Bilan de l'inter-saison chez les Bucks
Les fortes progressions :
Joe Harris (+49)
Belle progression pour Harris, qui rentre dans sa troisième saison NBA, et confirme donc que la confiance placée en lui est un réel moteur à son évolution. 51 matchs joués l’an passé pour 51 titularisations, 10pts pour 30min de temps de jeu à 41% à 3pts. Le bilan est propre, ne lui reste qu’à confirmer année après année. Arrivé en excellente forme physique au training camp de l’équipe (+14 QKN et +7 STA), le jeune shooting guard a profité de l’été pour travailler son shoot en premier lieu, son arme fatale (+8 FTS, +4 JPS, et +3 3PT) mais aussi son dribble (+5 HND) et son sens du rebond (+4 ORB et +3 DRB). Son profil est parfait pour briller aux côtés de Russell Westbrook dans le backcourt, il devrait donc à nouveau se voir confier le poste 2 dans le starting five des Bucks pour la saison à venir.
Bobby Portis (+31)
Débarqué il y a quelques semaines à peine, en échange du shooteur Doug McDermott, direction Orlando, Portis confirme déjà qu’il est un bourreau de travail. En attaque, tout y passe (+8 3PT, +5 INS, +5 JPS, et +4 FTS) et son placement aux rebonds s’améliore de match en match (+5 DRB). Plus fort et plus rapide physiquement (+4 QKN et +3 STR), l’intérieur devra en revanche travailler un peu son cardio (-7 STA) s’il veut s’imposer durablement dans le roster des Bucks et voler des minutes à Sam Dekker, qui a, lui, l’avantage d’être dans l’équipe depuis déjà un an.
Jae Crowder (+26)
Baladé de postes en postes et durement limité en minutes l’an passé à Brooklyn, Crowder, bien que motivé, aura un peu perdu ses repères cet été pour son travail de fond. Au programme ? Rebonds (+8 DRB) et défense au poste (+7 PSD), au détriment de la défense sur l’homme (-6 PRD), le tout agrémenté de quelques séances de lancers (+5 FTS) et de séquences défensives (+4 STL). Une légère régression en matière de maniement de balle à signaler également (-3 HND). Physiquement, même constat : Crowder semblait perdu. Plus rapide et endurant (+7 QKN et +7 STA), l’ailier en aura néanmoins oublié de soulever de la fonte (-6 STR) et visiblement fait l’impasse sur les exercices de saut (-3 JMP).
Pat Connaughton (+26)
Recruté pour son profil d’homme à tout faire, Connaughton est un homme intelligent qui se donne pour l’équipe. Quand on lui dit que l’on aimerait qu’il s’aguerrisse comme 3&D, Connaughton travaille sans relâche... Son 3pts (+6 3PT) et sa défense sur l’homme (+9 PRD). Une perle ! Quelques fondamentaux également par-ci par-là pour se “reposer” (+5 FTS et +4 BLK), du physique pour maintenir la forme (+3 STR mais -4 QKN), et voilà un jeune Buck prêt à repartir au combat pour le titre !
Russell Westbrook (+26)
Est-ce là le prime du génial Marsupilami de Milwaukee ? C’est bien possible. Déjà deux fois meilleur passeur de la ligue, Westbrook en a profité en plus pour passer un palier au scoring la saison dernière, passant de 21pts/match à 27.5pts/match. Et le meilleur dans tout cela, c’est que Westbrook a faim, il n’est pas encore à son maximum. Pour preuve ? Un training camp de folie (+9 INS, +9 PAS, +7 DRB, et +3 ORB, mais -6 JPS, -4 3PT, et -4 BLK) et un physique de mutant pour débuter la saison (+8 STR et +3 STA mais -4 QKN). Ne manqueraient plus qu’un titre de champion et un titre de MVP pour récompenser tout ce dur labeur !
Miles Plumlee (+25)
Un max de cardio (+11 STA), du shoot à mi-distance (+9 JPS et +4 FTS), et un peu de rebonds (+4 DRB et +3 ORB), voilà en quoi aura consister l’été de l’ancien King. Pas de quoi sauter au plafond donc, d’autant plus que ses instincts au contre (+6 BLK) se sont clairement estompés sur ce training camp, mais suffisant pour assurer une pige au minimum à Milwaukee pour jouer quelques minutes en sortie de banc.
Sam Dekker (+20)
Responsabilisé par le front office des Bucks dès sa draft, avec à la clef des entrainements particuliers réservés avec d’anciennes vedettes, Dekker, pur produit du Wisconsin, le rend bien à la franchise de Milwaukee. Mieux placé pour jouer le rebond offensif (+7 ORB), plus averti balle en main (+4 PAS), et plus logique dans ses choix défensifs (+3 PSD mais -3 BLK et -4 PRD), Dekker a néanmoins encore du progrès à faire dans sa mécanique de shoot (+6 JPS mais -3 INS et -3 3PTS). Physiquement, l’intérieur fuyant est affuté (+5 STR et +5 STA) mais également moins vertical (-3 JMP). Futur titulaire ou joueur de banc ? La question de pose, au joueur de prouver de quoi il est capable sur le terrain.
Ishmael Smith (+11)
Soucieux de maintenir son nom en NBA, Smith aura eu l’intelligence de travailler ses fondamentaux cet été (+9 FTS, +7 PAS, +6 PRD, et +4 STA). C’est un peu moins bien dans les autres secteurs (-5 HND, -4 INS, -3 JPS, -3 PSD, -3 STL, et -3 BLK) mais l’essentiel est ailleurs. Le meneur de 28 ans s’est donné les moyens de s’assurer une nouvelle année dans la plus grande ligue du monde, et ce sera chez les Bucks de Milwaukee, en sortie de banc.
Les faibles progressions :
Brook Lopez (+6)
On ne peut pas se dépasser tous les ans, surtout quand on est un 7 footer de plus de 130kgs. Cela dit, Milwaukee est loin d’être en rester avec Lopez car ce dernier a progressé dans plusieurs domaines. Simplement pas dans tous. Au menu de cet été, du tir (+6 3PT et +4 JPS), du rebond (+4 DRB), et des séances vidéo axées sur le placement des mains en défense (+4 BLK et +3 STL). Ceci quelque peu au détriment de la défense au poste (-5 PSD) et du maniement de balle (-5 HND), mais ce sont des détails. Physiquement, le constat est relativement identique. Lopez a beaucoup travaillé sur sa verticalité (+4 JMP) mais cela s’est payé, au bout du compte, sur son cardio (-7 STA). L’intérieur star des Bucks, véritablement co-capitaine de cette équipe de Milwaukee, réussira-t-il à emmener sa franchise au titre ? C’est tout le mal que l’on lui souhaite.
DeAndre Jordan (+6)
Porté depuis des années par un physique de golgoth, Jordan avait décidé d’axer son travail estival sur sa technique cette fois. Ceci explique donc sa très relative méforme comparé à son physique habituel (-8 JMP et -4 STR), compensée par d’intéressants progrès en défense (+9 BLK), aux rebonds (+4 ORB et +4 DRB), ainsi que sur la ligne des lancers francs (+3 FTS). A Milwaukee, il se disputera des minutes en sortie de banc avec Miles Plumlee, lui aussi signé au minimum pour un an.
Les stagnations :
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Les faibles baisses :
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Les fortes baisses :
Brandon Rush (-19)
Si son shoot s’améliore d’année en année (+8 3PT et +3 FTS), Rush, 31 ans, ne peut néanmoins pas tellement lutter contre la vieillesse physique (-9 QKN et -4 STA), et cela joue sur ses aptitudes défensives (-6 BLK, -4 PSD, et -3 DRB), autant que sur sa capacité à finir au cercle (-4 INS). Rush sera donc visiblement cantonné à un rôle de shooteur extérieur désormais, et c’est exactement ce que l’on attendra de lui à Milwaukee. Nul doute que l’ailier a encore quelques services à rendre aux franchises NBA en quête de points derrière l’arc.
LeBron James (-26)
Superstar d’autrefois, LeBron James, en NBA depuis ses 18 ans, n’est plus l’attaquant exceptionnel (-14 INS et -8 3PT) ni le défenseur émérite qu’il était (-8 PRD et -6 PSD) mais reste encore meilleur que 90% des joueurs de la ligue, cela va sans dire. En progrès dans sa vision de jeu depuis toujours exceptionnelle pour un SF/PF (+6 PAS mais 3 HND) et aux rebonds (+3 DRB), LeBron accuse néanmoins également le coup physiquement où il se voit forcer de revoir ses priorités (-7 JMP mais +6 QKN).
Ceux qui sont partis cette saison ou cet été :
Doug McDermott (+13)
3&D en devenir, McDermott n’aura pas chômé cet été pour atteindre ses objectifs et contenter son nouveau GM à Orlando. Un maximum de séances vidéo pour améliorer sa défense (+9 PRD) et son sens du rebond (+5 DRB), des tonnes de shoot longue distance pour pousser sa mécanique à son sommet (+5 3PT), et des heures à soulever de la fonte (+9 STR) auront fait le bonheur de Daiv, GM du Magic, lors de l’arrivée de son nouveau poulain à son training camp. Il ne lui en voudra d’ailleurs certainement pas pour son relatif laisser-aller dans des secteurs de jeu secondaires (-7 JPS, -5 FTS, et -5 QKN).
Alex Len (-5)
Signé au minimum l’an passé par Milwaukee, Len, et on peut le comprendre, aura sauté sur l’offre du Jazz et ses 20M$ sur 3 ans cet été. D’autant plus qu’il était certainement conscient que son année à Milwaukee passée à soulever de la fonte en salle de musculation (+15 STR et +3 STA mais -4 JMP et -3 QKN), ne lui aura pas fait que du bien basketballistiquement parlant (-10 PSD, -8 ORB, -4 FTS, et -3 BLK). Et ce ne sont pas ses apparents progrès aux steals (+4 STL) qui rassureront son nouveau coaching staff. Néanmoins, on ne lui souhaite que le meilleur, et notamment d’être responsabilisé au maximum dans l’Utah car, à 23 ans, le potentiel est encore là évidemment.
Jeremy Evans (-6)
Peu ou pas utilisé lors de ses expériences précédentes à Charlotte, Orlando, San Antonio, et Phoenix, Evans avait eu la chance de voir les Bucks lui confier un vrai rôle sur leur banc. 45 matchs, 16min de temps de jeu moyen. Seulement, ils avaient dû s’en séparer en milieu de saison dernière pour pouvoir signer Rajon Rondo. Sans club depuis, Evans continue d’y croire, travaillant notamment son sens du rebond (+5 ORB et +4 DRB) et du contre (+5 BLK), mais sans réellement trop d’espoir. Même aux lancers, ce n’est pas la joie (-4 FTS), et, physiquement, il est clairement hors de forme (-6 QKN et -4 JMP). Pour l’ailier longiligne, l’avenir en NBA s’assombrit.
Jrue Holiday (-31)
SylvesterTemple, le GM des Bucks, adorait ce joueur. Enormément. Tellement qu’il était encore ampli d’espoir l’an passé lors de son arrivée au club. Ce fut néanmoins la douche froide à peine quelques semaines plus tard. Jrue Holiday ne peut plus guère être qu’un joueur de banc et ce ne sont pas ses minimes progrès au shoot à mi-distance (+4 JPS) ni son cardio de marathonien (+4 STA) qui permettront de raviver la foi. Jamais de toute sa carrière Holiday n’aura été aussi mauvais dans l’organisation du jeu (-9 HND), en défense (-8 PRD, -8 STL, et -4 PSD), et même aux rebonds (-3 ORB). Même physiquement c’est dur (-4 JMP). Triste carrière pour un ancien top de la ligue qui n’a pas encore passé les 25 ans.
Tyson Chandler (-35)
A 34 ans, Chandler est encore plus que capable, mais le physique commence logiquement à pêcher (-10 STR, -7 STA, -5 QKN, et -3 JMP), et cela impacte en premier lieu ses capacités aux rebonds (-5 ORB), ainsi que sa capacité à se créer son shoot au périmètre (-5 JPS). Pas de quoi s’inquiéter cependant pour les Celtics, qu’il retrouve après leur avoir apporter un titre par le passé, ô grand dam des Bucks de Milwaukee d’ailleurs. Chandler a encore plus d’un tour dans son sac !
Thabo Sefolosha (-56)
Transféré à Houston cet été suite au « Sefogate », l’arrière des Bucks le temps d’une demi-saison et d’une blessure suspicieuse arrive à Houston hors de forme (-9 QKN, -9 STR, et -3 JMP) et loin de ses standards défensifs habituels (-11 PRD et -11 DRB). Offensivement, c’est un peu plus mitigé (+3 3PT mais -4 JPS, -3 INS, et -3 FTS). Cela dit, Sefolosha a encore de très hauts standards dans son rôle de 3&D et, à moins d’un coup scandale, il devrait pouvoir faire beaucoup de bien dans le Texas aux côtés du prodige Kevin Durant.