Les fortes progressions :
Keith Bogans (+37)
Débarqué dans la grande ligue à 22 ans, Bogans n'était pour autant pas NBA ready. Rookie à Portland l'an dernier, il n'aura ainsi disputé que 25 rencontres pour 4min de temps de jeu moyen. Cela n'aura heureusement pas entamé sa motivation, lui qui aura passé tout son temps libre au gymnase pour arriver à Milwaukee fin prêt à forcer son destin. Avec ses progrès en défense (+9 PRD et +3STL), au shoot (+9 FTS et +4 3PT), et au maniement de balle (+8 HND et +3 PAS), sans pour autant oublier sa préparation physique (+9 QKN), il aspire cette année à un vrai rôle, celui de back-up SG derrière l'immuable Ray Allen. Ses progrès, il ne les doit qu'à lui même, mais la fatigue accumulée (-7 STA) est malgré tout quelque peu préjudiciable.
Metta World Peace (+18)
Reprenons la formule de l'an passé : In-a-rrê-table ! +36 il y a quatre ans, +42 l'été suivant, +65 ensuite, +28 l'été dernier, et +18 cette année. Soit +189 depuis sa saison rookie ! Ce monstre de travail a une nouvelle fois mis l'accent sur ce qu'il préfère et, ça tombe bien, c'est aussi ce pourquoi il est aussi indispensable à Milwaukee : la défense (+12 PRD, +6 BLK, +4 PSD, et +3 STL). Cerise sur le gâteau, MWP n'en oublie pour autant pas de travailler sur son jeu offensif, en attestent ses progrès dans l'attaque du cercle (+8 INS). Si,physiquement, il semble fatigué (+8 STA), on estime que ses progrès en valaient la peine. Seule ombre au tableau, les lancers francs (-13 FTS), qu'il semble avoir complètement délaisser cette saison.
Joel Przybilla (+17)
Signé à prix d'or, plus de 10M, par le Magic, Przybilla a été immédiatement transféré à Milwaukee et les dirigeants du club n'ont pas manqué de lui montrer tout l'intérêt qu'ils lui portaient. Cet été, le jeune pivot, qui sortait donc de son contrat rookie, avait mis l'accent sur la préparation physique, assez nettement (+7 STR et +11 STA), et la défense (+12 DRB et +6PSD). De bonne augure pour le pivot remplaçant de l'équipe, attendu justement sur ses qualités de travailleur de l'ombre. S'il délaisse un peu le rebond offensif (-6 ORB), c'est par choix et cela semble aller dans le sens de ce que l'on attend de lui à Milwaukee. Pour le reste, les progressions ou régressions sont anecdotiques. S'il est payé au prix fort cette saison, il n'a cependant pas de garantie pour la suite. A lui donc de se montrer indispensable, et son travail estival semble aller en ce sens.
Bostjan Nachbar (+10)
Baladé entre les postes de SF, PF, puis C, à Portland depuis deux saisons, Nachbar ne démérite pas. Ne sachant quels domaines travailler en priorité, le jeune joueur s'est cette saison concentré sur son physique (+9 STA, +5 STR, et + 5 QKN), histoire d'être capable de tenir la route, qu'importe son rôle. Cela dit, des progrès notables en attaque (+8 INS et +4 JPS) sont à mettre à son crédit, quand bien même ceux-ci se sont faits au détriment d'autres domaines de compétences (-5 STL, -5 HND, -4 FTS, -3 3PT, et -3 DRB).
Les faibles progressions :
/
Les stagnations :
Samuel Dalembert (+2)
En fin de contrat rookie, le jeune pivot n'a plus qu'une saison pour faire ses preuves après trois années malheureusement décevantes malgré un temps de jeu plus que décent (17min comme rookie, 31 comme sophomore, puis 15min l'an passé - 248 matchs joués). L'avenir nous dira s'il avait raison ou non, mais Dalembert aura décidé de tout miser sur le rebond (+10 DRB et +9 ORD) et le physique (+8 STA), laissant notamment sa défense (-13 BLK) et ses lancers francs (-7 FTS) au vestiaire. Appelé à jouer le rôle de troisième pivot lors de son arrivé à Milwaukee il y a quelques semaines, la pré-saison nous en dira plus sur les convictions du coach à cet égard.
Jermaine O'Neal (0)
Soucieux de se relancer dans une franchise où il y a de vraies attentes, celui qui est attendu comme le pivot titulaire de l'équipe aura bien travaillé sur l'aspect le plus important du poste : le rebond (+9 DRB et +4 ORB), quitte à délaisser la défense au poste (-13 PSD), de moins en moins utile dans une ligue où le jeu extérieur prend de plus en plus le pas sur le jeu intérieur. Conséquence de quoi, O'Neal n'aura pas mis les pieds dans une salle de musculation de tout l'été (-10 STR), mais le temps passé sur les parquets en contrepartie aura été bienvenu (+5 STA, +3 JPS, + 3 HND, +3 PRD, etc.).
Les faibles baisses :
/
Les fortes baisses :
Ray Allen (-33)
Mais que se passe-t-il ? Allen, établi comme le Franchise Player de l'équipe depuis sa saison sophomore et le départ de Glenn Robinson, drafté par la franchise, et aimé par tout un état, commencerait-il à subir le poids des âges ? A 29 ans seulement, on en doute. En revanche, les innombrables déceptions liées aux sorties de Playoffs prématurées de l'équipe et à l'absence de titre de MVP, peut-être... Toujours est-il que le joueur est arrivé au Training Camp complètement hors de forme (-10 STR, -8 QKN, et -6 STA), avec une attitude quelque peu désabusée (-4 HND, -3 DRB, -3 JPS, -3 PSD, et -3 PRD). Au vu de l'amour que lui portent le GM, la franchise, et toute la ville, nul doute qu'il aura le soutien qu'il mérite pour passer cette épreuve et repartir de plus belle. Leader d'une équipe rajeunie par les arrivées de deux rookies à fort potentiel dans le cinq de départ, Allen devrait pouvoir retrouver son amour pour le basket sous peu. Rappelons par ailleurs que SylvesterTemple, le GM de l'équipe, a annoncé publiquement que cette saison serait l'année du MVP pour la superstar.
Brevin Knight (-39)
Ancien titulaire solide, Knight, même responsabilisé entre Seattle et Milwaukee l'an passé, est en perte de confiance. Physiquement, il se laisse aller (-7 JMP, -4 STR, -3 QKN, et -3 STA), et ça se ressent sur le terrain. Ses capacités à la passe, pourtant très intéressantes, régressent (-10 PAS), de même que sa défense (-5 PRD), et, pourtant déjà frileux à cette idée, il ne semble déjà plus décidé à progresser dans l'attaque de la peinture (-6 INS). Sensé apporter toute son expérience au jeune Jameer Nelson cette saison, Knight est attendu au tournant. Sur le terrain évidemment, mais également dans les vestiaires. A lui de prouver qu'il mérite toute l'attention que lui porte la franchise.
Grant Hill (-47)
A 32 ans, l'ancien double MVP, victime de deux grosses blessures en 1996 et 2002, est toujours là et, bien que moins fort, répond toujours présent. Appelé à jouer sur les postes 3 et 4 en sortie de banc, Hill tient le coup physiquement (-7 STA et -9 JMP mais +9 STR et +3 QKN) et c'est appréciable, mais son efficacité sur le terrain baisse et c'est tout à fait normal. Aux lancers d'abord (-13 FTS) puisqu'il attaque moins l'arceau, mais aussi au tir (-9 3PT), à la passe (-9 PAS), et en défense (-7 STL et -3 PRD). Cela dit, il reste un joueur très complet, toujours capable d'aller chercher des points près du cercle, pour le plus grand bonheur des fans et de la franchise qui l'a fait venir exprès cet été.
Les rookies :
Josh Smith (+38)
Sélectionné par les Pelicans mais transféré à Milwaukee, le jeune SF/PF semble avoir tapé dans l'oeil du GM des Bucks, si bien qu'il aura accepté de transférer son pivot star, quadruple DPOY en titre, en échange. Deux mois après sa draft, on peut dire que le rookie le lui a bien rendu, montrant toute l'étendue de son potentiel. En nette progression en défense (+8 PSD) et aux rebonds (+6 DRB et +3 ORB), celui que l'on attend comme le poste 4 titulaire de l'équipe semble en plus progresser à 3pts (+6 3PT), ce qui ravi le GM. Smith semble des plus volontaires, quels que soient les domaines où l'on lui demande de travailler, son éthique de travail s'appliquant par ailleurs tout autant à la préparation physique (+4 JMP et +5 STR).
Jameer Nelson (+36)
Lui aussi a été sélectionné par une autre équipe, le Magic en l’occurrence, mais lui aussi a terminé à Milwaukee après avoir séduit le GM des Bucks lors de ses workouts. En à peine quelques semaines d’entraînements façon NBA, le meneur a fait d'extraordinaires progrès dans sa vision de jeu (+15 HND et +7 PAS) et a, en plus, particulièrement bien développé sa mécanique de shoot, notamment à 3pts (+15 3PT). Physiquement NBA ready, Nelson n'a pour autant pas lever le pied dans sa préparation (+3 JMP et +3 STR), fin prêt à relever l'immense défi qui s'annonce : driver cette équipe jusqu'au top de la conférence tout en offrant enfin un titre de MVP au multiple All-star Ray Allen.