Fin de saison, direction les Playoffs !
8-3, c'est le bilan de l'équipe avant qu'elle ne perde un nouveau titulaire sur blessure : Esteban Batista (doigt cassé), remplaçant de Samuel Dalembert, out pour deux mois (bras cassé). Heureusement, et même si cette absence aura coûté deux défaites, face aux Bulls (-3) et aux Suns (-11), ce ne fut pas trop préjudiciable à l'équipe qui parvient tout de même à accrocher les Playoffs. Mais que ce fut juste ! 38-44 au niveau du bilan, le même que le Heat Nets et les Nets, mais Milwaukee leur grille la politesse au tie-breaker alors que les Nets finissent neuvièmes, hors Playoffs donc, malheureusement pour eux.
Avec deux victoires de plus, les Bucks auront pu atteindre la sixième place des Pacers et rencontrer le Magic en Playoffs mais, soyons francs, finir septième avec ce bilan est presque une bénédiction pour les Bucks tant la saison aura été compliquée.
Encore un blessé, mais léger cette fois !
Sorti sur blessure après 8min jouées face aux Bulls lors de l'avant-dernière rencontre de la saison, Esteban Batista, doublure officielle de Samuel Dalembert, qui s'est cassé le bras il y a un mois et à qui l'on a d'ors et déjà annoncé la fin de saison, aura eu le don de donner des sueurs froides à son Front Office. Non seulement parce que sa blessure aurait pu être plus grave, rendant la nouvelle de ce doigt cassé et cette dizaine de jours d'absence presque agréables pour tout l'état du Wisconsin, mais également parce que la franchise aurait pu raté les Playoffs. Fort heureusement, la blessure est légère, même si handicapante malgré tout en vue des Playoffs, et Milwaukee réussit à se qualifier, d'une justesse incroyable, en post-season.
A l'heure d'affronter les Celtics pour ce premier tour de Playoffs, Batista, actuellement en day-to-day et estimé à 80% de ses moyens la veille de la rencontre, tiendra-t-il sa place ? Rien n'est moins sûr tant le coaching staff des Bucks aura navigué à vue en cette saison pourrie par les pépins physiques.
Des hauts, des bas, mais l'honneur est sauf !
Malgré des circonstances difficiles et une pression phénoménale, LeBron James et cie nous auront gratifier de quelques fait notables. Retour sur ces quelques performances de ce dernier mois de compétition.
D'abord, un overtime de folie joué contre les Cavaliers, conclu sur un score de.. 3 à 1. Plus gros temps de jeu de la rencontre ? LeBron James évidemment, avec 50min sur 53 possibles. Quelques jours plus tard, record en carrière aux rebonds pour Metta World Peace, décalé comme SG depuis quelques temps, avec 15 prises pour accompagner ses 21pts face aux Pacers. Une semaine après, ce fut au tour de LeBron de faire lever les foules, au Bradley Center cette fois, avec 39pts à 14/18 aux tirs, 10rbds, et 6asts, face aux Mavericks. Pour clôturer le tout, une performance peu appréciée cette fois puisque les Bucks chutèrent de 11pts face aux Suns après avoir mené 24 à 11 dans le premier quart, la faute notamment à un clutch time très mal négocié (-8).
Ne boudons pas notre plaisir, malgré une saison ô combien compliquée et pénible, voir nos Bucks en Playoffs est une excellente nouvelle. Rien n'est acquis, Milwaukee n'est absolument pas favorite pour ce premier tour face aux Celtics, mais, là où toutes les cartes sont redistribuées, l'espoir est permis.
LeBron James All-League et All-Defense 1st Team !
27.4pts, 7.2rbds, 5.6asts, 2.0stls, 0.7blk, telle fut la ligne de statistiques de LeBron James en cette saison 2008/2009. Parvenant de justesse à qualifier son équipe régulièrement amputée d'éléments de son cinq majeur, celui que l'on appelle The Chosen One aura bien mérité ses récompenses.
A 24 ans et malgré un palmarès déjà bien rempli (champion et 5 fois All-Star notamment), LeBron James aura donc attendu d'être à Milwaukee pour glaner sa toute première sélection en All-League 1st Team après deux sélections All-League 2nd Team en 2005 et 2007. En compagnie du quintuple MVP en titre (4ème fois d'affilée) Elton Brand, du Nugget Chris Bosh, de l'ancien MVP (2001) Kobe Bryant, et du surprenant Kevin Martin, LeBron James intègre donc officiellement l'élite cette saison.
Comme si cela n'était pas suffisant, voilà que LeBron James réaliste un doublé impressionnant en décrochant une sélection en All-Defense 1st Team, sa seconde après celle de l'an passé, et, encore une fois, le casting qui l'accompagne est cinq étoiles : Elton Brand de nouveau (3ème sélection, Andrei Kirilenko (quadruple DPOY en titre), Allen Iverson (10ème sélection), et Rajon Rondo (première sélection pour le troisième année).
LeBron, Milwaukee t'appartient !
Celtics en vue, tirons à vue !
Une défaite de 3pts alors que LeBron n'était pas encore là et que MWP claquait 45pts, une seconde par ce même infime écart alors que MWP était en civil sur le banc, suivies d'une victoire de 24pts avec toujours MWP à l'infirmerie. Voici le bilan des trois rencontres qui ont opposé Bucks et Celtics cette saison. Pas très rassurant pour les Celtes dites-donc ! On ne voudrait pas être dans les bureaux de Boston en ce moment : ce très peu subtil mélange de sueur froide et de défection fraîche est peut-être habituel pour les slips et narines locales, mais ce n'en est pas moins nauséabond et repoussant pour le reste du monde !
D'un point de vue sportif, on notera la désertion des raquettes. Dalembert (bras cassé) pour la totalité des Playoffs, et Batista (doigt cassé) pour une semaine, d'un côté ; et, de l'autre côté, Hunter (pied cassé) et McClintock (épaule disloquée), tous deux pour la totalité des Playoffs.
Quatre blessés, quatre pivots. Dans une NBA toujours plus résolument tournée vers le jeu rapide, quitte à positionner un ailier au poste 4, ce ne sont certainement pas ces blessures qui viendront bouleverser les tendances. Pour preuve, Carmelo Anthony, star et co-FP des Celtics, n'avait encore jamais été essayé à l'exercice avant d'être installé définitivement comme PF à Boston. Du côté des Bucks, c'est LeBron James qui pourrait l'imiter sur ces Playoffs, lui qui l'a déjà fait avec succès à Seattle par le passé, entre autres l'année-même où il a terminé champion et Playoffs MVP.
LA_Bonne, tout juste élu GMOY pour avoir notamment signé son ailier titulaire cet été et s'être construit un banc, prouvera-t-il au travers de ces Playoffs que ses ajustements porteront leurs fruits en Playoffs comme ils l'ont fait en Saison Régulière (62-20) ? Rien n'est moins sûr, les Playoffs rabattant toutes les cartes et raréfiant les présences des joueurs de banc sur le parquet... Harris, l'éternel joueur à potentiels dont on ne voit toujours pas le jour donnera-t-il la leçon à l'espagnol Calderon ? Crawford, celui que l'on veut échanger tous les ans, et Vujacic, le vilain petit canard NBA enfin responsabilisé, seront-ils capables de transpercer la muraille Metta World Peace ? Carmelo Anthony et ses quelques kilos en trop arriveront-t-ils à suivre l'ovni LeBron James ? Comment Jerome James fera-t-il pour défendre Troy 'Treys' Murphy ? Beaucoup de questions qui donneront bientôt leur lot de réponses, mais probablement une belle déception à l'arrivée pour le Front Office du Massachussets, probablement très habile avec leurs calculatrices (plutôt qu'avec Excel sources said !) mais bien moins dans leur management.
En exclusivité, le discours de LeBron James ce matin dans le vestiaire, suivi de quelques images sur vidéoprojecteur terminant avec un arrêt sur image de ce qui symbolisera la série : un LeBron impérial et un Melo médusé.
LeBron James wrote:Dans 3 semaines, je moissonnerai mes terres [à Boston]. Imaginez où vous voudriez être. Et vous y serez. Tenez la ligne, restez avec moi ! Si vous vous retrouvez tout seul, chevauchant dans de verts pâturages avec le soleil sur le visage, n'en soyez pas troublé [ce ne sont que les boucles d'oreilles de Lala]. Car vous êtes aux Champs-Élysées [du Hall Of Fame], et vous êtes déjà mort. Mais, ce que l'on fait dans sa vie résonne dans l'éternité.