Pour le match France-Argentine, bein je pense clairement qu'il y a eu des erreurs dans la préparation tactique du match. On a vu dans les autres matchs que cette équipe de Scola aimait joué small-ball et était très agressive des deux côtés du terrain. Qu'avait prévu Collet pour contrer ça? Bein... rien en fait. Et même en cours de match, pas grand chose n'a été fait pour changer le cours des événements.
Mais j'ai vraiment été surpris de voir une telle différence d'intensité et de vivacité entre les deux équipes. Combien de fois voit-on les Français attendrent tranquillement que le rebond défensif leur tombe dans les mains avant de se le faire voler par un pittbull argentin qui se jetait sur le ballon? Je pense que j'aurais peté un câble si c'était mon équipe national

. Tu as le droit d'avoir des jours où le ballon ne rentre pas. Mais perdre autant de points sur une passivité pure, c'est inacceptable à ce niveau là.
Si je prends l'exemple de l'Espagne contre l'Australie hier ou même contre l'Italie au deuxième tour, ils ont aussi dans des jours sans au niveau de l'adresse globale. Et pourtant, ils trouvent un moyent de gagner en jouant dur en défense et se battant comme des enragés en attaque. Rubio en est le parfait exemple: même s'il est dans un mauvais jour au niveau de l'adresse, il va continuer à provoquer des fautes et à permettre à son équipe de revenir petit à petit dans le match. C'est là qu'on voit la grandeur de cette équipe d'Espagne, qui parvient à gagner des matchs même en jouant mal et avec des effectifs "B". J'ai d'ailleurs trouvé les réactions de Longley et surtout Bogut assez ridicules: ils ont été devant la majeure partie du match et ont raté beaucoup de tirs ouverts en fin de 4ème quart-temps et durant les 2 prolongations. Ingles en loupe plusieurs, Mills aussi ainsi qu'un lancer-franc décisif, Dellavedova loupe un 3pts ouvert puis le lay-up/floater de la victoire, je crois, à la fin de la première prolongation. Non, franchement, même les arbitres eux-mêmes n'ont pas été excellents mais dans les deux sens. L'Australie ne peut s'en prendre qu'à elle-même: elle n'a pas su enfoncer le clou quand l'Espagne ne restait en vie que grâce à d'énormes efforts défensifs et les lançers provoqués par l'agressivité offensive.