En ce jour le plus long de l'année et comme il n'y a pas de match ce soir, un petit point classement alors que toutes les équipes ont désormais disputé au moins un tiers des matchs (ou presque) de la saison.
A l'Est pour commencer aujourd'hui, l'Ouest viendra demain:
Atlanta caracole en tête avec un bilan de 9W/3L. L'équipe reste sur
six victoires consécutives et si ses performances individuelles ont été en dent de scie Céline Dumerc n'a encore pas connu la défaite en WNBA. L'équipe est tellement en forme qu'elle en profite même pour prendre la première place de la ligue, toute conférences confondues. Si
Angel Mc Coughtry joue évidemment un rôle essentiel dans cette première place en étant le leader offensif avec plus de 19 pts par match, le bon début de saison notamment en attaque (elle qui est surtout connue pour sa défense) d'
Erika de Souza (16 pts/9 rebonds) est un des atouts maîtres de l'équipe de même que le départ tonitruant de la rookie
Shoni Schimmel (meilleure passeuse de l'équipe avec près de 5 passes/Match de moyenne).
Indiana est un surprenant second avec 6W/5L. Surprenant non pas au regard de l'histoire, Indiana étant une des équipes de base de la WNBA depuis fort longtemps mais au regard de son début de saison catastrophique marqué par trois défaites d'affilée du fait de l'absence de la star de l'équipe, Tamika Catchings. Depuis, Catchings n'est toujours pas revenue mais une série de quatre victoires est venue contrebalancer les défaites et donner un bilan positif au Fever. Mais il y a plus d'écart entre Indiana et Atlanta qu'entre le Fever et ses poursuivants, la route est donc encore longue pour penser aux playoffs. D'autant plus qu'Indiana est une équipe surprenante:
Shavonte Zellous, supposée être le fer de lance de l'équipe fait un début de saison en demi-teinte là où la rookie
Natasha Howard, malgré des performances irrégulières, s'affirme commune potentielle star. Et si aucune joueuse ne tire la couverture à elle, l'ensemble du cinq majeur tourne autour des dix points par match, ce qui n'est pas commun, avec en plus la pivot
Erlana Larkins sur le rythme d'un double-double points/Rebonds de moyenne.
Connecticut est à la troisième place avec un bilan de 7W/6L et tout comme Indiana cela n'est pas dû à son début de saison catastrophique mais plutôt à sa récente série en cours de cinq victoires d'affilée. La rookie
Chiney Ogwumike s'affirme désormais comme la leader de l'équipe bien secondée par la vétérante
Katie Douglas tandis que les coups d'éclats récents d'
Alex Bentley avec trois matchs d'affilée à plus de vingts points ont marqué les esprits.
Chicago arrive en quatrième position avec un bilan équilibré (6W/6L) et la particularité de ne jamais avoir été au complet depuis le début de la saison puisque ses deux stars, Delle Donne et Prince n'ont joué qu'un match en commun depuis le coup d'envoi. Si l'absence de Sylvia Fowles la DPOY 2013 était prévue et a bien été palliée par une responsabilisation plus forte dans le jeu de
Jessica Breland, que l'absence en début de saison d'
Epiphanny Prince n'a pas empêché le Sky de débuter le championnat par cinq victoires de rang, l'absence d'
Elena Delle Donne pour maladie est le problème de trop à régler pour Chicago durant cette saison qui les fait dégringoler de la première à la quatrième place de la conférence en quelques semaines. Il faut dire que remplacer la franchise player n'est pas simple malgré toute la bonne volonté et sans Delle Donne, Chicago n'a pas les arguments pour gagner face aux meilleures équipes.
Washington occupe en ce moment la place de premier éliminé avec 5W/8L. Equipe jeune et dont aucune joueuse ne dépasse les 30 minutes de temps de jeu de moyenne, elle a montré des qualités mais aussi une certaine irrégularité qui l'empêche de gagner des matchs serrés en partie notamment parce qu'il lui manque une star à qui donner le ballon dans les moment décisifs. Le roster est en effet très équilibré avec notamment
Ivory Latta (11 pts/3 passes décisives) qui peut s'honorer d'être de très peu la meilleure marqueuse et passeuse de l'équipe devant celle qui sera vraisemblablement la future star du roster (et qui a déjà montré qu'elle pouvait occasionnellement être décisive), la rookie
Bria Hartley. A l'intérieur,
Kia Vaughn et
Emma Meesseman offre de vraies solutions même si là encore cela n'est pas toujours suffisant face à certaines équipes solides.
New-York avec 3W/10L est la vraie seule déception de la conférence Est. Malgré un recrutement alléchant basé notamment sur la MVP 2012
Tina Charles, l'équipe n'arrive pas à développer du bon et beau basket. Si Tina Charles assure statistiquement son rôle de leader, le coach Bill Laimbeer ne semble pas trouver de solutions pour faire mieux circuler la balle et mettre en valeur les autres joueuses, hormis peut-être
Cappie Pondexter, toujours très efficace. Sorti de ce duo, l'équipe manque d'arguments et mérite pour l'instant sa dernière place de la ligue, toute conférence confondues.