De toute façon le cyclisme comme tous les secteurs d'activité sera impacté voit très impacté, donc oui des équipes vont surement disparaitre, Tour ou pas, faute de visibilité suffisante de leurs sponsors pendant les mois de la pandémie, il ne faut pas se faire d'illusion.porcupine wrote: ↑27 March 2020, 13:59D'ailleurs je pense que ASO a les reins suffisamment solide pour se passer du Tour une année. En revanche, certaines équipes ne pourront pas se passer du Tour. C'est vital vis-à-vis des sponsors et le fait qu'ils continuent à investir dans le cyclisme. Surtout avec les difficultés économiques qui s'annoncent dans les prochains mois.
Donc pour moi tenter de mettre en place un Tour bancal coûte que coûte pour ces raisons reste une très mauvaise idée si d'ici là le feu vert sanitaire n'est pas donné.
Encore une fois quid de la promiscuité au sein du peloton, quid de la promiscuité dans les voitures suiveuses, quid de l'organisation dans les hôtels, à combien par chambre, quid du personnel de ces hôtels. Ou solution, dormir à 1 par tente, franchement... Si on interdit le Tour au public, on l'interdit pour les coureurs et les suiveurs, je ne vois pas d'autres mesures.
Et de toute façon la visibilité des sponsors dans ce cas sera même néfaste, pas de caravane publicitaire (tu va lancer des mini cochonou à des vaches?), village d'arrivée vide, podium d'arrivée vide, pas de bise claquée aux coureurs par les hôtesses, barrières métalliques comme seuls témoins. Perso c'est impensable voir utopiste d'organiser un Tour dans ces conditions, ou d'ici juillet-août la situation est redevenue normale dans le pays, ou on annule dans le cas contraire.
On ne va pas faire courir aux coureurs et aux suiveurs des risques démesurés sous couvert de vouloir sauver quelques équipes qui même avec un Tour à quasi huis clos et une saison déjà tronquée perdront de toute façon très gros, comme plein de petits artisans, de petits commerces, de petits hôtels, de petits campings, de petits restaurants, donc de PETITES équipes cyclistes.
Ca fera parti des dégâts collatéraux du coronavirus. Le sport n'échappera à la catastrophe économique qui s'annonce.