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Demarcus Nelson : « je ne pouvais pas attendre la fin du lock-out »

On parle beaucoup des stars NBA qui hésitent à venir faire fructifier leurs talents sur le Vieux Continent, mais que dire alors des joueurs Euroleague qui veulent retourner en NBA ? Leur situation s’est radicalement transformée avec l’annonce du lockout.

DeMarcus Nelson avait des contacts avec Golden State et eut une bonne discussion avec les Charlotte Bobcats au sortir de sa saison solide dans les rangs du Cholet Basket (10 points et 3 rebonds en Euroleague). Et avec un beau pedigree derrière lui (meilleur scoreur de l’histoire des lycées californiens, 4 saisons à Duke), Nelson avait de bonnes raisons d’espérer un retour dans la grande ligue où il n’avait pu se montrer que très subrepticement en 2008 au sein des Warriors (4,1 points en 13 matchs).

Victime collatérale du lockout

Mais le lock-out a décidé à sa place.

« Toutes les possibilités qui se sont présentées se sont retrouvées en suspens. Ce n’est pas une décision intelligente pour moi d’attendre et de voir ce qui se passe [en NBA] alors que j’ai de nombreuses offres qui viennent d’Europe et d’ailleurs. Je ne pouvais pas attendre la fin du lock-out, même si j’ai prouvé que j’en avais le niveau. C’était beaucoup trop d’incertitudes. »

Tout comme une bonne partie des joueurs NBA, Nelson sait que son avenir dans la ligue passe avant tout par des workouts, voire une place non-garantie dans les rosters de pré-saison. L’objectif final est évidemment de signer un contrat garanti dans une équipe où il aura quelques minutes de temps de jeu et donc une chance de se montrer. Aux antipodes de l’« ego-trip » de The Decision, une grande majorité des joueurs comme Nelson reste donc sur le carreau.

Euroleague et sécurité de l’emploi

« Ça va faire 4 ans que je fais ça, et je me suis fait recalé à chaque fois pour des raisons de business. Pas à cause de mon niveau de jeu, mais simplement parce que les conditions financières et contractuelles n’étaient pas réunies quand j’étais aux Warriors, puis à Chicago. Pour moi, il s’agit d’abord de trouver une situation où j’ai le plus de temps de jeu possible pour continuer à me développer en tant que joueur. Et ensuite de trouver la meilleure situation pour atteindre le prochain palier de ma carrière. »

Nelson a donc mis en pratique ses propres dictons en s’engageant (avec son coéquipier dans les Mauges, Vule Avdalovic) pour le BC Donetsk qui participe au tour qualificatif à l’Euroleague la saison prochaine.

Si la concurrence était rude pour rentrer dans les training camps d’outre-Atlantique, nul doute que les équipes d’Euroleague se frottent quant à elles déjà les mains (mais combien de temps vont-elles pouvoir patienter ?) d’obtenir des joueurs de qualité pour la saison à venir.

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