March Madness, The Ultimate Tournament

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Attention la question est la suivante, croyez-vous en un upset possible?

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-Arrête de nous faire croire à un semblant de suspense, c'est comme Nadal à RG.
2
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PistolPete44

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 10 May 2019, 13:38

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Trae Young

PistolPete44

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18422

Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 10 May 2019, 13:41

Je remets la présentation en haut de page, ça évite de revenir en arrière :!:

SOUTH REGION

ROUND of 64
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#7 ILLINOIS

vs

#10 TENNESSEE


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ILLINOIS


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Starting 5

G Deron Williams (2002-05)
G Kendall Gill (1986-90)
G/F Nick Anderson (1987-89)
F Eddie Johnson (1977-81)
C Johnny ’Red’ Kerr (1951-54)

Sixth Man

G Derek Harper (1980-83)

Coach

Lou Henson (1975-96)



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Titre: 0
Final Four: 5
Tournoi: 30 participations

La fac d’Illinois a toujours été celle d’une seule conférence au cours de son existence, la Big Ten, et ce dès la saison 1917-18 jusqu’à nos jours, à l’exception des tout débuts héroïques (1905-17) quand elle jouait dans la Western Conference d’alors. Elle atteindra sa première apogée dans les années 40 en pleine Seconde Guerre Mondiale avec ceux qu’on a appelé les ‘Whiz Kids’, une lineup exclusivement composée de joueurs d’environ 1,90m, classés numéro uns du pays en 1942-43 mais qui ne disputèrent pas le tournoi final cette année-là, 3 d’entre eux étant appelés sous les drapeaux. Connus pour leur press tout-terrain et leur défense suffocante l’héritage se poursuivra pendant une décennie au cours de laquelle Illinois participera à 3 Final Four (1949, 1951, 1952) sous le coaching de Harry Combs qui amena plus d’attaque à l’équipe, mais toujours sans succès.

La suite fut nettement moins glorieuse, la fac dût faire face à un scandale qui toucha le département athlétique dans les années 60, des étudiants-athlètes avaient été payé, les sanctions furent sévères et touchèrent également de plein fouet la section basket. Il faudra l’arrivée d’un coach comme Lou Henson au milieu des années 70 pour redonner des couleurs à l’équipe enfin remise sur de bons rails, le revival des vieilles années de gloire s’amorçait dans les années 80 avec un nouveau Final Four en 1989, et celui plus tard de 2005. Depuis la fac peine de nouveau, elle n’a plus connu de Sweet 16 depuis 2005, et n’a plus participée à March Madness depuis 2013.


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  • Meneur: Deron Williams (1,91m / 95kg)

    Illinois a compté de très bons meneurs au cours de son programme, on peut citer l’emblématique Andy Phillip (1941-43 puis 46-47) le leader des ‘Whiz Kids’ et Hall of Famer. Un joueur sans doute méconnu des fans de NBA mais dont le culte est toujours vivant chez ceux d’Illinois le trop sous-estimé Dee Brown (2002-06) leader de l’équipe finaliste en 2005, meilleur joueur et défenseur de la Big Ten cette année-là, dans le premier Cinq All American du pays également. Une mention également à Frank Williams (1999-02), meilleur joueur de la Big Ten en 2001 et surtout Bruce Douglas (1982-86) qui détient encore à ce jour le record de passes et d’interceptions de la fac, 2 fois meilleur défenseur de la Big Ten.

    Le choix va se porter sur celui qui reste à ce jour le joueur plus haut drafté de l’histoire de la fac (troisième pick en 2005 par le Jazz), un certain Deron Williams (2002-05), sans doute pas le plus bardé de récompenses individuelles (2 fois dans le 5 de la Big Ten tout de même) ni le plus regretté des fans mais certainement le plus doué des playmakers passé par Illinois, comme en témoignent ses 2 dernières saisons à 6.5 passes de moyenne.

    Lors de sa saison junior en 2004-05, il gagne 29 matchs d’affilée avec Illinois en saison régulière avant de perdre au trentième et dernier à Ohio State (65-64). Il sera clutch en route vers le Final Four avec 2 shots décisifs réussis face à Oklahoma en Elite Eight, l’un pour obtenir la prolongation, l’autre pour sceller la victoire.
  • Arrière: Kendall Gill (1,96m / 88kg)

    Le choix est assez évident à ce poste même si Illinois a connu de très bons arrières comme Donnie Freeman (1963-66), un des meilleurs joueurs de la Big Ten à son époque et dans le premier Cinq All American de l’année en 1966, qui aurait mérité de figurer dans cette équipe d’Illinois, Rod Fletcher (1949-52) qui disputa le Final Four en 1951 ou encore Don Ohl (1955-58) 2 fois dans le Cinq de la Big Ten.

    Plus près de nous on pense à Stephen Bardo (1986-90) qui faisait parti de cette ligne arrière baptisée les ‘Flyin Illini’ (avec Kendall Gill, Nick Anderson, Marcus Liberty et Kenny Battle), un énorme défenseur et shooteur à 3 points à son époque, Luther Head (2001-05) qui était de l’équipe finaliste en 2005 ou plus récemment Brandon Paul (2009-13).

    Kendall Gill (1986-90) sera donc le titulaire à l’arrière lui qui peut aussi occuper le poste de petit ailier en excellent swingman qu’il est. Il participa au tournoi final à chacune de ses saisons à Illinois, atteignant le Final Four en 1989, seulement battu en demi-finale nationale face au futur vainqueur Michigan (83-81).

    Gill a le morphotype parfait de l’arrière (1,96m, 88kg) à la fois longiligne et athlétique, un joueur assez complet comme le confirme sa saison senior (20.0 points, 4.9 rebonds, 3.3 passes, 2.2 steals), bon shooteur extérieur (37.4% en carrière), à l’aise des 2 côtés du terrain même s’il était un meilleur intercepteur que défenseur, excellent manieur de balle, adepte du crossover en tout genre, excellent slasher, très bon également sans le ballon (parfait cutter), bref du tout bon pour le poste.
  • Arrière-ailier: Nick Anderson (1,98m / 93kg)

    Le jeune swingman n’est resté que 2 ans à Illinois, il avouera plus tard avoir voulu prolonger une année de plus mais entre-temps sa mère avait été victime d’un grave accident de la route et il voulait subvenir à ses besoins médicaux. 2 saisons dont il fût le leader offensif de l’équipe, un joueur charismatique au sein du vestiaire, avec comme faits d’arme une accession au Final Four en 1989 mais également la même année ce buzzer beater d’anthologie face à Indiana juste avant le début du tournoi.

    Anderson était un excellent post-up player, il pouvait faire des dégâts dans la peinture grâce à ses qualités athlétiques et son hustle, d’ailleurs c’était un fort rebondeur pour sa taille (7.3), il avait le sens du jeu balle en main (2.0 passes), son shooting extérieur était correct (36.4% à 3pts) mais il aimait plus que tout les big tickets. Seule sa faiblesse aux lancers le poursuivra durant toute sa carrière, elle était déjà palpable en College (65.7%).
  • Ailier: Eddie Johnson (2,01m / 98kg)

    Si on part du principe qu’Illinois utilisera une lineup assez small-ball composée en majeure partie d’arrières-ailiers assez athlétiques, une constante dans son histoire faute en partie d’avoir pu recruté des intérieurs de grande réputation, la présence d’un ailier classique comme Eddie Johnson se justifie.

    Un joueur était très proche d’accrocher ce spot, en l’occurrence le méconnu Nick Weatherspoon (1970-73), un ailier longiligne et athlétique qui tourna à 20 points et 11 rebonds de moyenne et qui fût le capitaine de l’équipe en 1973 juste avant d’être drafté en 13ème position par les Capital Bullets.

    On citera également Kenny Battle (1986-89) finaliste NCAA en 1989, Ken Norman (1984-87), deux fois dans le 5 de la saison de la Big Ten et plus loin encore un dénommé Mark Smith (1977-81), un ailier très complet dont le nom devait être réhabilité.

    Revenons donc à Eddie Johnson. Un pur chicagoan comme ses potes de quartier Mark Aguirre ou Isiah Thomas, il ne découvrit le basket qu’à 13 ans mais dès lors son ascension fût météorique, elle passa bien sûr par l’université et Illinois, dont il termina meilleur scoreur et rebondeur All Time à sa sortie en 1981. C’était un sharpshooter doté d’un armé au tir très rapide, il disposait d’excellentes qualités athlétiques et d’un gros mental, sa work ethic était exemplaire, c’était également un excellent rebondeur pour sa taille, le point noir se trouve sans doute dans sa défense, au mieux moyenne.

    Pour l’anecdote en 1979 Illinois commencera par un 14-0 d’entrée avant de recevoir l’équipe numéro #1 du pays, le Michigan State d’un certain Earvin "Magic" Johnson. C’est Eddie qui gagnera à distance le duel des Johnson en crucifiant les Spartans dans les dernières secondes du match permettant ainsi à Illinois de rester invaincu (ils s’inclineront le match suivant, le seizième, à Ohio State^^).
  • Pivot: Johnny ‘Red’ Kerr (2,06m / 104kg)

    Le secteur intérieur à Illinois est carrément le parent pauvre même si la fac a comptée certains grands talents mais dont la renommée a difficilement dépassée le cadre du College, même si c’est ce qui nous intéresse ici.

    On pense d’emblée à l’intérieur Deon Thomas (1990-1994), le seul joueur de l’histoire à avoir dépassé le plateau des 2,000 points pour le compte d’Illinois, mais au cœur d’un scandale de recrutement à son époque ce qui vaudra à la fac un ban de post-saison et des restrictions sur le nombre de scholarships (bourses d’étude) accordées à l’équipe.

    Un autre nom se détache, celui de James Augustine (2002-06), un power athlétique qui était de la Finale 2005 perdue face à North Carolina (malheureusement pour lui pulvérisé par Sean May), premier joueur de l’histoire de la fac à avoir atteint les 1,000 points et 1,000 rebonds. Ou encore Brian Cook (1999-03) meilleur joueur de la Big Ten en 2003 et troisième scoreur all-time d’Illinois, au profil in&out. Voir également Efrem Winters (1982-86) qui participa au tournoi final à chacune de ses 4 années et dont ses équipes gagnèrent 73% des matchs en sa présence (95 sur 130).

    Mais aucun de ces joueurs n’était un véritable pivot, c’est pourquoi le choix se portera sur Johnny ‘Red’ Kerr (1951-54), pivot titulaire lors de la campagne 51-52 qui verra Illinois atteindre le Final Four. Il sera nommé dans l’équipe de la Big Ten en 1954 en tournant à la moyenne de 25.3 points, personne n’a jamais fait mieux depuis dans l’histoire de la fac, juste avant d’être drafté par les Syracuse Nationals la même année.

    Les stats ne donnent pas sa moyenne au rebond à l’université mais sa moyenne en NBA (11.2) donne une bonne indication, il devait tourner en double-double en College. Par contre sa réussite au tir pour un intérieur (39.5%) indique aussi qu’il devait être un sacré 'brickman' et qu’il lui a fallu plus de 23 tirs par match pour réaliser sa moyenne record aux points en 1953-54.
  • Sixth Man: Derek Harper (1,93m / 84kg)

    Le choix se porte sur un autre meneur, Harper pourra soit remplacer Deron Williams poste pour poste ou faire équipe avec lui dans une mène à deux têtes, une configuration qui a souvent réussi à Illinois, ses meilleures équipes étaient bâties sur ce schéma, notamment lors de la campagne de 2005 jusqu’en finale (Deron Williams + Dee Brown).

    Derek Harper était bien entendu un excellent playmaker et passeur, il tournait à 5.2 passes de moyenne sur ses 2 premières années avant de faire équipe avec un certain Bruce Douglas qui rognera sur ses responsabilités (3.7 passes lors de son ultime saison junior).

    Il pouvait aussi se décaler off-the-ball avec sa taille respectable et son très bon shooting (47.8% en carrière), mais son ticket d’appel reste avant tout son excellence défense, son coach Lou Henson disait de lui qu’il était le "meilleur guard défensif du College", bref un joueur complet comme le montre ses stats lors de son année junior (15.4 points, 3.7 passes, 3.5 rebonds, 2.3 steals), en rajoutant son 13 sur 27 à 3pts uniquement sur les matchs de conférence.
  • Coach: Lou Henson (1975-96)

    [College Basketball Hall of Fame]

    Illinois a vu passer des coachs comptant plus de titres avec l’université que lui, des Harry Combs (1947-67), des Bill Self (2000-03) ou Bruce Weber (2003-12) mais ces 2 derniers ne sont pas restés assez longtemps pour laisser une empreinte suffisante. Lou Henson emmènera 2 fois Illinois au Final Four, 12 fois au tournoi final, et lors de son retrait il était le troisième coach le plus victorieux de la Big Ten (214 wins).

    Lou Henson est celui qui va sortir progressivement le programme de sa torpeur et de sa gloire d’antan pour le faire basculer dans l’ère moderne du College Basketball, après une première carrière à New Mexico State couronnée de succès. C’était avant tout un excellent recruteur, il aimait aller chercher en priorité des gars autour de Chicago, connus pour leur état d’esprit de compétiteurs et de glue guys, et en faire le socle de ses équipes.

    S’exprimant toujours avec un vocabulaire choisi à ses joueurs, en ce sens il était l’anti-Bobby Knight le coach rival d’Indiana, ce qui n’empêchait pas la fermeté et le respect en retour. Il était adepte sur le court d’une full-press assez exigeante sur le plan physique, il voulait donc des athlètes bien préparés physiquement, et déterminés mentalement. C’est avec cette méthode qu’il emmena 2 de ses classes (1989, 2005) au Final Four, privilégier l’état d’esprit avant toute chose.

    Dans cette configuration All-Time l’accent sera mis sur un core d’arrières-ailiers assez polyvalents pour entourer le pivot, les Gill, Anderson, Johnson, tous capables d’être de forts rebondeurs pour leur taille et leur position, en dehors bien sûr de leur scoring, le rebond pour Henson était un effort collectif. Et d’utiliser à l’occasion cette double tête à la mène qui a été la base de nombreux de ses succès avec Illinois.

Overall:

Illinois va donc proposer tout comme Tennessee un 5 All Time avec un pivot et quatre joueurs plus ou moins extérieurs, tout comme Bernard King avec les Vols Eddie Johnson aimait bien jouer inside comme beaucoup de petits ailiers à son époque.

Illinois aura une approche sans doute plus agressive avec sa full press et le harassement continu de ses guards, pour ainsi contrer l’approche plus méthodique employée par Tennessee. On l’a dit, Henson va utiliser la capacité de chacun de ses joueurs à jouer le rebond first, pour ensuite se projeter sur du jeu rapide et ouvert. Illinois est typique des équipes ’’col bleus’’ de la Big Ten, à la fois rugueuse et talentueuse, et assez athlétique.

La différence peut se faire sur les meneurs, IU en possède 2 d’excellent pedigree, et pourra décider de jouer avec un seul ou les deux en même temps, on peut attendre un surcroit de créativité et de menace extérieure par rapport à son adversaire du jour.


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TENNESSEE

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Starting 5

G Josh Richardson (2011-15)
G Allan Houston (1989-93)
G/F Ernie Grunfeld (1973-77)
F Bernard King (1974-77)
C Tom Boerwinkle (1965-68)

Sixth Man


G/F Dale Ellis (1979-83)

Coach

Ray Mears (1962-77)


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Titre: 0
Final Four: 0 (best: Elite Eight 2010)
Tournoi: 22 participations


Le programme basket a longtemps été à la remorque du football à Tennessee, il a fallu l’arrivée d’un coach comme Ray Mears pour secouer les habitudes locales et mettre sur la carte du College la balle orange. D’ailleurs Mears était plus qu’un coach, c’était aussi un entrepreneur de spectacle et on lui doit le slogan de ‘This is Big Orange Country’ qui perdure encore de nos jours. Faire du basket un spectacle avec marketing à l’appui, l’apport d’un marching band et de majorettes, et surtout des avant-matchs spectaculaires qui comprenaient un échauffement façon Harlem Globe Trotters avec une troupe de basketteurs employés par la fac.

Il faut dire aussi que Tennessee devait faire face à la terrible domination à travers les décennies de l’ogre Kentucky dans sa propre conférence, Alabama proposait également de solides équipes, pareil pour Louisiana State du temps de Pete Maravich. Ne pas oublier que le tournoi final qualifiait un nombre beaucoup plus restreint d’équipes qu’aujourd’hui, entre 25 et 40 dans les années 60-70, donc les places étaient chères au sein d’une même conférence pour parvenir à se qualifier.

Depuis cette période Tennessee se qualifie bon an mal an de façon assez régulière au Bal de Mars et si le programme basket, deep south oblige, est toujours le parent pauvre de l’université les Volunteers font toujours sold out ou presque à domicile, et entretiennent le fameux slogan inventé à son époque par Ray Mears, ‘This is Big Country Orange’.



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  • Meneur: Josh Richardson (1,96m / 91kg)

    En y regardant de plus près le poste de meneur n’est pas le plus fourni à travers l’histoire de Tennessee, on n’y retrouve pas de noms notoires ni un joueur qui se détache de manière évidente, il a fallu se creuser un peu la tête.

    Il aurait été tentant de sélectionner Johnny Darden (1975-79), un meneur de poche (1,78m) qui a tourné à 6.6 passes de moyenne durant son cursus (dont 2 saisons à plus de 8), un joueur hyper altruiste, rapide balle en main et créatif, mais sa petite taille le condamne en vue d’un matchup face aux big guards d’Illinois que ce soit Deron Williams (1,91m) ou Derek Harper (1,93m).

    C.J Watson (2002-06) aurait pu être une autre alternative, un meneur consciencieux et bon shooteur de loin (39.6% en carrière) mais rien de transcendant, un peu à l’image de sa future carrière en NBA.

    Une légende de la fac aurait pu prétendre également au poste, à savoir Jimmy England (1968-71) qu’on surnommait ‘Mr. Clutch’ en raison de sa réussite aux lancers (+de 88%), également excellent passeur (5.4) et scoreur (17.4).

    Je sélectionne au final Josh Richardson en me rappelant qu’il passe son année senior essentiellement comme meneur. Il va pouvoir faire le job à la passe (3.6) mais surtout défendre sur Deron Williams et Derek Harper en face, grâce à sa taille et ses excellentes qualités athlétiques. C’est aussi un honnête shooteur de loin sur ses 2 dernières saisons (80 treys à 35%), il pourra sanctionner sur quelques tirs ouverts si on l’oublie, c’est suffisant dans une équipe qui possède par ailleurs des gâchettes telles que Allan Houston ou Dale Ellis sur d’autres postes.
  • Arrière: Allan Houston (1,98m / 93kg)

    Le consensus est plus évident à ce poste, Allan Houston est toujours le meilleur scoreur de l’histoire de Tennessee (2801 pts, 21.9 de moyenne) et le second au nombre de 3 points réussis (346 à 42.4%). il pourra également faire office de facilitateur et second meneur (3.6 passes en carrière) car il voit bien le jeu, c’est aussi un excellent slasheur au cercle et un bon rebondeur pour sa taille et son poste, bref un joueur complet malgré une défense qu’on qualifiera au mieux d’honnête, c’est là que la présence d’un Josh Richardson à ses côtés prend tout son sens.

    On évoquera à ce poste le nom de Chris Lofton (2004-08), meilleur shooteur extérieur de l’histoire de la fac (431 treys à 42.2%) et dont les fans des Vols vouent encore un immense culte.

    *[Une parenthèse, ce sera d’ailleurs une constante tout au long de cet Ultimate Tournament, la part belle que les suiveurs et fans de College font à des joueurs qui n’ont pas réussi par la suite une carrière NBA, mais qui classent des joueurs comme Chris Lofton justement très haut dans le Panthéon de leur fac.]

    Ou encore Tony White (1983-87) arrière prolifique (17.5pts de moyenne) et excellent shooteur (41.2% à 3pts) lors de son année senior en 1986-87 qui correspond à l’homologation définitive de la ligne à 3pts par la NCAA.
  • Arrière-ailier: Ernie Grunfeld (1,98m / 96kg)

    Je choisis d’emblée Ernie Grunfeld en raison de la connexion étroite avec Bernard King arrivé un an plus tard, qu’on appellera par la suite le ‘Ernie & Bernie show’ tant ces 2 joueurs se trouvaient les yeux fermés et développaient la même sensibilité sur le terrain. Fils d’immigrés juifs roumains débarqués à New York dans les années 60, il grandira dans le Queens à quelques miles sans le savoir d’un Bernard King enfant noir des quartiers populaires de Brooklyn, les deux fréquenteront les mêmes playgrounds locaux. D’ailleurs ce dernier disait "si ça a si bien marché d’entrée entre nous deux c’est parce qu’on a développé notre QI basket en jouant sur les mêmes playgrounds de New York".

    2 destins liés l’un à l’autre.

    Grunfeld disposait d’un solide physique, il était un scoreur et un shooteur prolifique (22.3pts en carrière) tout en étant assez adroit (50.6% au tir, 79% aux lancers), il pouvait distribuer le jeu depuis son poste (2.4 passes) et parfois jouer meneur, il était aussi un bon défenseur sur l’homme, bref un joueur complet qui fut POY de sa conférence en 1977 et à chacune de ses 4 années passées à Tennessee sélectionné dans l’équipe type de la SEC.

    Par contre c’était un non shooteur extérieur, d’une part parce que la ligne à 3pts n’existait pas en College à son époque, mais ce sera la même chose plus tard durant sa carrière NBA, il ne s’y mettra curieusement que lors de sa dernière année avec les Knicks en 1985-86 (26 treys à 42%). Comme beaucoup de ces joueurs de l’époque il avait surtout développé un midrange game voir un jeu près du cercle, le spacing était assez embryonnaire.
  • Ailier: Bernard King (2,01m / 93kg)

    [Naismith Basketball Hall of Fame]

    Un seul nom à retenir, ça tombe bien King reste encore sans doute à ce jour le meilleur joueur qu’ait connu Tennessee. Il faut imaginer l’athlète qu’il était à cette époque du College, sans les blessures qui jalonneront plus tard sa carrière professionnelle, un athlète ‘long’ comme on dit, disposant d’une grande envergure par rapport à sa taille. King était difficile à prendre pour un défenseur. Vous lui laissiez de l’espace il vous prenait sur son premier pas, il était intenable sur jeu ouvert et partait slasher au cercle sans difficulté.

    Autre facette de son jeu il était assez puissant près du cercle où il pouvait travailler balle en main et en 1-contre-1 son vis-à-vis pour le passer, et utiliser de façon métronomique et implacable son turnaround jumper avec un déclenchement ultra-rapide, si utile sur pick& pop. Son spot favori était environ aux 3 mètres, ce qui en faisait un scoreur létal à cette distance. Par contre il ne sortait jamais de cette zone de confort déjà en College, la suite le confirmera il ne s’essaiera jamais à développer un tir extérieur durant sa carrière NBA.

    On a aussi évoqué sa complicité développée pendant 3 saisons avec Ernie Grunfeld l’autre ailier, ce dernier trouvant assez souvent King par des passes high-low dans la raquette en misant sur la vitesse de ses déplacements. Il était aussi un redoutable compétiteur, forgé aux dures luttes des playgrounds new-yorkais. Il faut imaginer son arrivée dans le Sud profond, post-ségrégationniste, lui le kid de Brooklyn, plus tard il avouera avoir été victime d’actes de racisme pendant ses années à Tennessee, ce qui avait renforcé sa carapace de dur au mal.

    Pour finir King était un excellent rebondeur pour sa taille et son poste (13.2 prises en carrière). Par contre il n’a jamais été qu’un défenseur médiocre, une tâche qui ne l’intéressait guère, même si en College les recours de le cacher à travers une bonne défense collective étaient plus nombreux qu’à son époque NBA, royaume de la défense individuelle.
  • Pivot: Tom Boerwinkle (2,13m / 120kg)

    Tennessee n’a pas souvent possédé des big men de grands talents, du moins reconnus nationalement au niveau du College, Tom Boerwinkle est donc une découverte pour ma part et après m’être penché sur son cas j’ai été de (bonne) surprise en surprise.

    Tout d’abord évoquons les autres possibilités, il y a bien eu Reggie Johnson (1976-80) un intérieur de 2,06m puissant et mobile qui était un très bon scoreur intérieur, 3 fois All SEC, ou à la même époque Howard Wood (1977-81) un petit pivot de 2,01 rablé et bulké avec de très bonnes mains, bon défenseur.

    On aurait même pu envisager dans une configuration power/pivot la candidature d'un Grant Williams (2016-19) l'actuel double POY de sa conférence mais l'actu est sans doute encore trop chaude, dans 10-15 ans sa place dans l'équipe All Time de Tennessee sera tout à fait envisageable.

    Mais cette équipe de Tennessee version small-ball se doit de posséder un véritable ancrage intérieur, c’est bien Tom Boerwinkle qui va lui fournir cette présence indispensable dans la peinture, surnommé ‘Mister Inside’. Premier seven footer à avoir été recruté par la fac, après une année freshman comme bencher il va progressivement s’avérer comme un titulaire à part entière les 2 saisons suivantes et terminera en double double de moyenne en junior (15.2 pts- 11.3 reb). Il était également assez adroit aux lancers (plus de 70% en junior, 68.4% en carrière) ce qui n’en fera pas une cible facile pour l’envoyer sur la ligne.

    Le petit truc en plus qu’il avait c’est qu’il était un excellent passeur, je vous conseille d'ailleurs d’aller checker ses stats à la passe sur ses années NBA (celles de College sont indisponibles à son époque). Il parait qu’il adorait déjà du temps de Tennessee lancer des ‘bombes’ façon quarterback à la suite d’un rebond défensif sur des gars qui jouaient la carotte ou simplement pour relancer rapidement le jeu, un pivot qui voyait bien le jeu. Même si on l’imagine un peu limité athlétiquement voir lent sur ses déplacements il va prendre de la place dans une raquette et pouvoir lutter au rebond, en plus donc de sa science de la passe.
  • Sixth Man: Dale Ellis (2,01m / 93kg)

    Un véritable luxe de pouvoir disposer d’un sixième homme de la stature de Dale Ellis, un joueur qui va aussi bien pouvoir occuper le poste d’arrière de Houston que celui d’ailier de Grunfeld ou King, selon les configurations d’équipe. Ellis était une scoring machine à l’université qui tournait à près de 22 points de moyenne sur ses 2 dernières saisons (21.9) et qui possédait un tir efficace (59.8% sur son cursus) à la manière d’un Bernard King. C'était le jeu à l’époque pour les ailiers ou même des big guards de scorer inside, notamment grâce à un tournaround jumper ou une finition près du cercle par-dessus l’épaule, classique de cette période.

    Bien entendu la ligne à 3pts n’existait pas à son époque (ou partiellement lors des rencontres de conférence à partir de la saison 1980-81, et pas pour toutes les conférences, pour rappel elle fera définitivement son apparition en College en 1986-87) mais on sait que dès ses débuts en NBA il possédait la distance, seulement comme beaucoup des meilleurs shooteurs de son époque il était hélas né sans doute trop tôt, bien avant la révolution du tir extérieur.

    Par parenthèse je suis tombé sur une vid d’un de ses matchs avec Tennessee, on le voit à un moment se démarquer dans le coin et faire ficelle avec une facilité incroyable, bien sûr que c’en est presque antéchristique du point de vue actuel, un trey qui ne valait que 2 points l’horreur ( :mrgreen: ), mais cela donne une indication du shooteur qu’il était déjà en College.
  • Coach: Ray Mears (1962-77)

    Ray Mears sera choisi pour coacher les Vols durant cet Ultimate Tournament, c’est mérité pour celui qui aura mis Tennessee sur le devant de la scène universitaire, qui aura remporté 3 titres de saison régulière de la SEC, mais sans pour autant parvenir à briller lors du tournoi final. C’est le petit bémol, à une époque il faut le dire où le tournoi final qualifiait bien moins d’équipes, il n’y avait que des champions de conférence ou presque. C’est aussi le coach qui possède le meilleur pourcentage de victoires de l’ère moderne du programme (71.3%) devançant des Bruce Pearl ou Ricky Barnes.

    Il passait pour un coach très fort dans l’aspect mental et la préparation psychologique des matchs, il s’en est servi de manière récurrente face à Kentucky le grand rival qui dominait la conférence à son époque pour motiver ses joueurs. Il mettait aussi l’accent sur la discipline tactique, il aimait neutraliser les forces adverses. Si par exemple une équipe aimait jouer up tempo il se faisait alors un malin plaisir à réduire au maximum les erreurs comme les pertes de balle de son équipe, travailler le plus possible en attaque pour frustrer l’adversaire, on rappelle qu’à cette époque le temps de possession était de 45 secondes.

    Sans doute pas le coach le plus savant du jeu mais un motivateur hors pair et un pragmatique.

Overall:

Tennessee va donc proposer un 5 basé sur la connexion Grunfeld-King aussi appelée le ‘Bernie & Ernie Show’ qui sera donc le ciment de l’équipe. De très bons athlètes dans l’ensemble (Richardson, Houston, King, Ellis), le choix de ne pas prendre un ‘vrai’ meneur mais une répartition des responsabilités à travers des joueurs capables de voir le jeu (Richardson, Houston, Grunfeld, Boerwinkle), des scoreurs tous capables de prendre feu à tout moment et de mettre des cartons (Houston, King, Grunfeld, Ellis) ce qui va rendre cette équipe assez imprévisible.

On peut cependant penser que chacun ne marquera pas 20 points, un joueur comme Grunfeld devrait intelligemment se muer en role player et se mettre au service de l’équipe, se concentrer plus sur la passe, le rebond et la défense avec de tels artilleurs autour de lui, tout en étant aussi capable de scorer à tout moment.

Un 5 bâti autour d’un pivot fixe à l’ancienne, plutôt small ball mais homogène, pas de joueur en dessous de 1,90m, un équilibre également à peu près respecté entre joueurs plus ‘’travailleurs’’ comme Richardson, Grunfeld ou Boerwinkle, et des scoreurs-nés comme Houston, Ellis et bien sûr King.
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Easy » 10 May 2019, 14:28

Quel taf de fou :amen:
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Sentenza » 10 May 2019, 15:34

illinois pour moi

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Garcy22 » 10 May 2019, 21:03

Tennessee a condition de confier le poste de coach a Pat(ricia) Summit!

Bravo pour le boulot, c'est du petit lait pour les fan de CBB
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 11 May 2019, 11:22

Un upset serait-il en route, le premier ? :mrgreen:
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by nunu » 11 May 2019, 11:58

J'ai pas vu LSU dans le bracket, ils y sont pas ou je dois racheter des lunettes ?
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Tyler

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Tyler » 11 May 2019, 15:53

nunu wrote:
11 May 2019, 11:58
J'ai pas vu LSU dans le bracket, ils y sont pas ou je dois racheter des lunettes ?
Sauf erreur de ma part, tête de série n°3 à l'Est.

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by jujug » 11 May 2019, 19:46

J'aime beaucoup King et rien que pour lui je serais tenté de voter Tennessee. Mais l'équipe d'Illinois est quand même mieux construite est plus homogène. Enfin, là c'est un duel entre éclopés, deux universités qui marchent sur courant alternatif de toute manière et qui seront balayées dès l'adversité un peu plus relevée. :)

Ma voix ira à Illinois quand même.
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 11 May 2019, 20:29

Au tour suivant on a le droit de faire entrer un joueur qui n'était pas "sur la feuille de match" mais ça ne va pas changer grand chose, ces deux équipes ont effectivement des trous à certains postes, notamment le secteur intérieur pour les 2 d'ailleurs, de bons joueurs à leur niveau mais pas mal d'équipes ont des raquettes surarmées remplies de All-Americans par rapport à elles.

Je laisse le sondage en place jusqu'à environ mercredi, ensuite on passera à la présentation du matchup suivant, déséquilibré sur le papier mais qui sait :-\

Parenthèse pour ceux qui se demanderaient ce qu'est un All American, c'est un terme pour désigner un joueur choisi dans l'un des 2 meilleurs Cinq de la saison, First Team, Second Team All America.
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 12 May 2019, 17:56

5 voix pour Illinois, 6 pour Tennessee, le matchup est serré comme annoncé sur le papier :D

Vous avez jusqu'à mercredi soir 21h pour faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre.
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 16 May 2019, 07:50

Et le vainqueur est...

Image

TENNESSEE l'emporte sur ILLINOIS 10 à 7, dans un duel assez équilibré et se qualifie ainsi pour le ROUND 32.

Merci aux 17 votants :)

Next: à venir un nouveau matchup, présentation et mise en ligne ce vendredi (normalement^^) =p~
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by jujug » 16 May 2019, 07:56

PistolPete44 wrote:
16 May 2019, 07:50
TENNESSEE l'emporte sur ILLINOIS 10 à 7, dans un duel assez équilibré et se qualifie ainsi pour le ROUND 32.
Avec trois membres du cinq qui ont ensuite joué pour les Knicks, c'est peu dire que cette victoire est inattendue. :)))
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 16 May 2019, 08:05

jujug wrote:
16 May 2019, 07:56
Avec trois membres du cinq qui ont ensuite joué pour les Knicks, c'est peu dire que cette victoire est inattendue. :)))
Dans ce cas Georgetown et Pat Ewing ont des chances d'aller au bout du tournoi surtout si tu rajoutes les fans de Philly avec Iverson :D
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by toniooooo » 16 May 2019, 23:44

Quel travail de fou et de fourmis ! :amen2:
Si Kita vend le FC Nantes a un repreneur fiable, je m'épile les dessous de bras et le torse.

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 20 May 2019, 14:54

Post supprimé :langue2:
Last edited by PistolPete44 on 20 May 2019, 17:41, edited 17 times in total.
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 20 May 2019, 15:05

Mince, je ne sais déjà plus comment on fait pour changer un sondage, quelqu'un à l'aide? :D
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Easy

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Easy » 20 May 2019, 15:07

Tu dois reposter sans rien.
Donc en enlevant tout du sondage précédent.

Puis reposter avec ton news sondage

Par le post initial du topic
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Easy

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Easy » 20 May 2019, 15:08

PS: team Kansas !
Captain Kirk !!!
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 20 May 2019, 15:18

Easy wrote:
20 May 2019, 15:07
Tu dois reposter sans rien.
Donc en enlevant tout du sondage précédent.

Puis reposter avec ton news sondage

Par le post initial du topic
Grrr c'est pourtant ce que j'ai fait mais ça me laisse les votes précédents :(
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Easy » 20 May 2019, 15:53

Tu as tout supprimé ?
Et poster vierge ?

Yabpeut être une histoire de temps de sondage ?
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 20 May 2019, 15:58

C'est bon je viens de comprendre :mrgreen:

Fallait tout supprimer puis faire "envoyer" avant de refaire le sondage =((

Merci :)
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by jujug » 20 May 2019, 17:06

J'adore le côté exotique de la sélection de Seton Hall (internationaux, joueurs des années 40) mais j'ai quand même du mal à voir un match entre les deux equipes. Kansas c'est quand même très solide.
"Some people did not like this ceremonial style. But after all when you have to kill a man it costs nothing to be polite." (W. Churchill, déclaration de guerre au Japon, 8 décembre 1941).

Easy

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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by Easy » 20 May 2019, 17:10

Le "nadal a RG" = win de Kansas ?
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Re: March Madness, The Ultimate Tournament

Post by PistolPete44 » 20 May 2019, 17:18

Easy wrote:
20 May 2019, 17:10
Le "nadal a RG" = win de Kansas ?
Non c'est pour ceux qui ne pensent que ça ne sert à rien de voter, que tout est joué d'avance, comme Nadal à Roland Garros chaque année ou presque :mrgreen:

Bien entendu c'est un clin d'oeil, aucun de ces votes ne sera comptabilisé en faveur de Kansas ;)
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