Pour ma part : je suis la NBA depuis 94, quand j'avais 10 ans. J'étais assez fan des Nets de Derrick Coleman, Kenny Anderson, Floyd, Benjamin, ...
, de Penny Hardaway, de Mookie Blaylock, et des Knicks !
Mais c'est bien le 4-point Play de Larry Johnson qui m'a fait chavirer pour les Knicks
[youtube]Y29FzaeCo0g[/youtube]
J'en parle aussi ici :
viewtopic.php?f=27&t=543&p=105937#p105937
Ton meilleur souvenir NBA ?
"the phantom four-point play", Le shoot à 3+1 de Larry Johnson en 99 lors des finals de conférence contre Indiana.
Il faut revenir sur cette saison cahotique pour comprendre. Un lock-out qui s'éternisait et une saison qui était sur le point d'être annulé, une première ! Et puis un accord est trouvé. la NBA officialise un calendrier, 50 matchs en 100 jours. Les Knicks viennent de récupérer Sprewell ce qui n'est pas du goût de Houston. Ward et Child essuient les mauvaises saisons. Ewing n'est plus de première jeunesse, et Larry Johnson a le dos en compote. Marcus Camby est encore trop jeune, et John Starks n'est plus un Knick, fin d'une époque. Tous les ingrédients sont là pour une saison cauchemardesque.
Et les premiers confrontations le confirment. Pas d'automatisme, les Knicks titubent, perdent des matchs. Larry Johnson lutte avec son dos, Houston et Spree ne se parlent pas et se battent pour le ballon. En fin de saison, Ewing décide de parler à ses joueurs. Il pose une gueulante, épaulé par LJ. Et ça marche. 8 victoires de suite et les hommes de Jeff Van Gundy terminent 8ème au nez et à la barbe des hornets : inespéré. Personne ne mise alors une pièce sur eux. fatigués, pas de collectif, on s'attend à ce que le Heat les eliminent rapidement. La série est tendue, mais Charlie Ward est sur une autre planète. Le heat prend l'eau : pétard mouillé. Ensuite, ce sont les Hawks qui passent à la trappe, 4-0. Puis c'est au tour des Pacers de Reggie Miller. Les souvenirs pas si anciens reviennent en mémoire. Et les 3 3pts inscrits en 8 secondes il y a quelques années par l'artilleur de l'indiana. C'est une putain de série.
Ce soir du game 4, les Knicks sont menés 2 victoires à une et ils sont très mal embarqués. Les pacers mènent 91-88, possession pour NY au milieu de terrain. Charlie Ward fait la remise en jeu pour LJ. Et puis il y a ce panier longue distance de LJ, qui vient de nulle part à 12 secondes de la fin. La faute d'Antonio Davis je crois est sévèrement sifflée par les arbitres. Le public est alors en feu, et Child vient prendre la tête de LJ à deux mains et on s'imagine qui lui dit "fais pas le con". mais dans le regard de LJ, on sait déjà qu'il va le mettre ce lancer-franc. Ca c'est beau, ça c'est du basket, surtout quand on sait que LJ était promis à être l'un des plus grands, et qu'il a accepté un rôle de faire-valoir suite à sa blessure au dos. C'est pour des moments comme celui-là qu'on aime ce sport.
C'était la première fois qu'une équipe qualifiée avec le 8ème spot allait jouer les finals. C'est la magie du Garden diront certains... .
La blessure d'Ewing sonnera toutefois le glas des espoirs de caresser le titre.
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