Good Old Days Saga

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Pooh One

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Re: Good Old Days

Post by Pooh One » 18 August 2015, 08:48

Crockets wrote:On dit chocolatine en Bourgogne ? Je pensais pas.
Bande d'ignares.

Et sinon merci DR50 pour l'article sur Hal Greer. Un joueur dont je ne connaissais que le nom... J'adore découvrir tous ces joueurs sous-estimé dans l'histoire.

Et gros merci aussi à MBC ! Je suis sur que beaucoup pensaient ne pas pouvoir en apprendre plus sur la rivalité Johnson-Bird, bah perso j'en ai appris un tas :-\ . Cet article me confirme que j'aurais adoré voir le basket des années 80's (peut-être plus que les 90's dominé par Jordan), rien que pour cette rivalité et ces deux joueurs...
C'est aussi ce genre d'article qui me laisse penser que c'est ce genre de rivalité qui manque à la NBA d'aujourd'hui.. :(
Last edited by Pooh One on 18 August 2015, 08:55, edited 1 time in total.
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Re: Good Old Days

Post by Mr_Yoma » 18 August 2015, 08:49

Crockets wrote:On dit chocolatine en Bourgogne ? Je pensais pas.
On devrait surtout le dire dans le monde entier!!! A mort l'appellation "pain au chocolat" !!!

McFly

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Re: Good Old Days

Post by McFly » 18 August 2015, 08:49

Solidarité entre régions vinicoles peut-être.
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Crockets

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Re: Good Old Days

Post by Crockets » 18 August 2015, 08:52

Mr_Yoma wrote:
Crockets wrote:On dit chocolatine en Bourgogne ? Je pensais pas.
On devrait surtout le dire dans le monde entier!!! A mort l'appellation "pain au chocolat" !!!
+8000

Pooh One

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Re: Good Old Days

Post by Pooh One » 18 August 2015, 08:55

A mort la chocolatine.
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Sam D.

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Re: Good Old Days

Post by Sam D. » 18 August 2015, 08:58

Je sais pas ce que vaut cette carte, mais si elle est sérieuse, ça confirme :
1/ que Dude est vraiment à côté de la plaque :)))
2/ que le pain au chocolat domine la chocolatine, et c'est BIEN NORMAL !!!! :P



Image
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

McFly

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Re: Good Old Days

Post by McFly » 18 August 2015, 08:59

L'escalade de la violence en direct, on va en retrouver éparpiller façon puzzle.



(en vrai une chocolatine c'est pas un pain au chocolat, c'est une espèce de truc avec des pépites de chocolat dessus, nanmého !)
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Re: Good Old Days

Post by Pooh One » 18 August 2015, 09:20

Merci Sam D. Du renfort. Sinon, je crois qu'on devrait faire un vrai topique Chocolatine vs Pain au chocolat. Faudrait mettre les choses au clair. J'ai du mal à supporter tous ces forumeurs du Sud-Ouest.
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Ziug

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Re: Good Old Days

Post by Ziug » 18 August 2015, 09:37

Pooh One wrote:Merci Sam D. Du renfort. Sinon, je crois qu'on devrait faire un vrai topique Chocolatine vs Pain au chocolat. Faudrait mettre les choses au clair. J'ai du mal à supporter tous ces forumeurs du Sud-Ouest.
Pain au chocolat c'est juste NUL !
Est-ce que vous arrivez à voir une similitude avec le pain au sucre ? (la brioche longue avec du sucre ?)
NON !
Donc l'appellation est galvaudée par méconnaissance => CHOCOLATINE et virez-moi celles et ceux qui nomment ça pain au chocolat ! :hurt3: :hurt3:
Suivez moi sur Twitter : @Glovedontlie

Sam D.

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Re: Good Old Days

Post by Sam D. » 18 August 2015, 09:40

Oh toi fais pas le malin parce que d'après la carte, ton département hésite pas mal entre les 2 et un jour, le pain au chocolat envahira vos bourgades ! :D
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

Crockets

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Re: Good Old Days

Post by Crockets » 18 August 2015, 09:49

Ta carte montre juste ce qu'on sait déjà depuis longtemps, la majorité des français sont des ignorants (pour pas dire des cons :P)

Dude

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Re: Good Old Days

Post by Dude » 18 August 2015, 09:59

J'aurai du dire que c'était un croissant...
Je suis originaire du périogord Sam D.

Désolé Mint ! :D
Rêve d'une Licorne, d'un Petit Luka et d'un French Prince sous le même maillot

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Re: Good Old Days

Post by mamath1234 » 18 August 2015, 10:00

Super boulot Mint,

dommage que certains ne parle que la petite comparaison.

Ce qui est génial avec ces deux joueurs, c'est qu'au départ tout les opposait mais que ce sont aussi de vrais personnalités attachantes qui ont su passé outre ces différences pour devenir amis.

Sam D.

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Re: Good Old Days

Post by Sam D. » 18 August 2015, 10:06

Dude wrote:Je suis originaire du périogord

Ah mais t'es un cousin de Ziug en fait ! :P
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

Crockets

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Re: Good Old Days

Post by Crockets » 18 August 2015, 10:50

Dude wrote:J'aurai du dire que c'était un croissant...
Je suis originaire du périogord Sam D.

Désolé Mint ! :D
Je ne vois pas pourquoi tu t'excuse, parler de la rivalité Chocolatine - Pain au chocolat ( :berk1: ) est un magnifique hommage à son travail.

Ziug

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Re: Good Old Days

Post by Ziug » 18 August 2015, 11:44

:hehe: ::d

Sinon superbe travail de Mint avec un article bien documenté et très agréable à lire.
C'est limite si je n'en aurai pas lu plus encore...! :-*
Suivez moi sur Twitter : @Glovedontlie

Ziug

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Re: Good Old Days

Post by Ziug » 18 August 2015, 11:45

Sam D. wrote:Oh toi fais pas le malin parce que d'après la carte, ton département hésite pas mal entre les 2 et un jour, le pain au chocolat envahira vos bourgades ! :D
Le 1er qui fait ça dans notre bourgade, on lui brûle sa boulangerie !!! :-T
SACRILÈGE !
:D :D
Suivez moi sur Twitter : @Glovedontlie

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Re: Good Old Days

Post by MintBerryCrunch » 18 August 2015, 12:02

Encore merci pour les retours, ça motive à en refaire un :)
La tolérance atteindra un tel niveau que les personnes intelligentes seront interdites de toute réflexion pour éviter d'offenser les imbéciles.
Dostoïevski

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Re: Good Old Days

Post by Xarphios » 18 August 2015, 16:27

Sam D. wrote:2/ que le pain au chocolat domine la chocolatine, et c'est BIEN NORMAL !!!! :P
T'es sur que t'habites vraiment en Gironde (il doit y avoir plusieurs Merignac en France) ? Parce que pour sortir des bêtises pareil et en plus être un supporter des "à jamais les premiers" (je passerais sur LeBron) j'ai des doutes..... :D
Chicago needs Sam Hinkie.

Sam D.

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Re: Good Old Days

Post by Sam D. » 18 August 2015, 16:37

Xarphios wrote:
Sam D. wrote:2/ que le pain au chocolat domine la chocolatine, et c'est BIEN NORMAL !!!! :P
T'es sur que t'habites vraiment en Gironde (il doit y avoir plusieurs Merignac en France) ? Parce que pour sortir des bêtises pareil et en plus être un supporter des "à jamais les premiers" (je passerais sur LeBron) j'ai des doutes..... :D

J'habite en Gironde mais j'en suis pas originaire ! Je profite de ce coin très sympa sans pour autant être un trou du cul du coin ! Regardez Crockets :D
D'ailleurs t'en es où dans ta préparation physique toi ? :sifflote:
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

Xarphios

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Re: Good Old Days

Post by Xarphios » 18 August 2015, 16:44

Faut que je regarde sur internet à quelle étape correspond l'ingestion en grande quantité de tapas... :sifflote: :mrgreen:

Je savais bien que t'étais un faux, on a pas des goûts aussi mauvais dans le sud ouest !
Chicago needs Sam Hinkie.

Crockets

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Re: Good Old Days

Post by Crockets » 18 August 2015, 16:47

Xarphios wrote:Je savais bien que t'étais un faux, on a pas des goûts aussi mauvais dans le sud ouest !
T'avance pas trop, on a quand même Scalabrine fan de Toronto et Slim Shady des Nets ...

Wilson

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Re: Good Old Days

Post by Wilson » 24 August 2015, 01:48

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REGGIE MILLER, 50th ANNIVERSARY

Reggie Miller, le shooteur fou d'Indiana aux oreilles décollées et au physique de fil de fer fête ses 50 ans aujourd'hui... Pour ceux qui n'ont pas connu la NBA des 1990s (et pour ceux qui s'en souviennent aussi d'ailleurs), j'ai préparé le petit article ci-dessous... J'espère que la lecture vous en sera agréable.

***

Certains Hall of Famers doivent leur carrière à un talent naturel inné ou à des capacités physiques hors du commun. D’autres doivent leur intronisation au temple du basket de Springfield à leur travail et à leur force de caractère. Reggie Miller fait partie de la seconde catégorie.

A priori, venir au monde avec une malformation de la hanche et commencer la pratique du basketball par une série de défaites infligées par sa sœur dans l’allée du garage familial n’est pas vraiment le gage d’une carrière professionnelle réussie. Mais lorsque ladite sœur est considérée comme la meilleure joueuse de basket de tous les temps et, elle aussi, une future membre du Basketball Hall of Fame de Springfield, certains espoirs restent permis. Quant aux problèmes de hanche, les médecins étaient formels : Reggie ne pourrait jamais marcher normalement mais le port d’attelles pourrait l’aider à moins boiter. Alors Reggie porta des attelles pendant les quatre premières années de sa vie et regarda depuis la fenêtre de la cuisine ses grands frères Darell et Saul Jr enchainer les parties de basket devant le garage. Cheryl, de dix-huit mois l’aînée de Reggie, se frottait également à ses frères, mais il n’était pas question pour les deux grands de laisser le moindre répit ou d’accorder la moindre faveur à leur sœur. Ce fut à Cheryl de se faire sa place sur le terrain, de trouver les solutions pour éviter les contres et les moqueries de ses frères, de développer des stratégies pour shooter face à des adversaires plus grands et plus costauds.

Lorsque Reggie fit ses premiers pas sur le terrain familial à l’âge de 5 ans, Cheryl ne lui accorda logiquement pas plus de privilèges qu’elle n’en avait reçus. Tout le monde était très heureux de le voir marcher sans attelles, mais il ne devait s’attendre à aucun traitement de faveur. Le reste de l’histoire est enjolivé par les souvenirs et par la légende familiale : Cheryl envoya encore et encore Reggie dans les rosiers alors qu’il allait à l’anneau. Puis, las d’être envoyé dans les rosiers, Reggie se dit qu’il lui fallait peut-être shooter depuis les rosiers plutôt que de s’y retrouver balancé après avoir tenté un nouveau drive. Et après quelques mois, le père décida de sacrifier les rosiers pour laisser assez de place au shoot extérieur de son fils. « C’est de là que me vient mon shot peu orthodoxe, en arc-en-ciel, dira plus tard Reggie lorsqu’il sera fermement installé dans le cercle des stars de la NBA. Il fallait bien que j’évite les contres de ma sœur ».

Très vite, Cheryl et Reggie se mirent à arpenter les playgrounds de Riverside à la recherche d’adversaires. Dans une biographie, Reggie raconte comment lui et sa sœur avaient adopté une approche bien huilée pour mettre leurs adversaires en confiance. Il arrivait d’abord seul sur le terrain, face à des adversaires qui voyaient débarquer un gringalet aux oreilles décollées. « Les gars, vous voulez jouer, disait-il ? Je suis tout seul, mais je peux appeler ma sœur ». Le piège était d’autant plus tentant que Reggie proposait de parier 10 dollars sur une partie à 10 points. Une fois sa sœur sur le terrain, les Miller laissaient leurs adversaires mettre les premiers points avant de doubler la mise. Lorsque l’arnaque était conclue, Cheryl et Reggie enfilaient 10 points avant d’aller s’enfiler un Happy Meal.

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Rapidement, une relation de complicité, mais aussi de rivalité se développa entre le frère et la sœur. Il n’était pas simple de sortir de l’ombre de son ainée. Même lorsque Reggie devint un membre du cinq majeur de l’équipe de la Riverside Polytechnic High School, même lorsque les séries de 600 ou 700 shots qu’il alignait quotidiennement commençaient à payer sur le terrain, « le » joueur de basket de la famille, c’était Cheryl, pas Reggie. Elle alignait les records pour le compte de « Riverside Poly » et fut désignée « All-American » quatre années de suite et joueuse de High School de l’année en 1981 et 1982. Un jour, Reggie revint de son match du week-end auréolé de ses 40 points. Entretemps, Cheryl était déjà rentrée à la maison : « Ouais, pas mal répondit-elle ». Reggie tenta de deviner combien de points sa sœur avait marqués : 40 ? Plus. 50 ? Plus. 55 ? Après un moment de silence, Reggie posa la question à son père. La réponse fusa : Cheryl avait passé 105 points à la Norte Vista High School.

Cheryl et Reggie
[youtube]McOPVkeDlJ8[/youtube]

Cheryl décrocha une bourse pour la University of Southern California à la fin de son cursus scolaire. Là encore, elle aligna les records et les distinctions. Néanmoins, à l’issue de son année freshman à USC, Cheryl revint passer l’été à Riverside. Nous sommes en 1983 et elle vient de mener les Trojans à leur premier titre NCAA, en raflant au passage le titre de meilleure joueuse du tournoi, dès sa première année à ce niveau ! Dans l’allée du garage, Reggie l’attendait de pied ferme sur le terrain familial. Cheryl accepta l’invitation, mais le gringalet aux oreilles décollées avait connu un pic de croissance au cours de l’année écoulée, passant de 1m85 à près de 2 mètres. Du haut de son mètre 88, Cheryl tenta d’aller à l’anneau, mais Reggie bloqua son shot une première fois, puis une deuxième fois. Il n’y eut pas de troisième fois car à cet instant, Cheryl décida qu’il n’y aurait plus de un contre un entre elle et Reggie.

De son côté, Reggie avait également attiré les regards des recruteurs. Peut-être dans une volonté de s’émanciper de sa sœur et de cesser d’être le « frère de », il prit la direction de UCLA. Tout comme Cheryl chez les Trojans, il porta néanmoins chez les Bruins le numéro 31. Durant ses quatre saisons à UCLA, Reggie Miller empocha une licence en Histoire et mena son équipe à un titre de champion du Pac 10 et au tournoi final de la NCAA. Il deviendra aussi le deuxième meilleur marqueur de tous les temps de l’université derrière, excusez du peu, Lew Alcindor, le futur Kareem Abdul Jabbar. Mais bien que très honorable, ce palmarès fait, une fois de plus pâle figure à côté de celui de Cheryl, qui accrocha un nouveau titre national en 1984, puis la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Los Angeles et une autre médaille d’or aux Championnats du monde de 1986.

Après son année Senior pour les Trojans, Cheryl fut draftée par plusieurs ligues professionnelles, y compris par une équipe d'une ligue masculine mineure, la United States Basketball League ! Mais le basket professionnel féminin était encore peu développé et elle mettra rapidement un terme à sa carrière en raison de problèmes récurrents au genou pour se tourner, ici encore avec un certain succès, vers le coaching à USC et au Mercury de Phoenix en WNBA. Quant à Reggie, sa draft ne fut pas de tout repos. Sa sélection à la 11ème place par les Pacers en 1987 fut longuement huée par les fans, car tout l’Indiana attendait comme le messie Steve Alford, un natif de l’Etat et la star d’Indiana University qui avait mené les Hoosiers au titre NCAA quelques mois plus tôt. Pour la petite histoire, Alford fut sélectionné à la 26ème position par les Dallas Mavericks et joua quatre saisons honorables dans le Texas avant de tirer sa révérence chez les Warriors de Golden State. Alford déclara plus tard que le choix des Pacers de drafter Reggie Miller à sa place n’avait pas seulement été une bonne décision pour la franchise, mais que cela avait été une excellente chose pour tout l’état de l’Indiana.

La draft de Reggie Miller
[youtube]xuLTGsmnpZY[/youtube]

Sorti de l’ombre envahissante de Cheryl, Reggie débarque dans une franchise qui vient de remporter la première victoire de son histoire dans une série de playoffs NBA (c’était également la seule, puisque les Pacers furent défaits 3-1 au premier tour par les Hawks de Dominique Wilkins). Il doit d’abord se contenter d’un rôle de doublure de John Long dans le backcourt des Pacers, qui compte déjà une gachette extérieure en la personne de Chuck « The Rifleman » Person, drafté une année plus tôt, meilleur scoreur de l’équipe et Rookie of the Year 1987. Miller doit surtout apprendre le métier, ce qui ne se fait pas sans mal. N’étant pas vraiment de taille à rivaliser physiquement avec ses opposants (il mesure 2m01 pour 81 kilos), il recourt au Trash Talking comme au bon vieux temps de Riverside Poly et de UCLA pour se faire une place. Reggie Miller révèla à l’issue de sa carrière que l’apprentissage s’est parfois fait dans la douleur, comme lors d’un match de présaison entre les Pacers et les Bulls d’un certain Michael Jordan. Après trois saisons dans la ligue, His Airness jouit déjà d’une solide réputation, mais Reggie n’est pas du genre à se laisser impressionner. A la mi-temps du match, Miller a scoré 10 points, tandis que Jordan, peu motivé par un match sans enjeu, traîne son ennui sur le terrain avec 8 malheureux points. Surmotivé par Chuck Person, Reggie s’enflamme et se laisse emporter par sa fougue : « C’est toi Jordan ? Michael Jordan ? Eh Michael, tu te prends pour qui ? There’s a new kid in town! ». A la fin du match, les Bulls ont explosé les Pacers, Jordan a passé 44 points et Miller n’a plus inscrit qu’un seul panier. Mais Reggie est un garçon intelligent. Il apprend de ses erreurs et retient la leçon. Bien que devenu un des maîtres du Trash Talking en NBA pendant 18 saisons, il ne défiera plus jamais Jordan à ce jeu.

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Premiers points en NBA
[youtube]ieC1CUpW8vw[/youtube]

Sa première saison est prometteuse, avec 10 PPG en 22 minutes, mais cela reste insuffisant pour permettre à Indiana d’accrocher le train des playoffs. Malgré l’apport intéressant du géant néerlandais Rik Smits (drafté en 1988), la saison 1988-1989 début de manière catastrophique et le coach Jack Ramsay quitte le navire après 7 défaites en autant de matches. Renforcés par l’arrivée de Detlef Schrempf, futur meilleur sixième homme de la ligue, les Pacers terminent la saison sur un bien triste bilan de 24W-58L. Reggie, lui, en profite pour s’améliorer à tous les niveaux et pour devenir un titulaire quasi indéboulonnable (16 PPG en 34 minutes). Devenu progressivement le premier choix offensif des Pacers (à tel point que Chuck Person sera envoyé aux Wolves en 1993), Miller poursuit sa progression fulgurante (24,6 PPG en 38 minutes à 51,4% de réussite). Il est récompensé par une première sélection au All Star Game de 1990 et propulse Indiana dans le positif (42W-40L). Les Pacers sont sweepés 3-0 dès le premier tour des playoffs par les Pistons d’Isiah Thomas, Bill Laimbeer, Dennis Rodman et Joe Dumars, champions en titre et sur la voie d’un back-to-back, mais Reggie fait connaissance avec l’intensité des séries face aux Bad Boys et s’en sort plutôt bien : 20,7PPG à 57% de réussite (42% derrière l’arc et 90% aux lancers-francs).

A partir de ce moment, les Pacers de Reggie Miller vont s’installer durablement parmi les huit meilleures équipes de l’Est. Malgré 3 nouvelles éliminations consécutives au premier tour des Playoffs (3-2 contre Boston en 1991 ; 3-0, toujours face aux Celtics en 1992 ; 3-1 face aux Knicks en 1993), les oreilles décollées et la silhouette filiforme du californien ne font plus sourire ses adversaire. Miller tourne pendant toutes ces saisons à plus de 20 points de moyenne avec des pourcentages de réussite approchant ou dépassant les 50%. Reggie commence surtout à se sublimer dans les grands rendez-vous, avec 27 points par match face aux Celtics emmenés une dernière fois par Larry Bird en 1992 et surtout 31,5 PPG face aux Knicks de Pat Ewing et John Starks en 1993. Dans le game 3, à Indiana, la tension entre Reggie Miller et John Starks monte d’un cran. Les deux arrières s’envoient des noms d’oiseaux durant toute la rencontre, jusqu’à ce que le New Yorkais perde les pédales. Il envoie un coup de tête dans la poitrine de son adversaire, est exclu par les officiels et Indiana revient à 2-1. Personne ne le sait encore à cet instant, mais cet épisode n’est que le début d’une rivalité qui allait animer la NBA durant les années 1990.
Le début de la saison 1993-1994 est marqué par l’arrivée de Larry Brown à la tête des Pacers. Le General Manager des Pacers Donnie Walsh envoie Detlef Schrempf à Seattle en début de saison en échange de Donnie McKey et Gerald Paddio. Le trade est très controversé, mais les qualités défensives de McKey font merveille. Walsh ajoute à l’ensemble le rookie Antonio Davis et le vétéran Byron Scott et la sauce prend très rapidement. Les Pacers obtiennent le meilleur bilan de leur histoire avec 47W-35L et remportent leur toute première série de playoffs en sweepant le Magic de Shaquille O’Neal 3-0. En demi-finales de conférence, ils sortent les Hawks (qui avaient pourtant le meilleur bilan de la saison régulière à l’Est) 4 à 2, pour retrouver les Knicks en finale de conférence, dans une série qui allait devenir légendaire.

Après avoir gagné leurs deux premiers matches à domicile, les équipes abordent le Game 5 à New York à 2-2. Au début du quatrième quart-temps, la partie semble pliée pour les Knicks qui mènent de 15 points, mais c’est sans compter sur la folie de Reggie Miller. L’arrière shooteur des Pacers enfile 8 points de suite et ramène les siens à deux possessions de New York. Dans un Madison Square Garden électrique, un duel inattendu se noue alors entre un spectateur et un joueur de l’équipe adverse : en réponse aux invectives proférées par le réalisateur Spike Lee depuis la première rangée des tribunes, Reggie Miller le défie du regard après chaque panier. Alors que les Pacers reviennent à -2 sur deux lancers du meneur Haywood Workward, Miller se tourne vers Spike Lee et lui fait un signe d’étranglement.

Image

Devenu totalement inarrêtable et surmotivé par l’ambiance, Miller donne l’avantage aux siens sur un tir pris sous le nez de John Starks, plus de 2 mètres derrière la ligne à 3 points. Les Pacers sont devant et les Knicks sont à terre. Indiana l’emporte 93-86 et Miller plante 39 points, dont 25 dans le dernier quart. Lors de l’interview d’après match, lorsqu’un reporter lui demandera « What about Spike Lee ? », sa réponse fusera : « Spike who ? ». Le lendemain, un quotidien new yorkais revenant sur l’événement titra ironiquement « Thanks a Lot, Spike ! ».

Eastern Conference Finals 1994, Game 4
[youtube]7QKAMFa6Ibw[/youtube]

Les Pacers empochent le game 5, mais perdront finalement la série 4-3. Dans le game 7, un dernier shot désespéré de Miller ratera la cible et les Knicks fileront en finale contre les Rockets. Reggie Miller empochera néanmoins un premier titre durant l’été en décrochant la médaille aux Championnats du monde avec Team USA. Avec 17,1 PPG, Miller est le deuxième scoreur de l’équipe, derrière Shaquille O’Neal. D’après la rumeur, Reggie Miller aurait préparé la compétition en achetant des dictionnaires de langue pour s’essayer au Trash talking dans la langue de ses adversaires.

La saison suivante, Indiana se renforce encore en recrutant le meneur Mark Jackson aux Clippers. Les résultats suivent et Ies Pacers portent leur bilan record à 52W-30L et remportent pour la première fois la Central Division. Emmenés par un Reggie Miller frôlant les 20 PPG (et sélectionné pour son deuxième All Star Game) et par un Rik Smits à 17,9 PPG et 7,7 RPG, ils deviennent un véritable prétendant au titre. Après avoir balayés les Hawks en 3 manches, Indiana retrouve New York pour la troisième fois en trois ans. De retour au Madison Square Garden en phases finales, Reggie Miller retrouve John Starks, Spike Lee et fait de nouveau parler la poudre. Alors que les Knicks mènent 105-99 à 18,9 secondes de la fin, Miller rentre un premier panier à 3 points, intercepte la remise en jeu d’Anthony Mason, recule derrière l’arc et rentre un second tir de loin pour égaliser en plongeant le MSG dans le silence. Sur la possession suivante, il arrache le rebond défensif sur deux lancers francs manqués de John Starks et attire la faute avec 9 secondes au chronomètre. Reggie rentre ses deux lancers, marque 8 points en 9 secondes, offre aux Pacers la victoire 105-107 et gagne officiellement son surnom de « Knicks-killer ». Cette fois, c’est Indiana qui remporte la série en 7 manches et file en finale de conférence pour la deuxième saison consécutive. Et pour la deuxième saison consécutive, les Pacers chuteront en 7 manches à ce stade, cette fois face au Magic d’Orlando.

Eastern Conference semi finals 1995, Game 1
[youtube]VjwKSwwcdyU[/youtube]

Les deux saisons suivantes sont plus mitigées pour Miller et les Pacers. Reggie participe à son troisième All Star Game en 1996, mais se blesse à l’œil peu avant la fin de la saison régulière. Il ne reviendra que pour le Game 5 décisif du premier tour des playoffs face aux Hawks, handicapé par de spectaculaires lunettes de protection. Malgré 29 points pour son retour, Miller ne peut empêcher la défaite et l’élimination d’Indiana. Il se consolera en intégrant la Dream Team II qui remporte la médaille d’or aux JO d’Atlanta durant l’été. La saison suivante sera en revanche totalement ratée puisque les Pacers louperont les playoffs pour la première fois depuis 1990 avec un bilan négatif de 39W-43L.

La saison 1997-1998 est marquée par un changement important avec l’arrivée de la légende de l’Indiana, Larry Bird, à la tête de l’équipe en remplacement de Larry Brown. Le vétéran Chris Mullin rejoint également les Pacers pour constituer un duo redoutable de shooteurs extérieurs. Dans le sillage de Reggie Miller et Rik Smits, tous les deux sélectionnés pour le All Star Game, Indiana retrouve le haut du tableau avec un bilan de 58 W et 24L. Après avoir écarté facilement Cleveland, les Pacers retrouvent New York et Miller fait une fois de plus honneur à son surnom de « Knick Killer ». A 102-99 pour New York à 5 secondes de la fin dans le Game 4 au MSG, Miller (auteur au total de 38 points) envoie les deux équipes en prolongation avant d’envoyer les Pacers affronter des Bulls au sommet de leur art en finale de conférence. Cette affiche de rêve est pour Reggie Miller une nouvelle occasion d’étaler son côté « clutch ». Après 2 premières victoires des Bulls à Chicago, la série semble d’autant plus mal embarquée pour les Pacers que leur franchise player se tord la cheville sur le pied de Michael Jordan au milieu du troisième quart. Miller revient néanmoins en boitant sur le terrain dans le dernier quart pour sauver les siens en plantant 13 points dans les 5 dernières minutes. Les Pacers l’emportent 107-105 et reviennent à 2-1. Lors du Game 4, toujours à Indiana, les Bulls mènent 94-93 avec 2,9 secondes à jouer. Tandis que Larry Bird met en place son système offensif, Phil Jackson et les Bulls savent qu’il faut à tout prix empêcher Reggie Miller de recevoir le ballon. Mais l’arrière longiligne sème d’abord Ron Harper avant de mettre His Airness dans le vent, reçoit le ballon à l’aile et plante un tir à 3 points décisif. Une ultime tentative de Jordan, gêné par Miller, échouera sur le cercle avant de ressortir. Dans le Game 7 de cette série, les Pacers mènent à Chicago avant de s’effondrer dans les deux dernières minutes, dans une tension extrême. Les Pacers sont sortis mais Reggie Miller fait officiellement partie des plus grands joueurs de la ligue.

Eastern Conference Semi finals 1998, Game 4
[youtube]ms9J2etJbDQ[/youtube]

Eastern Conference Finals 1998, Game 3
[youtube]OWNuB6zHAJ0[/youtube]

La saison suivante (celle du lockout) sera par contre très décevante pour Miller. Débarrassés de Jordan à l’Est, les Pacers font figure de favoris pour le titre. Mais après deux sweeps face aux Bucks et aux Sixers, ils sont sortis par de surprenants Knicks, 8ème classés à l’Est, en finale de conférence. Dans le game 6 décisif à New York, Miller rend une des plus mauvaises feuilles de stats de sa carrière, avec seulement 8 points à 3 sur 18.

Revanchard, Reggie Miller s’offre un cinquième All Star Game en 2000 et fait l’étalage de sa classe lors des Playoffs, avec des pointes à 40 points et plus et une série de « clutch plays » face aux Bucks de Ray Allen et aux Sixers d’Allen Iverson. Il gagne ainsi le droit de défier pour la sixième fois en sept ans les Knicks. Avec 34 points, dont 17 dans le quatrième quart lors du Game 6 décisif au MSG, Miller entretiendra sa rivalité indirecte avec Spike Lee. Reggie le californien offre donc aux Pacers leurs premières finales NBA contre les Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O’Neal, mais malgré tout son talent, Indiana tombe en 6 manches face à Los Angeles.

Eastern Conference Finals 2000, Game 6
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Ces premières finales NBA marquent néanmoins la fin d’un cycle pour les Pacers. Larry Bird et Rik Smits prennent leur retraite. Mark Jackson, Chris Mullin et Dale Davis font leurs bagages. Et à 35 ans, Reggie Miller approche du crépuscule de sa carrière. L’heure est à la reconstruction autour de Jermaine O’Neal pour les Pacers, qui se qualifieront néanmoins une fois de plus pour les Playoffs (éliminés au premier tour par les Sixers). L’année suivante, Reggie retrouve ses jambes de 20 ans au premier tour des Playoffs pour inscrire un nouveau chapitre de sa légende face aux Nets de Jason Kidd et Keith van Horn. Dans le cinquième et dernier match de la série, sur le terrain des Nets, Miller envoie d’abord les deux équipes en prolongations sur un panier on-the-buzzer très controversé inscrit à la retourne plus de 4 mètres derrière la ligne des 3 points. Ensuite, alors qu’Indiana est mené de deux points dans les dernières secondes de la prolongation, Reggie reçoit le ballon derrière l’arc en tête de raquette et feinte le shoot avant d’aller dunker sur la tête de trois Nets pour arracher une seconde prolongation. Ces exploits seront néanmoins vains, New Jersey remportant le game décisif pour continuer sa route vers les finales NBA, mais Reggie aura prouvé à presque 37 ans que les légendes ne meurent jamais.

Eastern Conference 2002, 1st Round, Game 5
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Si, lors de ses dernières saisons, Reggie Miller n’est plus le premier choix offensif des Pacers (Jermaine O’Neal, Brad Miller et Ron Artest ayant pris le relais), il reste le leader dans les vestiaires. Les jeunes joueurs veulent gagner un titre pour Uncle Reg et le respect des Pacers pour la légende de la franchise est évident lorsque, le 4 janvier 2005, Jermaine O’Neal accepte de sortir du terrain à deux minutes de la fin pour ne pas mettre en péril le record de points détenu par Miller (O’Neal avait marqué 55 points, alors que le record de Miller est de 57). Cette saison 2004-2005 est néanmoins fortement ternie par les suspensions consécutives à la violente bagarre ayant opposé les Pacers aux Pistons et à leurs supporters au Palace d’Auburn Hills. Reggie Miller doit donc réendosser un rôle de premier plan à 39 ans, avec des moyennes approchant les 20 points, dont une pointe à 39 points contre les Lakers. Le 10 février 2005, Reggie Miller annonce sa retraite à l’issue de la saison par le biais de sa sœur Cheryl, devenue reporter pour TNT. La fin de la saison prend des allures de tournée d’adieux pour Reggie, qui dépasse en outre Jerry West le 11 avril pour devenir le 12ème marqueur de l’histoire de la NBA.

Son dernier match, Reggie le jouera le 19 mai 2005 au Conseco Fieldhouse d’Indianapolis, lors d’une défaite 88-79 en demi-finales de conférence face aux Pistons de Detroit. Miller termine meilleur marqueur des Pacers avec 27 points à 11 sur 16, dont 8 tirs à 3 points. A 15 secondes de la fin, Rick Carlisle, le coach d’Indiana, prend un temps mort pour permettre à Reggie Miller de recevoir une dernière ovation méritée. Voyant que le jeu va reprendre en interrompant prématurément l’ovation, Larry Brown (coach des Pistons et ancien coach des Pacers) prend un temps mort supplémentaire pour prolonger cet instant. Larry Brown et les joueurs des Pacers se joignent à l’hommage, scellant ainsi la fin de la bagarre du Palace d’Auburn Hills.

Eastern Conference Semi finals 2005, Game 6
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En 2007, Danny Ainge tentera bien de faire sortir Reggie Miller de sa retraite en lui proposant de rejoindre le Big Three des Celtics consititué autour de Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen. Mais le 24 août 2007, le jour de son 42 ème anniversaire, Reggie miller décline l’offre des Celtics : « Physically, I know I could have done it. But mentally, when you do something like this, you've either got to be all in or all out. And I've decided I'm all out ».

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Si la carrière de Reggie Miller en NBA est faite de coups d’éclats et de trash talking, elle est également le reflet de la sportivité, du respect et de la fidélité du joueur. Ses 18 saisons professionnelles, il les a toutes passées sous le maillot des Pacers. Il est le leader de la franchise au nombre de matches joués, de points marqués, de paniers réussis et tentés, de passes décisives et d’interceptions. Seuls 5 joueurs ont joué plus de matches de saison régulière que lui dans la ligue et seuls John Stockton et Karl Malone ont joué plus de matches que lui pour la même franchise. Shooteur hors pair, Reggie Miller détenait également le record NBA du nombre de paniers à 3 points réussis, avec 2560 réalisations, mais ce record a été battu en 2011 par Ray Allen. Avec 9 matches de playoffs à plus de 30 points contre les Knicks, Reggie Miller n’est dépassé que par Micheal Jordan. Avec Dirk Nowitzki, Steve Nash, Mark Price, Larry Bird et Kevin Durant, Reggie Miller fait aussi partie du cercle très fermé des 50-40-90, c’est-à-dire des joueurs qui ont bouclé une saison à plus de 50% de réussite aux tirs, 40% aux tirs à 3 points et 90% aux Lancers Francs. Plus éloquent encore, Reggie Miller a gagné le respect quasi généralisé de ses pairs non seulement par ses performances sur le terrain mais aussi pour son travail dans l’ombre. Fred Hoiberg, son coéquipier chez les Pacers durant quatre saisons a ainsi confié que quelle que soit l’heure à laquelle il arrivait au gymnase pour s’entraîner, il y trouvait Reggie Miller.

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Sa rivalité avec Spike Lee cachait aussi une réelle complicité entre les deux hommes. En 1994, Reggie Miller et Spike Lee parient sur l’issue de la série de playoffs opposant les Knicks aux Pacers. Si Indiana passe, Spike Lee doit réserver un rôle pour la femme de Reggie Miller dans son prochain film. Si New York l’emporte, Reggie Miller s’engage à rendre visite à Mike Tyson, alors en prison. Les Knicks éliminent Indiana et Reggie Miller tient parole. Il se rend dans l’établissement pénitencier où est incarcéré le boxeur, attend une heure, puis deux, puis trois… mais Tyson refusera de le rencontrer ! Reggie Miller fait également une brève apparition dans le film He got games tourné en 1998 par le réalisateur new yorkais. Enfin, lors du dernier match de Reggie Miller au Madison Square Garden, le public de New York lui rend un hommage sincère en ponctuant les derniers paniers au Garden du futur retraité de vibrants « Reg-gie ! Reg-gie ! ». A l’issue de la partie, largement remportée par les Pacers, Reggie Miller et Spike Lee tombent dans les bras l’un de l’autre au bord du terrain. Patrick Ewing, le capitaine des Knicks au plus fort de la rivalité avec les Pacers dira plus tard de Reggie Miller qu’il s’agit du genre d’adversaire que l’on veut écraser sur un terrain, mais qu’il mérite surtout qu’on lui tire un énorme coup de chapeau pour tout ce qu’il a fait.

Dernier match au MSG
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En hommage à son incroyable carrière dans l’Indiana, Reggie Miller a eu l’honneur de voir son numéro 31 retiré par les Pacers. En 2012, il fait enfin son entrée au Naismith Memorial Basketball Hall of Fame de Springfield. Lors de son discours d’intronisation, ses derniers mots ont été pour saluer les trois plus grands joueurs de basketball de tous les temps : Magic Johnson, Michael Jordan et Cheryl Miller.

Intronisation au Hall of Fame
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ET EN BONUS, UN TOP 10 !
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Last edited by Wilson on 24 August 2015, 17:12, edited 1 time in total.
Boston You Know We Love You Madly :trefle:

DR50

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Re: Good Old Days

Post by DR50 » 24 August 2015, 02:35

Waouw j'ai pas tout lu il est un peu tard pour moi, mais ca a l'air d'être du très gros et très beau taff ça ! 8-}
Hinkie à jamais !

Chonchito

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Re: Good Old Days

Post by Chonchito » 24 August 2015, 05:35

Très beau et gros boulot, félicitations! :)

J'ai appris pas mal d'anecdotes énormes notamment le coup de "White men can't jump" avec les paris sur le playground en remplaçant le blanc par la fille. :-w

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