Robert Parish

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Robert Parish

Post by MintBerryCrunch » 21 June 2017, 23:26

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Robert Parish : Master Chief
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Fiche joueur :
Robert Parish
30 août 1953
Shreveport Michigan
Pivot
2m13 104 Kilos
Centenary College of Louisiana

Stats :
14.5ppg, 9.1 rbs, 1.4 as, 1.5 blk, 0.8 stl, 53.7 % fg

23 334 points, 2361 contres (10ème all time), 1611 match (record NBA), 14 715 rebonds (8ème all-time), 21 saisons (égalité avec Kevin Willis), retraite à 43 ans 254 jours (3ème plus vieux all-time)

Palmarès :
9 fois All-star ( 1981-87, 1990-91)
4 fois champion NBA (1981, 1984, 1986, 1997)
Second All-NBA team en 1982
Third All-NBA team en 1989
Maillot 00 retiré par Boston
Intronisé au Hall of Fame en 2003, fait parti des 50 meilleurs joueurs de la NBA d'après la liste faite en 1998



Quand on pense à « longévité » en NBA, les noms Stockton, Jabbar ou plus récemment Duncan et Garnett viennent en tête. Pourtant s'il n'a peut-être pas le talent de ces derniers, pour ce qui est de longévité, Robert Parish n'a personne à envier. En effet, ses 21 saisons en NBA restent jusqu'à présent un record (co-détenu avec Kevin Willis) de même que ses 1611 match joués. Il faisait parti d'un des, si ce n'est le, meilleur frontcourt de l'histoire avec Larry Bird et Kevin McHale, menant les Celtics à une dynastie qui aurait certainement gagné plus de 3 titres sans l'armada rivale de Magic Johnson et Kareem-Abdul Jabbar. Rétrospective sur l'un des plus grand homme de devoir de l'histoire de la ligue.



La NCAA l'efface de son histoire...

A l'aube de la saison 1972/73 après son passage en High School, Robert Parish décide de s'inscrire à la Centenary College of Louisiana, une petit fac non loin de chez lui. Déjà à l'époque, la NCAA aime bien mener la vie dure aux petites facs. Ainsi, la fac louisianaise avait de la peine à recruter des prospects et ainsi elle enfreignait quelques règles pour se faciliter la tâche. Un élève étudiant sortant du lycée devait passer un teste noté sur 4, et devait obtenir la note minimale de 1.6 pour prétendre devenir un élève athlète. Robert Parish ne passa pas le test officiel, mais réussissa ses examens, la fac ayant juste converti la note. Malheureusement c'était la faute de trop, et la NCAA décida de sévir, en donnant le choix aux joueurs de soit jouer les match mais qui ne compterait pas, soit de ne pas intégrer l'école. Ils décidèrent tout de même de jouer les match, et ainsi les 4 années de Robert Parish ne sont dans aucun livret de la NCAA. Néanmoins certains sites les archivent quand même, et ainsi on apprend que dès sa première année il atteind les stats de 23 points et 18.7 rebonds, pour finir en quatrième année à 24.8 points et 18 rebonds. Des stats totalement honorables qui ont permis à Parish d'être nommé All-American pendant son année Senior.

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Ses débuts à Golden State

Golden State vont décider de drafter le joueur avec le 8ème choix de la draft 1976. L'équipe avait réussi à gagner le titre pendant la saison 74-75, mené par le légendaire Rick Barry. Cependant, les résultats baissent et la franchise est très clairement sur une pente descendante.

Concernant Parish, il réalisera une campagne de rookie assez timide, étant 5ème meilleur marqueur de l'équipe avec 9.1 points de moyenne mais réussissant quand même à apporter 7.1 rebonds par match, ce qui le classe 3ème pas loin derrière Jamaal Wilkes (7.6 rebonds) et Clifford Ray (8.0). Parish va néanmoins améliorer ses stats personnelles en Play-offs en scorant 12.1 points et prenant 10.3 rebonds. Ils réussiront à éliminer les Pistons de Detroit (qui évoluaient encore dans la conférence Ouest à cette époque) au premier tour 3-2, avant de chuter contre les Lakers 4-3 en demi-finale de conférence. Il faudra attendre le Run TMC avant de revoir Golden State en play-offs...
Sa deuxième saison est du même goût que la première, une petite augmentation de son temps de jeu lui permet de faire grimper ses stats tout en étant toujours autant incisif en défense, il cumulera ainsi 12.5 points et 8.3 rebonds. Mais sa troisième année sera l'année de "l'explosion" de Parish , lui qui trouvera enfin un temps de jeu correct (31 minutes par match), il cumulera 17.2 points, 12.1 rebonds et 2.9 contres par match. Sa dernière année à Golden stat verra ses stats légèrement baisser mais pas son apport défensif, et l'été 1980 sera marqué d'un événement qui changera à jamais l'histoire de deux franchises...

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Échangé à Boston avec Kevin McHale

En effet, Boston a dans ses rangs un joueur sortant tout droit de la campagne de French Lick dans l'Indiana, une grande tige blanche et blonde qui en a surpris plus d'un de part son jeu exceptionnel, je tue le suspens tout le monde sait de qui je parle, c'est évidemment de Larry « Legend » Bird. The Kid from French Lick est sur le point de commencer son année de sophomore et les Celtics possèdent le premier choix de la draft, et un gros talent nommé Joe Barry Carroll y est éligible. Le staff de Golden State voient en lui le pivot du futur et décident de se débarrasser de leur 3ème choix de la draft et de Parish pour le sélectionner. Les Warriors sélectionneront ainsi Carroll quand les Celtics sélectionneront Kevin McHale avec le troisème pick. Joe Carroll n'aura pas eu la carrière dont il était promis, ayant connu plusieurs blessures à répétition, malgré une saison à 24 points de moyenne. En un été, les Celtics auront formé un des Frontcourt les plus monstrueux de l'histoire de la ligue, avec Kevin McHale, Larry Bird, Robert Parish et Cedric Maxwell...
A son arrivée à Beantown, Maxwell lui donnera le surnom de "The Chief", en référence au fameux film "Vol au dessus d'un nid de coucou".

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La dynastie Celte est en marche

L'herbe est souvent plus verte à Boston, et pour The Chief cela a été le cas plus que jamais. Sortant de 3 saisons difficiles, Robert Parish arrive dans une équipe qui joue clairement le titre et qui est emmenée par un Larry Bird de tonnerre, extrêmement revanchard d'avoir vu son plus grand rival Magic Johnson gagné en deux ans le championnat NCAA et le titre NBA. Parish est la pierre-angulaire défensive de l'équipe, faisant office de tour de contrôle dans la raquette. Il prendra moins de rebonds qu'à l’accoutumée, mais cela peut s'expliquer par la présence d'un Bird en double-double et de deux intérieurs comme McHale et Maxwell. Il sera cependant le deuxième meilleur scoreur et le meilleur contreur de l'armada celte . Le bilan de la saison parle de lui-même : 62 victoires pour 20 défaites, Boston finissant la saison régulière en étant premier à l'Est, ils accéderont directement en demi finale de conférence où ils sweeperont les Bulls, puis arriveront en finale de conférence contre les Philadelphia Sixers qui les avaient éliminé l'an dernier. La série se jouera en 7 match, et Boston atteindront à nouveau les Finals après le dernier titre acquis en 76 contre les Suns dans une série légendaire. La série qui les opposera aux Rockets de Moses Malone se terminera 4-2, Cedric Maxwell sera nommé MVP des Finals et ce sera là la première des 3 consécrations de Parish avec les Celtics. Les statistiques de Parish seront en baisse mais son apport défensif sera précieux tout au long des play-offs.

La saison suivante sera la meilleure saison statistique de Parish, 19.9 points, 10.8 rebonds et 2.4 contres, ce qui lui voudra d'être élu dans le deuxième cinq type de l'année. L'équipe arrivera même a gagner une victoire de plus que l'année précédante. Si le deuxième tour des Play-offs contre les Bullets sera une formalité, le duel Johnson-Bird tant attendu au sommet de la NBA n'arrivera pas encore car un certain Julius Erving viendra réussir à s'imposer 4-3 en finales de conférences. Boston baisse de régime l'an suivant mais fera tout de même une bonne saison régulière ponctuée de 56 victoires, mais se fera étonnement sweeper par les Milwaukee Bucks de l'ancien MVP verts, Dave Cowens. Ca sera certainement l'humiliation de trop, et à Boston ce n'est pas l'habitude de la maison...

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Le rouleau compresseur est lancé : 4 finales de suite !!!

Boston réussira à récupérer un atout de choix en la personne de Dennis Johnson. Le chien de garde venant de Phoenix relancera définitivement la dynastie Bostonienne. 62 victoires à nouveau, Boston prendra sa revanche sur les Bucks en les battant 4-1 en finale de conférence avant de finalement rencontrer les Lakers en finale. La dernière fois que Larry Bird et Johnson s'étaient rencontrés hors de la saison régulière c'était pendant cette fameuse finale NCAA en 1979. La série sera des plus serrées, mais Boston fera revenir le titre à Beantown et Bird aura prit sa revanche. Bird sera nommé MVP des Finals.

Mais 1985 nous offrira l'occasion d'assister à un remake des dernières finales. Malheureusement, Boston devra s'incliner contre les Lakers en 6 match, et ce sera la première fois que les Californiens sortiront vainqueurs d'un duel en finale contre leur rival et la première fois que Boston perdra un titre au Boston Garden. Toujours dans le but de se renforcer, les Celtics attireront contre Maxwell un ancien MVP trop souvent blessé, Bill Walton. Le talent de ce dernier est tel que certains pensent qu'en étant en bonne santé, il était le meilleur big man de tous les temps, mais cet article ne le concerne pas donc nous n'allons pas encore nous étalé sur son cas. Tout de même, son apport en 6ème homme sera extrêmement précieux, faisant gagner aux Celtics 67 victoires pour uniquement 15 défaites, dont le record NBA de 40 victoires-1 défaite à domicile. Les Celtics concluront cette magnifique saison par un titre contre les Houston Rockets emmenés par les Twin Towers, Ralph Sampson et Akeem Olajuwon. Cette équipe est encore partiellement dans la liguede nos jours, étant donné que Rick Carlisle et Kevin McHale sont deux coachs de la conférence Ouest pendant que Ainge et Bird sont deux GM de l'Est, ce qui démontre également l'intelligence de jeu de ces joueurs. Les statistiques de Parish sont un peu en baisse comparé à ses débuts avec Boston, mais il garde cette apport défensif important ainsi qu'une étonnante qualité (surtout à l'époque) pour un big guy d'écarter le jeu. En effet, Walton à son arrivée à Boston déclarera que Parish est « le meilleur grand shooteur de l'histoire de la NBA », tant il pouvait faire ravage à mi-distance avec ses tirs avec un angle très important. L'an suivant, les Celtics retrouveront le chemin des Finals pour leur quatrième de suite, mais s'inclineront à nouveau 4-2 face aux Lakers de Magic Johnson, qui crucifiera à la dernière seconde les Celtics d'un sky hook (la plupart des membres de Boston diront qu'ils s'attendaient à perdre à cause d'un sky hook, mais personne aurait pensé que ce soit Johnson qui le pratiquerait).


Début de la fin pour Boston :

L'état du dos de Larry Bird souffrant des conséquences du jeu dangereux des Celtics ne le laissera pas tranquille et les résultats sportifs se ressentiront. De plus, l'émérgeance d'une équipe de Detroit et ses bad boys (qui offrira quelques combats des plus légendaires, au sens figuré ou au sens littéraire) barreront la route à Boston pour accéder une cinquième fois de suite aux finales. Ils perdront ensuite deux fois au premier tour, puis en demi-finale de conférence contre Indiana en 1991, et en 1992 contre les Cavs (qui allaient connaître un certain MJ en finale de conférence...). Larry Bird prendra sa retraite après les JO de Barcelone, Parish ira à terme de son contrat qui finissait en 1994 et décidera de s'en aller de Beantown, ville qui lui aura offert 3 titres. Ses statistiques à Boston : 16.5 points, 10 rebonds et 2.2 contres.


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Fin de carrière et dernier baroud d'honneur :

Parish signera un contrat de deux ans avec les Hornets pour être le back-up de Mourning, puis rejoindra l'équipe de Chicago de Michael Jordan en 1996, équipe qui vient de battre le record de victoires de l'histoire avec 72 victoires sur la saison, et qui vient de devenir championne NBA fasse aux Supersonics de Shawn Kemp et Gary Payton. L'équipe alignera 69 victoires et finira championne NBA contre Utah et Parish décidera de mettre fin à sa carrière pleine en NBA. 21 saisons NBA restent un record de longévité que seul Kevin Willis aura réussi à atteindre. Il aura laissé une image de vainqueur, prêt à tout donner en défense et à se sacrificer personnellement pour le bien de l'équipe. Il sera introduit au basketball Hall Of Fame en 2003.

Un petit mix sur lui:
[youtube]4J-K5YxUgOs[/youtube]
Son discours pour le Hall of Fame:
[youtube]gT91CRAv4vQ[/youtube]
BONUS: Pour montrer son exemplaire longévité, je vous propose deux musiques, une datant de son entrée dans la ligue, la deuxième de l'année de sa sortie :)
[youtube]h0G1Ucw5HDg[/youtube]
[youtube]5wBTdfAkqGU[/youtube]
Comme quoi le monde a évolué entre :D

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