec des joueurs dont les meilleures années sont vraisemblablement derrière eux (Gasol, T-Mac) et des jeunes encore bien tendres (Curry, Pekovic). C’est donc une place moyenne, mais prometteuse pour la suite qui est attribuée à cette sympathique équipe de Detroit.
21)
Chicago Bulls : À mon sens, l’équipe la plus décevante de l’année passée, avec des playoffs manqués malgré un trio Terry-Howard-Howard très beau sur le papier, dans les faits, ça n’a jamais pris, le GM a donc décidé de renvoyer JH de là où il venait, l’Oklahoma, en échange de picks, dont le sien, et de jeunes joueurs pour le banc. L’effectif est légèrement plus équilibré qu’à l’accoutumée, mais néanmoins extrêmement plafonné en terme de talent, avec un Terry vieillissant et un supporting cast très léger malgré la draft du prospect intéressant Danny Green, qui n’est pas sans rappeler Strickland en tant que 3&D qui fait le travail de l’ombre.
22)
Los Angeles Lakers : L’autre grand gagnant de la loterie se trouve à Los Angeles, Blake Griffin, annoncé pick numéro 1, qui tombe jusqu’au Lakers c’était inespéré, l’effectif devient donc assez correct avec un duo Granger-Griffin effrayant. En revanche les postes de meneur et de pivot sont extrêmement vides, avec respectivement T.J. Ford et Blatche comme titulaires probables, le cas échéant ça serait à priori Beverley en poste 1. Bien trop léger pour viser les playoffs dans cette conférence, et cela va très bien au Front office qui souhaite construire par la draft encore un an au moins. Avec un des trois rookies sensation de la cuvée qui arrive en ligne de mire ?
23)
New York Knicks : Après une saison bien faiblarde, les Knicks accueillent Jrue Holiday, un excellent rookie, mais qui est plus un projet long-termiste, il a seulement 18 ans, et un jeu à peaufiner bien que le potentiel soit indubitablement là. Autour de lui, le GM a ramené Jason Richardson, une des têtes de gondoles de cette Free Agency, au prix fort sur une année. L’effectif est toujours extrêmement jeune, mais surtout extrêmement faible, j’ai beaucoup de mal à l’imaginer jouer les playoffs à l’est, surtout que le top trois de cette draft est attrayant, et que le fossé ensuite est immense, ce qui n’incite pas à tout donner pour monter dans la hiérarchie.
24)
Washington Wizards : L’équipe de la capitale squattera toujours les bas-fonds de la ligue selon moi. Washington peut néanmoins être serein sur la question de son avenir, avec un FP déjà tout trouvé en la personne de James Harden, pisté toute la saison dernière par le Fo des Wizards. Un arrière capable de passer, génie au scoring et avec le potentiel d’être capable en défense, une grande qualité de cet effectif, qui peut être correct de ce côté du terrain, mais il y en a deux au basket, et sur ce point Washington est bien trop faible pour jouer une place correcte à l'est.
25)
Philadelphie Sixers : Un énorme nettoyage réalisé par les dirigeants des Sixers, avec le départ du franchise player emblématique de la franchise, Kobe Bryant, ainsi que son lieutenant, RJ. Avec le départ de Jerome James l’an passé, Philadelphie tire un trait définitif sur l’ère Kobe RJ Okur JJ. Le but maintenant est surtout de construire via la draft, avec Ben Gordon qui peine à se remettre d’une blessure, et un Rip Hamilton bien vieillissant. Le rayon de soleil se nomme C.J. Miles, qui va pouvoir montrer la pleine mesure de son talent dans cette saison sans pression aucune.
26)
Orlando Magic : Après deux saisons correctes à Orlando, le bouton reset a aussi été pressé, avec les départs du AS Deron Williams et de l’emblématique Odom vers Toronto et New Orleans. L’objectif assumé est la draft, et le développement de certains jeunes, comme le transfuge de NOLA Nate Robinson, ou le jeune DJ Augustin. Une saison qui va sembler bien longue à Disney...
27)
Dallas Mavericks : Une descente aux enfers qui continue à Dallas, avec le dernier vestige d’une équipe qui aura marqué la ligue avec ses 70 victoires, avec un Luke Ridnour qui s’en va sous les applaudissements des fans vers le New Jersey. Une page qui se tourne définitivement vers les jeunes de l’équipe notamment Morrow, Mayo, Carroll et Randolph, avec néanmoins l’arrivée de vétérans afin de les encadrer, notamment Gadzuric, Butler. Ça va être bien faible, et surtout très long en tout cas pour la moins bonne équipe texane.
28)
Utah Jazz : Et le palme de la pire équipe de la ligue revient aux Jazz ! Avec un effectif très clairement pas au niveau, mené par Brandon Roy, c’est dire la tristesse. La mène est assurée par un jeune européen qui semble aussi pas encore tout-à-fait près pour le jeu physique de la NBA. Ajoutez à cela une raquette All-Time en terme de faiblesse et vous obtenez une cuvée Utah 09-10 dernière de la ligue.