Good Old Days Saga

Toute l'Histoire de la NBA avec un grand H.

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Brokenarrow

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Re: Good Old Days

Post by Brokenarrow » 07 June 2015, 19:49

L'été arrive sur 24" ...

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Le soleil revient, ma plume aussi...

Work in progress, on Good Old Days :YMALIEN:
"It's kind of boring when you take open shots." - Go TimberBulls #SEEBLUE

reddingst

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Re: Good Old Days

Post by reddingst » 07 June 2015, 19:53

Courage pour la fin de ce GOD ! Hâte de le lire !
#50forever

trigg of Oz

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Re: Good Old Days

Post by trigg of Oz » 07 June 2015, 19:56

Enfin une bonne nouvelle! :D
Un forum pour les fans de Fantasy Leagues NBA Yahoo! http://frenchfantasyleagues.forumactif.org/

Mr_Yoma

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Re: Good Old Days

Post by Mr_Yoma » 07 June 2015, 20:01

Je viens de découvrir ce projet et rien qu'a la lecture de la première page je me réjouis de lire la suite et de découvrir ce que tu nous réserve.
Félicitations pour ce topic. :amen2:

Sam D.

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Re: Good Old Days

Post by Sam D. » 07 June 2015, 22:36

Mr_Yoma wrote:Je viens de découvrir ce projet et rien qu'a la lecture de la première page je me réjouis de lire la suite et de découvrir ce que tu nous réserve.
Félicitations pour ce topic. :amen2:

Petit rappel, notamment pour les nouveaux :)

--> 24.php
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

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Re: Good Old Days

Post by DR50 » 07 June 2015, 22:39

Des demain, je te transmets un papier Broken. Je te laisserai gérer ensuite le postage en fonction de tes travaux.
Hinkie à jamais !

Mr_Yoma

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Re: Good Old Days

Post by Mr_Yoma » 07 June 2015, 22:40

Sam D. wrote:
Mr_Yoma wrote:Je viens de découvrir ce projet et rien qu'a la lecture de la première page je me réjouis de lire la suite et de découvrir ce que tu nous réserve.
Félicitations pour ce topic. :amen2:

Petit rappel, notamment pour les nouveaux :)

--> 24.php
Oh punaise, je viens de découvrir qu'il existais une interview de Crockets. :shock:
Celle la je me la reserve pour demain au café! :mrgreen:

reddingst

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Re: Good Old Days

Post by reddingst » 07 June 2015, 22:51

Oula tu es courageux ! :hehe:
#50forever

Doctor Tardis

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Re: Good Old Days

Post by Doctor Tardis » 08 June 2015, 01:56

Bon courage Broken' !
Dirige @DetPistonsFR / Just a kid chasing his dream.

Brokenarrow

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Re: Good Old Days

Post by Brokenarrow » 08 June 2015, 07:14

DR50 wrote:Des demain, je te transmets un papier Broken. Je te laisserai gérer ensuite le postage en fonction de tes travaux.
Pas de problème l'Amiral ! Merci d'avance ;)
"It's kind of boring when you take open shots." - Go TimberBulls #SEEBLUE

Red Hood 88

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Re: Good Old Days

Post by Red Hood 88 » 09 June 2015, 10:21

Bon courage et j'attend avec impatience ton nouvel article, merci pour tout se taf

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Re: Good Old Days

Post by DR50 » 05 August 2015, 00:31

Ca fait un bout de temps qu'on a pas vu Broken. Il est en vacance ?

J'ai un petit papier pour lui pour Good Old Days.
Hinkie à jamais !

DR50

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Re: Good Old Days

Post by DR50 » 05 August 2015, 12:18

Hal Greer, Roi de Philadephie by DR50

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Fiche Joueur :
Harold Everett Greer
26 Juin 1936
Arrière
1 mètre 88 – 79 kilos
Collège : Marshall

Stats :
19,2 ppg 5 rpg 4 apg à 45% FG 80% FT
1122 games – 21 586 points

Palmarès :
Champion NBA (1967)
7 All-NBA Second Team (1963, '64, '65, '66, '67, '68, '69)
Ten-time All-Star (1961, '62, '63, '64, '65, '66, '67, '68, '69, '70)
All-Star MVP (1968)

Numéro 15 retiré par les 76ers. Hall of Fame en 1982.
Elu parmi les 50 meilleurs joueurs de l'histoire en 1996.


Être régulier. Chacun ses rêves, mais on peut le dire le rêve de Hal Greer était pour le moins simpliste. Leader de la grande équipe de Philly durant les années 60, ce scoring guard si élégant a toujours voulu qu’on se souvienne de lui comme un joueur régulier. Faisons lui honneur. 19,2 points per game de moyenne avec 10 sélections all-star d’affilée, et malgré une fin de carrière difficile, on peut le dire, Greer a réussi son pari. Mais tout n’a pas été si facile pour Harold comme vous pouvez vous en douter. Retour sur la carrière sur l’un des joueurs les plus emblématiques d’une franchise des plus emblématiques de la National Basketball Association.
Elégance et Confiance
Hal Greer nait et grandit à Huttington, dans la Virginie Occidentale. Il commence le basketball à la Douglass High School. Il commence à faire polémique en jouant à la Marshall University, une université très controversé pour son conservatisme. Ses excellentes saisons l’aident à s’imposer dans cet environnement hostile. Il devient le premier joueur afro-américain à jouer pour une grosse université dans cet état et réalise une bonne carrière universitaire avec environ 20 points et 10 rebonds avec d’excellents pourcentages (54%). Il marque déjà le basket de son empreinte. Meilleur scoreur de son équipe, nommé MVP de sa conférence, sélectionné deux fois dans la All-Conference Team, Hal Greer semble prêt pour la NBA. Lui manque de confiance.

Sélectionné en 1958 au second tour par les Syracuse Nationals, Greer entame sa première saison NBA la boule au ventre. Mais très rapidement, le doute se dissipe. Fort slasher, shooter élégant, défenseur solide et tenace, Hal ne dévoile qu’une esquisse du futur guard qu’il sera plus tard. Sortant du banc, il tourne déjà en double digit avec 11 points tout en restant efficace avec 45% au shoot (4ième plus gros pourcentage de la NBA…).

Lors de sa saison sophomore, son temps de jeu, ses stats et son efficacité augmentent. Avec seulement deux ans d’expérience dans la ligue, Greer est déjà le deuxième joueur le plus efficace de la ligue, tout en étant un guard. Ses Nationals finissent avec un bon bilan de 45 victoires mais se font sortir au premier tour par les Warriors de… Philadelphie.
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Premier succès à Syracuse


L’année 1960-1961 est l’année charnière d’Hal Greer. Premier All-Star game, Hal devient le co-leader des Syracuse avec Dolph Schayes (23,6 ppg). Second meilleur marqueur de l’équipe (19 points), Greer bénéficie d’un gros temps de jeu 35 minutes et l’utilise à bon escient. Avec lui, les Nationals progressent.Malgré tout, ils se font stopper par les épouvantails verts des Boston Celtics en demi-finals de la Conférence Est.

En continuelle progression, Smoove Greer enchaine un second all-star game, plante 22 points par matchs en ajoutant plus de 7 rebonds et 4 passes décisives lors de l’année 61-62. Schayes passant une année difficile, miné par les blessures, Greer prends l’équipe en main. L’équipe atteint encore une fois le stade des Semi-Finals et se voit encore une fois stoppé dans leur élan par les Warriors de Philadelphie. L’année qui suit, Le scoring guard de Philly entre dans le top 10 des meilleurs marqueurs de la ligue avec 1 562 points sur la saison (moyenne de 19 points) et se place 5ième en terme d’efficacité sur la ligne. Il se voit aussi nommé dans la Second All-NBA Team. Son excellente année couronne une nouvelle belle saison de Syracuse, deuxième à l’Est avec 48 victoires. Mais le stade des semi-finals est trop dur à passer et cette fois, ce sont les Royals de Cincinnati qui stoppent Hal.
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L'armada des tout nouveaux Philadelphia 76ers


Durant l’été 1963, la franchise déménage à Philadelphie et prends le nom des 76ers. C’est le début de 7 saisons consécutives à plus de 20 points per game pour le jeune guard, accompagné bien évidemment par 7 all-star game consécutif et 6 nominations pour les All-NBA Teams. Mais, dans un premier temps, son succès individuel ne s’accompagne pas d’un succès collectif. Sa première saison des 7 saisons consécutives à plus de 20 points per game est entachée d’un bilan négatif avec seulement 34 victoires pour 46 défaites ainsi qu’une nouvelle élimination face au Cincinnati Royals en 5 manches (3-2). Malgré le changement de ville et de nom, l’équipe reste faible avec les seuls Red Kerr (16 points 12 rebonds) et le très sous-estimé Chet Walker (17 points 10 rebonds) pour accompagner Greer.

L’année 1964-1965 voit l’arrivée de Wilt Chamberlain aux 76ers. Tout devient alors beaucoup plus facile pour Greer. L’équipe obtient un bilan positif avec 40 victoires et bat enfin les Royals en 4 manches. Mais les Celtics se montrent une nouvelle fois trop fort pour Chamberlain & Greer qui s’inclinent en 7 games. Lors du match fatidique, Greer perds son duel face à Sam Jones, ne scorant que 12 points tandis que le shooter vert marque les esprits avec 39 points. Les 76ers perdent le match de la plus petite des marges possibles (110-109). En 1965-1966, le squad de Philly (Chamberlain, Greer, Walker, Cunningham) sorte une saison à 55 victoires en s’appuyant sur une grosse défense et finisse premier à l’Est. La déception en post-season est d’autant plus grande lorsque les Celtics du tandem Jones-Havlicek (50 ppg sur la série) démolissent en 5 petites manches les 76ers d’un Hal Greer très décevant à 16 points sur la série. A ce moment-là de l’année, Hal Greer a déjà 29 ans et va entamer sa septième saison. Le temps commence à presser pour un joueur si élégant mais aussi si décevant en post-season…

La consécration vient lors de l’année suivante, durant la saison 1966-1967. L’armada de Philly, composé entres autres par Chamberlain, Greer, Walker, Cunningham, Jones, Jackson, remporte 68 victoires ! A l’époque, c’est tout simplement le meilleur bilan jamais enregistré dans l’histoire de la grande ligue. Seul les Lakers et les Bulls feront mieux ensuite. Avec 45 victoires lors des 49 premiers matchs, 6 joueurs en double figure aux points, bref, les 76ers ont marché sur la saison régulière. Loin d’être rassasié, Philadephie élimine les Royals en 4 manches puis tapent facilement les Celtics en 5 manches et mettent fin d’office aux règnes des hommes en verts. C’est le temps de la rédemption pour Greer. Avec 30 points par matchs, il marque de son empreinte la série et fait taire ses détracteurs. Face à Rick Barry (40-9-3 sur la finale) et Nate Thurmond (14-27-3), Greer fait le job, notamment lors de l’importantissime game 4, où il score 38 points permettant à Philly de mener 3-1 et creuser un écart définitif. Avec 28 points de moyenne sur ses play-offs, Hal Greer a vaincu ses démons et a mis fin au règne des Celtics, rapportant enfin le titre après tant de déceptions.
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Début de la décadence


Le règne ne semble pas prêt de s’arrêter pour Greer et les 76ers. Le guard néo-titré marque en effet les esprits. Sur la saison 67-68, il score 24 points par matchs, soit sa meilleure moyenne et se voit être élu MVP du All-Star Game, avec 21 points, dont 19 inscrit dans le premier quart-temps (un record à l’époque). Toujours aussi impérial, Philly conclut une nouvelle saison à plus de 60 victoires (62 pour être précis) avec plus de huit victoires d’avances sur Boston, second. Pourtant, en play-off, après avoir battu les Knicks en 6 manches, les 76ers laisse passer une avance de deux games à zéro, les Celtics ne se font pas prier et conclut la série en 7 matchs. Philly ne pourra pas défendre son titre.

A l’aube de la saison 1968-69, Wilt Chamberlain est tradé aux Los Angeles Lakers. Greer peut donc dire adieu à ses chances de revoir une nouvelle fois le Saint-Graal. Avec Cunningham, il tente de ramener les 76ers au sommet. La saison est plutôt réussi avec un bon bilan de 55 victoires pour 27 défaites mais, en play-off, une nouvelle fois, les Celtics sont impitoyables et balayent Philly en 5 manches. La saison 69-70 est la dernière à haut niveau pour Hal. Il joue son dixième et dernier all-star game et amène Philadelphie à 42 victoires. Il ne peut rien faire cependant en post-season face aux Bucks, là aussi en 5 manches. Greer jouera encore 3 saisons avec les 76ers, trois saisons anecdotiques. Il prend sa retraite après 15 saisons et 1 122 matchs, un record à cette époque en NBA.

Peu reconnu par le public souvent dans l’ombre de Wilt quand on cite les 76ers des années 60’s, ou dans l’ombre de West et Big O quand on demande les meilleurs guards de cette époque, Hal Greer reste un guard très élégant et très efficace. Rapide, excellent slasher comme beaucoup de d’arrières de son époque, Greer se démarquait surtout par un excellent jump-shoot à une main, notamment en tête de raquette. Il était aussi capable de créer le jeu pour les autres et faisait partie des meilleurs joueurs sur le jeu en transition et en contre-attaque. Elégant, altruiste, polyvalent et fidèle, voilà les qualificatifs que l’on pourrait donner à Greer. Tant pis pour le « régulier ».
Petit Bonus : La saison 66-67 des Sixers
[youtube]M0faQ-6RJyA[/youtube]
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Batouch

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Re: Good Old Days

Post by Batouch » 05 August 2015, 13:33

Superbe boulot !!! J'avoue ne pas le connaître lui...

Xarphios

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Re: Good Old Days

Post by Xarphios » 05 August 2015, 13:53

Très bel article sur un très bon joueur ! J'espère qu'il en amènera d'autres !
Chicago needs Sam Hinkie.

Dude

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Re: Good Old Days

Post by Dude » 05 August 2015, 14:07

Merci beaucoup pour ce très bel article !
Rêve d'une Licorne, d'un Petit Luka et d'un French Prince sous le même maillot

DR50

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Re: Good Old Days

Post by DR50 » 05 August 2015, 14:51

Merci, toujours plaisant d'avoir des retours ! :merci:
Hinkie à jamais !

Sam D.

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Re: Good Old Days

Post by Sam D. » 05 August 2015, 14:54

J'en profite pour le dire à tout le monde ici : quand vous produisez des articles, pensez à nous le dire à Baz et moi quelques heures/jours avant que vous publiez, pour que l'on fasse une bannière ;)
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

Chonchito

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Re: Good Old Days

Post by Chonchito » 05 August 2015, 16:05

Super boulot sur ce super joueur !!
Le meilleur scoreur de l'histoire des 76ers, ce n'est pas Wilt, Moses, Erving ou Iverson mais bien Hal Greer :)

jujug

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Re: Good Old Days

Post by jujug » 05 August 2015, 16:12

Mon capitaine d'équipe lors de la draft all-time. Faites attention ceux qui feront la DAT II c'est un superbe joueur et un vrai leader d'équipe très sous-estimé. :)

On parle toujours de West quand on s'intéresse à la préhistoire des combo-guards mais il en a tout autant le profil, juste un peu moins spectaculaire et un peu plus old-school avec son tir à mi-distance qui aujour'dhui n'a plus la cote et c'est peut-être malheureusement là que cela se joue en terme de reconnaissance.
"Some people did not like this ceremonial style. But after all when you have to kill a man it costs nothing to be polite." (W. Churchill, déclaration de guerre au Japon, 8 décembre 1941).

Doctor Tardis

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Re: Good Old Days

Post by Doctor Tardis » 05 August 2015, 16:13

Bien stylé ce article, gros taff sur un joueur que je ne connais pas. :)
Dirige @DetPistonsFR / Just a kid chasing his dream.

jujug

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Re: Good Old Days

Post by jujug » 05 August 2015, 16:14

Doctor Tardis wrote:Bien stylé ce article, gros taff sur un joueur que je ne connais pas. :)
Toi qui aimes bien les joueurs teigneux et durs au mal à la manière des bad boys c'est un joueur que tu devrais apprécier.
"Some people did not like this ceremonial style. But after all when you have to kill a man it costs nothing to be polite." (W. Churchill, déclaration de guerre au Japon, 8 décembre 1941).

McFly

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Re: Good Old Days

Post by McFly » 05 August 2015, 16:32

Superbe article encore un !

Comme tu les dis si bien, un joueur assez injustement sous-estimé il me semble.

Par contre je suis surpris par ton récit de sa carrière, l'une des seules choses que je connaissais de lui était que Chamberlain pouvait grandement le remercier pour ne pas avoir fini sans bague (avant celle avec les Lakers en tout cas) parce que Greer était un compétiteur féroce. Or, j'ai finalement l'impression qu'il n'était pas tant que ça du genre à se transcender en play-offs en lisant ton article, mais peut être est-ce juste une impression.

Merci beaucoup pour le superbe travail !

Doctor Tardis

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Re: Good Old Days

Post by Doctor Tardis » 05 August 2015, 16:54

En tout cas, publier ces articles à quelques mois de la DATII est la meilleure des idées. :)
Dirige @DetPistonsFR / Just a kid chasing his dream.

DR50

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Re: Good Old Days

Post by DR50 » 05 August 2015, 19:51

Il a souvent eu du mal à élever son niveau de jeu en post-season. Mais ces play-offs lors du titre sont exceptionnels. :)

Merci à tous pour les retours positifs ! :merci:
Hinkie à jamais !

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