Au grand regret des certains lecteurs et confrères qui détestent les blagues du poisson d’avril, on persiste et signe, et cela fait désormais 12 ans que Basket USA cède à la tradition du poisson d’avril, dont l'origine date du XVIe siècle.
Cette année encore, on a essayé d’être original, et notre idée de « nuit française » a même tapé dans l’œil de la NBA… qui nous a suggéré de l’envoyer aux dirigeants du Heat.
Derrière chaque poisson d’avril, il y a une grosse part d’absurde, mais aussi un peu de rêve et peut-être de… vérité puisque certains tombent dans le panneau. Lorsqu’on envoie Yann Bonato aux Nets en 2003, qu’on annonce Larry Brown comme coach de l’Equipe de France ou qu'on créé une franchise NBA à Paris, on aimerait simplement y croire, mais finalement on n'invente rien puisque tout est du domaine du plausible. Parfois, ça dépasse même la blague… Comme lorsqu’on avait annoncé que Liliane Bettencourt avait racheté les Hornets puisqu'un très sérieux journal économique nous avait appelé pour avoir des renseignements sur cette franchise. Même chose quand on avait sorti Robert Horry de sa retraite pour revenir aux Lakers, des confrères avaient repris sérieusement l’information… Quant à Booba, qui prend des parts du Heat, certains y croient encore, et sont persuadés que le rappeur est bien co-actionnaire du double champion en titre.
A chaque fois, et pour éviter que certains ne tombent dans le piège, on glisse tout de même un petit détail qui sent bon le poisson. Cette année, c’était ce concert de Yannick Noah à la mi-temps d’un match des Bulls, voire la mention à la « French Touch » de Renault ou le « French Kiss ». Mais à la réaction de certains sur Facebook et Twitter, ou dans les commentaires, les ficelles n’étaient pas assez grosses. On s’en excuse. Ou pas.
Quelques poissons « basket » du jour
– Les stats de tirs d'Andrew Bynum à l'entraînement
– Dacoury, président du CSP Limoges
– Johan Petro investit dans le CSP Limoges
– Morgan Durand se présente à la draft
– DeMarcus Cousins sort un album de R & B
– Les Kings signent avec Pizza Guy pour les surnoms sur les maillots