Nouveauté cette année pour compléter le PR d’avant saison, à la fin de cette SR, un retour va être effectué sur ce dernier pour voir à quel point j’ai été scandaleux, avec évidemment un court bilan de la saison de chacun.
1) Golden State Warriors (=) : Un nouveau bilan All-Time pour ces Warriors, pour ponctuer une saison régulière relativement tranquille. 71-11 donc, le troisième meilleur bilan de l’histoire de la ligue derrière les légendaires Lakers de Kcnarf, et en prime la nomination par la ligue de Elton Brand en tant que MVP, pour la cinquième fois. Ce n’est pas tout puisque Kirilenko signe lui aussi sa cinquième nomination à un trophée individuel, celui de DPOY ! D’un point de vue plus large, GS a réalisé une saison qui les voit terminer à la première place à l’offensive, mais aussi au defensive rating, pour un différentiel de 18.8 !
2) Charlotte Hornets (=) : Saison plus ou moins attendue pour le finaliste sortant. 63 victoires et un Amare Stoudemire qui réalise sa meilleure saison, avec 33 points et 10 rebonds par matchs, un très bon Paul mais surtout Al Horford qui devient petit à petit une troisième option plus que crédible ! Saison tranquille d’un point de vue des mouvements d’équipe, hormis un trade conclu avec Cleveland pour échanger Jason Thompson ainsi qu’un pick 2011 afin de recevoir Kirk Hinrich et Haddadi. La fin de saison a en revanche été plus compliquée, en passant de 47-9 à 63-19, attention donc à la dynamique en post-season.
3) Denver Nuggets (=) : Sans grande surprise, c’est une saison très encourageante pour Denver, avec la barre des 60 victoires atteintes malgré une blessure de Rudy Gay pendant une quinzaine de matchs, mais un Jamal Crawford en 1st Team, et un Bosh en 2nd Team. Malgré un bilan comptable top, l’impression générale reste que Denver n’a pas atteint le niveau offensif que l’on prédisait, ce qui en fait en fait un candidat moins crédible que prévu au titre. Mais vu la jeunesse de l’effectif, le core sera là, et bien là pour plusieurs années !
4) San Antonio Spurs (+3) : La meilleure franchise texane, une année de plus se révèle être les Spurs, qui dépasse les attentes en finissant à une très propre troisième place à l’ouest, pour 54 victoires malgré de nombreuses blessures. Les pronostics ont donc étés déjoués, et ça vient en partie du banc, décrié dans la preview, et qui finalement, à l’image de Rose, Danilo et du duo Hawes/Wright, a apporté de la fraîcheur et surtout beaucoup de talent offensif ! A noter, l’énième excellente saison de l’allemand Dirk Nowitzki, récompensée d’une sélection à la fois au ASG, mais aussi dans les All-NBA teams de fin de saison.
5) Milwaukee Bucks (+4) : Quelle bonne surprise que ces Bucks ! Une resplendissante deuxième place de l’est, avec 53 victoires ! Et surtout, le premier titre de MVP pour le King James, bien secondé par l’ami des pandas, qui est toujours l’âme de cette équipe. A l’intérieur, Marcin Gortat aura fait un très bon travail malgré son inexpérience, de très bon augure pour la suite ! Un autre motif d’espoir est la superbe saison rookie de Tyreke Evans, qui aura montré une très belle aptitude à la passe notamment, ainsi qu’au scoring, tout cela en sortie de banc pour des stats très propres de 14-6-5.
6) Minnesota Timberwolves (=) : Les Wolves étaient pronostiqués très haut par la rédaction, choix décrié par la plèbe des autres GMs, une fois n’est pas coutume j’ai eu raison, ça en devient d’ailleurs fatiguant mais je digresse. 51 victoires et un avantage du terrain donc, malgré la blessure du lieutenant Nelson qui aura raté 28 matchs. L’ajout de Okafor s’est donc révélé une très bonne affaire, pour enfin palier aux problèmes de Sota dans la raquette, et la bonne forme de Barnes, en provenance de Toronto a permis à Boozer d’être replacé sur le banc, en tant que sixième homme, rôle qu’il semble affectionner tant sa saison est celle du renouveau pour lui !
7) Phoenix Suns (-3) : Petite déception de voir les Suns sans le HCA, mais avec 51 victoires le bilan reste très solide. Le trio Lowry Arenas Millsap évolue à un excellent niveau, en cumulant 57 points à eux trois, Rasual Butler commence en revanche peu à peu à sentir le poids des années, pas étonnant vu son âge, mais ça se ressent collectivement avec un net rating qui diminue de 3.4 points par rapport à l’an passé lorsqu’il est sur le terrain. La FA devait être un moment très important de cette année pour Phoenix, mais il le sera un poil moins avec la prolongation en cours de saison de Millsap, élu dans le meilleur 5 défensif, qui a signé un bail de 51M sur 3 ans, Lowry de son côté a préféré tester le marché, affaire à suivre !
8) Indiana Pacers(+6) : Une des équipes qui a crée le plus la surprise cette saison, les Pacers sortent d’une saison pleine, 49 victoires avec deux joueurs élus dans les All-NBA teams ! Un backcourt Mo Williams – Kobe Bryant, qui cumule un chiffre ahurissant de 42 points, 8 rebonds et 13 passes décisives par match pour arracher l’avantage du terrain à l’est. Ce duo ultra performant est parfaitement complété par un Andres Nocioni qui réalise sa meilleure saison en carrière, en étant élu All-Star. En complément de ce véritable big three, Caron Butler, Lafrentz et Diop ont tous réalisés une excellente saison.
9) New Orleans Pelicans (+7) : A nouveau, une belle surprise, pour la rédaction en tout cas qui avait fait le pari de placer les Pels hors des POs, une erreur au vu de leur saison, avec 49 victoires la marge avec la neuvième place était en effet très grande. Emmené par un trio Parker Iguodala et Duncan, qui semble d’ailleurs renaître, avec son meilleur % au tir depuis 2005, cette équipe a finalement montrée qu’hormis leurs trois stars, leur banc était très au niveau, avec un duo de meneurs Collison – Watson impressionnants, ou des ailiers polyvalents qui fluidifient à merveille le jeu, Odom ou Ariza en tête ! Sans compter la très belle saison réalisée par Splitter, très utilisé en back-up à l’intérieur, et qui a montré de superbes aptitudes au rebond notamment.
10) Boston Celtics (-5) : Saison quelque peu décevante pour Boston, malgré l’arrivée d’un DPOY en puissance en la personne de Tyson Chandler, l’équipe ne finit qu’à un bilan mitigé de 47 victoires. Le départ de Crawford, dû notamment à la médiocrité de son GM, aura tout de même permis à Devin Harris et Vujacic de s’épanouir en attaque, en effet ils augmentent respectivement leur moyenne de points de 5 et 7 points ! La saison de Anthony est en revanche un peu plus mitigée, 3 points de moins que l’année passée et de petits pépins physiques. La bonne nouvelle reste l’arrivée de Tyson Chandler, contre pas grand-chose en terme de joueurs, mis à part Hunter qui devenait inintéressant et Kirk Hinrich.
11) Houston Rockets (-2) : Enfin la saison de la confirmation pour les Rockets, qui cette année culminent à 46 victoires ! Satisfaisant étant donné que Kevin Durant a raté plus de 25 matchs cette année, lorsque l’on connaît l’importance de ce dernier dans l’équipe de Houston, ça a évidemment été très préjudiciable. Saison de la confirmation d’un point du vue collectif donc, mais aussi individuel, avec Foye toujours en progression, notamment à la création où il est désormais une option crédible. Il a tout de même manqué, et il manque toujours, un meneur capable de véritablement faire jouer ses partenaires.
12) Los Angeles Lakers (+10) : Quelle belle surprise que ces Lakers ! Malgré un tanking plus ou moins clairement annoncé par le GM en début de saison, l’équipe de la cité des Anges finit en PO, avec une belle marge étant donné le bilan de 46 victoires, 4 de plus que le neuvième donc. Pourquoi ce succès donc ? Et bien parce qu’un certain rouquin un peu moche a tout cassé cette année, avec une détente à faire frémir Shannon Brown ! C’est 22 points, 9 rebonds et 4 décisives qui attendait les défenseurs chaque soir de match de Los Angeles, une saison monumentale de Blake, bien secondé par Blatche en pivot ainsi que Granger toujours aussi fort au scoring. Les forces sont donc bien identifiées, et coup de chance ou non, les points faibles aussi avec un backcourt Beverley – Barbosa bien trop léger pour le haut niveau.
13) Miami Heat (+6) : Année après année, le Heat continue d’être la bonne surprise de la ligue, et à se qualifier en PO. 43 victoires cette année, dans la continuité de la saison dernière, où l’équipe avait arraché les POs à la dernière vague. Emmenés par un Mehmet Okur qui a montré qu’il était encore un joueur très solide, élu meilleure progression à 31 ans avec des moyennes de 18 points et 7 rebonds, sa signature est une réussite ! C’est d’ailleurs le deuxième joueur du Heat en deux ans à recevoir cette distinction. Du reste, l’effectif a été convainquant, que ce soit Deandre Jordan ou McGee dans la raquette, mais aussi George Hill ou Ricky Davis dans le backcourt. Pour finir, la renaissance de Battier, après deux saisons moribondes, qui montre qu’en 3&D, il peut tout-à-fait encore faire un travail décent.
14) Sacramento Kings (-1) : Saison dans la lignée de ce qui était attendu, 42 victoires, un poil décevant mais pas aberrant au vue de l’effectif, à fortiori avec un Michael Redd qui semble réellement décliner à vitesse grand V. Même chose pour Richard Jefferson, qui même s’il est encore tout-à-fait correct, réalise sa pire saison en carrière du point de vue de l’adresse. Afflalo est en revanche une bonne surprise offensivement en apportant beaucoup, notamment du spacing autour de la star LMA, malgré une défense très suspecte. Le train semble être passé pour bien entourer Lamarcus, mais tout n’est pas perdu, l’effectif reste solide, et ils ont tout intérêt à tout faire pour se renforcer, ne disposant pas de ses picks 2010 et 2011.
15) New York Knicks (+8) : Un autre pari raté de la rédaction, classés très loin, les Knicks auront étés une bonne surprise, menés par un excellent Brook Lopez, sélectionné dans une All-Team pour la première fois de sa jeune carrière, bien aidé par le meneur rookie Jrue Holiday, qui termine en 12-6, avec une défense de chien ! Pour guider ces jeunes, Richardson avait été recruté à prix d’or, bilan, une saison référence pour lui, avec une superbe moyenne de 23 points par match à 40% de loin ! Enfin, dernière surprise dans cet effectif, et pas des moindres, Carl Landry a réalisé une saison inattendue, avec une sélection au ASG pour l’ailier fort, pick 19 il y a 3 ans seulement.
16) New Jersey Nets (-6) : Grosse déception de l’Est, les Nets étaient envisagés dans le top 3 de la conférence, pour au final terminer avec un bilan négatif malgré un recrutement intéressant. Une des principales raisons à cet échec est le niveau de jeu affiché par Monta Ellis, qui a passé sa saison entière en méforme. Il n’a en effet jamais été aussi peu adroit depuis sa saison rookie. Craig Smith a en revanche tenu son rang, avec un trophée de meilleur sixième homme emporté assez largement. L’axe 1-5 Ridnour Al Jefferson a tenu son rang, mais le supporting cast s’est donc révélé trop faible pour faire mieux que cette piteuse septième place.
17) Oklahoma City Thunder (-8) : Grosse déception aussi, pour une équipe du Thunder qui est toujours très ambitieuse, mais peut-être aussi trop impatiente. Une saison qui était réussi jusqu’au tournant de celle ci, une blessure de J.R Smith qui, couplée au banc faible d’OKC, aura mis fin aux espoirs du Thunder. D’un point de vue individuel c’est pourtant très encourageant, avec trois All-Star, et Russell Westbrook sélectionné dans une All-NBA team, le backcourt paraît alors extrêmement prometteur, mais le duo de forwards avance vers son déclin, si ce n’est déjà entamé, un sacré casse tête pour le GM.
18) Washington Wizards (+6) : Bonne surprise que ces Wizards ! Emmené par un rookie, ils arrivent à arracher les POs, bien aidés par la conférence car ils terminent à 38 victoires. La star Harden réalise une première saison à 21 points, 5 passes décisives et plus de 4 rebonds, des standards qui permettraient peut-être d’être ROY dans une autre cuvée, mais Blake Griffin fait une saison assez historique. Bien aidé par sa raquette Jerome James – Ibaka, dominante en défense, Washington s’est construit une identité avec des joueurs clairement défensifs, reste à voir les efforts pour entourer the beard !
19) Portland Trail Blazers (-1) : Saison attendue à Portland, qui grandit gentiment, avec un axe Lawson – Lou Williams – Love – Noah très intéressant. Un Love d’ailleurs, qui a éclaboussé la ligue de sa classe dès son année rookie. 25-10 tout les soirs, ce qui aura permis à Portland d’atteindre 37 victoires, avec une année de plus pour les jeunes, peut-être suffisant pour aller chercher les PO. A voir en revanche quelle décision sera prise pour Channing Frye, qui est payé 7M par an pendant encore 3 ans, pour un rendement extrémement insuffisant cette année.
20) Detroit Pistons (=) : Seulement 34 victoires pour Detroit, on pourrait dire que c’est décevant, mais mis à part son GM personne ne voyait réellement ces Pistons plus haut. En effet malgré une saison rookie superbe du génial Stephen Curry, et même un Tony Allen qui réalise sa plus belle saison en carrière à plus de 16 points. Le problème est que le froncourt composé de McGrady, Gasol et du duo de pivots Pekovic Birdman a énormement déçu, en effet les deux anciennes stars sont devenus des joueurs moyens, voir mauvais de la ligue, à seulement 30 ans… Il va falloir trouver des bons coups, à l’image de Gerald Wallace l’an passé, pour renforcer le secteur intérieur.
21) Seattle Supersonics (-4) : 34 victoires, que c’est dur depuis le titre et le départ du King… Marc Gasol est très decevant, il n’est jamais arrivé à confirmer son statut d’asset principal du deal de LeBron, avec un embouteillage de jeunes sur les guards, 4 joueurs peuvent prétendre à une place de titulaire tandis que la raquette est vieillisante sur le poste 4 notamment, avec un Marion bien fatigué et la fin de carrière de Tim Thomas. Ceci dit l’avenir s’annonce meilleur avec beaucoup de cap et un pick intéressant à la draft. De quoi ramener des forwards de qualité supérieure à ce qu’il y a déjà dans l’effectif et accrocher les POs l’an prochain ?
22) Toronto Raptors (-7) : Une autre grosse déception aura été les Raptors, qui semblaient promis à une place en fin de PO avec le recrutement de l’ancienne star du Magic, Deron Williams, mais la chute fut rude, pour un FO qui s’est rapidement (trop rapidemen ?) resigné à aller chercher un bon pick à la draft. Au rayon des satisfactions, on note cependant le rookie Demar Derozan qui est très propre et semble capable de mettre 20 points très régulièrement, Thaddeus Young, l’autre jeune prometteur de cette équipe monte lui aussi en puissance avec une belle saison, il sera intéressant de suivre dans quelle direction Toronto va s’orienter.
23) Cleveland Cavaliers (-15) : Le plus gros écart entre la preview et la réalité, les Cavs perdent en effet 15 places, soit la moitié de leur 30 victoires cette année, marqué par la fin du cycle dans lequel Tyson Chandler était placé au centre du projet de Cleveland, échangé à Boston qui a longtemps voulu le DPOY en puissance de l’Ohio. Le duo Vince – Bibby aura pourtant staté, mais la profondeur de banc très faible et la raquette abandonée sans Tyson a eu raison des ambitions (nulles par ailleurs) du GM.
24) Chicago Bulls (-3) Seulement 29 victoires pour ces Bulls qui ne digèrent toujours pas le départ du MVP Elton Brand. Pas aidé par la blessure du Franchise Player Dwight Howard qui a raté 38 matchs cette année, et un Jason Terry qui semble cramoisi, les satisfactions sont rares, et résident plutôt dans la progression des jeunes, que sont Telfair, ou le pick 9 de la dernière draft Danny Green. L’équipe est en revanche plutôt complète et va attaquer la saison prochaine avec un groupe semblable, renforcé par un haut pick de draft, on parle de Hayward ou Bledsoe notamment.
25) Dallas Mavericks (+2) Ici aussi, saison horrible avec moins de 25 victoires, les satisfactions sont à nouveau à chercher dans les profondeurs, avec un record de 3 points par Anthony Morrow, un bon pick de draft et un cap intégralement nettoyé. La mène a été un énorme point faible de l’équipe, avec un Tyronn Lue plus taillé pour le haut niveau, en tout cas pas dans un 5 majeur. Carroll a en revanche montré de bonnes choses en saison rookie.
26) Utah Jazz (+2) : Saison un peu meilleure qu’attendue pour Utah, mais ça reste très faible pour Salt Lake. 21 victoires donc, il n’y a guère que Rubio et Roy qui ressemblent vaguement à des joueurs de basket là dedans, hormis le début de saison très réussi de Kyle Korver. Le secteur intérieur Pendergraph et McClintock cumule à eux deux 15 points et 12 rebonds.. Et dire que le GM et certains analystes plutôt mauvais, avouons le, voyait le Jazz devant les Mavs !
27) Philadelphie Sixers (-2) : Saison dégueulasse à Philadelphie, seulement 14 victoires et un net rating dans les profondeurs. A titre individuel ça a, là aussi, été une catastrophe, Rip Hamilton porte de mieux en mieux son nom, seulement 10 minutes cette saison. Ben Gordon improvisé meneur aura staté, mais termine avec un ratio AST/TO immonde et indigne du poste, 1,02. Quelques rayons de soleil néanmoins avec la belle saison de Michael Beasley, et des phases intéressantes pour le jeune intérieur Lopez.
28) Orlando Magic (-2) : La pire équipe de la ligue est donc Orlando ! 13 victoires, pour égaler le triste record de la franchise en 2002. Pire net rating de la ligue également. Le déclin de Pierce aura fait mal aux yeux, il est cette année descendu sous les 40% de réussite globale. Très, très peu de satisfaction, pas même la recrue phare de l’été, Nate Robinson, qui a certes augmenté ses stats brutes, mais a aussi significativement baissé en efficacité, et au contraire augmenté son taux de déchets. Seule satisfaction quand même, la relative bonne saison de D.J Augustin, intronisé comme titulaire à la mi saison qui apporte une sérénité et un shoot non négligeable dans cet océan de maladresse.